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Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationQue pensez vous de la réforme du code du travail ?
Bonjour,
Cette réforme ne répond malheureusement en rien aux problèmes rencontrés par nos entreprises et fait l'unanimité contre elle.
Absence de solutions pour nos TPE/PME, introduction du communautarisme dans nos entreprises, louvoiement de l'éxécutif, inspiration austéritaire Bruxelloise éloignée des réalités : autant d'éléments qui nous amènent à nous opposer fermement à cette réforme qui aggraverait encore un peu plus une situation déjà dramatique.
Cordialement
Monsieur,
Notre code du travail est particulièrement épais, en comparaison avec d'autres pays européens.
Pour ce qui me concerne, je suis favorable à la simplification des procédures administratives en matière d'emploi car il faut encourager les créations d'emploi, c'est une priorité.
Néanmoins, ça ne doit pas se faire au détriment de la protection des salariés.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
Et vous, qu'en pensez-vous ? Il nous est impossible de répondre à votre place ! Dans le cadre de #MaVoix, ce sont les citoyen.ne.s qui vont s'exprimer un par un, une voix égale une voix, sur chacune des lois. A chaque opportunité, les citoyen.ne.s seront appelé.e.s à s'exprimer sur chaque décision à prendre, sur chaque loi à voter. Le/La député.e tiré.e au sort a pour mission de relayer les décisions prises par l'ensemble des citoyen.ne.s sur la plateforme de vote. Sur cette plateforme, les citoyen.ne.s auront aussi la possibilité de proposer des amendements, ou des propositions de loi. Elles seront elles aussi relayées par le/la député.e, après approbation par l'ensemble du collectif. A chacun.e donc de s'exprimer sur la plateforme et de faire entendre sa voix, pour que l'ensemble de nos voix soient relayées à l'Assemblée Nationale
Cordialement
Monsieur,
Concrètement, vous m’interrogez sur mon avis concernant la loi dite « El Khomri » Cette loi a suscité de nombreuses réactions et une forte opposition.
Je pense qu’elle n’est pas adaptée à la conjoncture actuelle. Le débat ne devrait pas être libéraliser un peu plus ou non le marché du travail, mais bien dans quel sens l’orienter pour faire face aux révolutions qui se préparent, notamment la révolution numérique Tout en intégrant la question de la formation et de la sécurité des parcours.
Je rappelle que l'UDI était prête à voter les points positifs de ce texte.
Ce texte est mal engagée depuis le début. Actuellement elle n’a plus de ligne claire. Cela rend l’utilisation du 49-3 d’autant plus incompréhensible et inacceptable.
Une réforme du code du travail est nécessaire, mais elle doit être faite sérieusement avec tous les partenaires.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
Nous sommes, Yasmina Chadli et moi-même, fermement opposés à ce projet de loi travail.
Cette loi de régression sociale, à laquelle s'opposent largement la jeunesse et les travailleurs, et qui est rejetée selon les enquêtes d'opinion par près des 3/4 des français, est est évidemment un sujet essentiel de cette élection législative partielle
Nous sommes directement engagés dans le mouvement de grève et de manifestations qui s'est développé depuis le mois de mars.
Sur le fond, nous considérons que ce projet de loi est inacceptable.
En facilitant les licenciements, en fragilisant les règles liées au temps de travail, en faisant primer l'accord d'entreprise sur les accords de branche et sur la loi, il constitue une attaque extrêmement violente contre les droits de tous les salariés.
De plus, ce projet de loi ne réglera rien à la question du chômage et ne se traduira par aucune embauche. Aucune corrélation économique n'est en effet réellement établie entre casse du droit du travail et niveau d'embauche. Ainsi, depuis plus de 30 ans, la droite a fragilisé le droit du travail, remis en cause différentes conquêtes sociales et facilité les licenciements. Résultat : toujours plus de chômage.
A présent, c'est un gouvernement soutenu par le PS qui continue ce détricotage, trahissant ainsi tout ce qui constitue la gauche et les citoyens qui l'ont porté au pouvoir en 2012. Pour l'avenir, la surenchère des candidats à la primaire de la droite est également particulièrement inquiétante.
En réalité, cette loi "travail" va encore accroître la précarité et dégrader les conditions de vie du plus grand nombre.
Le gouvernement doit cesser de s'entêter, et retirer immédiatement ce projet de loi.
Face à l'utilisation honteuse du 49-3 pour faire passer cette loi sans majorité parlementaire, c'est une censure populaire de grande ampleur qui doit à présent émerger.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe, Yasmina Chadli
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question !
Je suis personnellement favorable à une évolution du droit du travail. Il faut faciliter l’embauche, garantir la protection des salariés mais permettre aussi aux chefs d’entreprises de faire face aux lois du marché et à la concurrence européenne et extra-européenne.
La loi présentée semble désormais avoir été vidée de son objectif pour répondre aux désirs de la majorité ! J’aimerais que l’on fasse des lois pour optimiser le pays et le secteur économique et non pour servir des intérêts partisans ...
La loi actuelle ne répond en rien à cela.
Bien à vous
Bonjour
Lorsque, le pays ne va pas bien à cause des mauvais choix politiques, nous sommes constamment confronter à une réforme, au détriment des plus faibles.
Ceci en est une énième.
Je suis pour un équilibre des relations entre salariat et patronat.
La loi EL KHOMRI, est tout le contraire.
Je n'ose dire plus, de peur qu'on m'oppose l'article 49-3 de la Constitution.
Cependant, sur ce sujet, je vous invite à lire mon programme
Cordialement
Bonjour,
AE3P n’est pas un parti de gouvernement. Nous n’intervenons dans le débat politique que sur des réformes institutionnelles (mais aussi sociétales et environnementales) essentielles que notre classe politique ne pourra jamais mettre en œuvre car elles touchent à leurs avantages de "professionnels de la politique": indemnités, cumul des retraites, retraite des premiers ministres et des présidents de la République…
Pour cette élection nous n’avons que 3 points à notre programme:
- limitation stricte des mandats selon le principe, un mandat unique renouvelable une fois;
- vote blanc reconnu comme un suffrage exprimé;
- référendum d’initiative citoyenne.
A titre personnel je suis contre les grandes lois auxquelles on donne le nom d’un ministre et je préfère les évolutions aux révolutions. Je pense que le code du travail a besoin d’être réformé, mais j’étais contre le fait par exemple de limiter les indemnités de licenciements par les prud’hommes.
Cordialement
Bonjour Alain
Une réforme est nécessaire pour adapter nos relations au travail à l’évolution du monde et des technologies. Notre incapacité à négocier des accords entre patronat et syndicat s’explique par une mauvaise méthode car il y a une trop grande diversité de situations. Je suis frappé de constater que dans les grandes lignes, la loi est la même pour une PME et une entreprise du CAC 40 . Nos chefs d’entreprises à Strasbourg n’ont pas les mêmes problèmes que les patrons de la Défense à Paris. Cela doit être bien plus souligné et autant je crois à la nécessité de simplifier notre code du travail, autant je milite pour qu’il soit adapté aux entreprises selon leurs tailles et leurs capacités financières et cela doit impliquer tout le monde dans l’entreprise, du patron au stagiaire. Aussi bien les efforts que les résultats doivent concerner l’ensemble des salariés de l’entreprise.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Que comptez vous réaliser durant cette courte année au sein de l'assemblée nationale ? Afficher la suite
Si vous avez la chance d'être à nouveau élu l'année suivante, quelles sont vos ambitions, vos idées, vos projets ? Replier
Bonjour Monsieur
Si je suis élu je prendrai part aux nombreux votes en séance, ainsi qu’à tout le travail de commission et de discussions. J’aurai aussi la chance de pouvoir plus facilement interpeller directement le gouvernement, et d’autres élu-e-s.
Soyons clair dès à présent: ce n’est pas un député d’une couleur différente qui fera basculer la majorité actuelle à l’Assemblée Nationale. Néanmoins très souvent chaque voix compte, et cette élection est aussi l’occasion d’envoyer un message. Si les citoyen-ne-s me font confiance, je saisirais toutes les occasions pour rappeler ce pour quoi les écologistes se mobilisent: la justice sociale et environnementale, la transition énergétique, l’égalité et la lutte contre les discriminations, un changement de paradigme économique, le partage du temps de travail, une meilleure protection de la santé des français-es et de l’environnement, etc.
Je m'impliquerais aussi sur les dossiers plus locaux et régionaux tels que: importants Fessenheim, taxe poids-lourds, GCO
Pour plus de détails, n’hésitez pas à vous rendre sur mon site (http://simon-baumert.eelv.fr) où vous trouverez notamment ma profession de foi !
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
Je mettrai cette année à profit pour réaliser la fonction originelle et presque oubliée d'un député: représenter son peuple.
Plusieurs millions d'électeurs patriotes ne sont aujourd'hui représentés que par deux députés: Marion Maréchal le Pen et Gilbert Collard.
Le déni de démocratie que l'UMP et le PS font perdurer en nous refusant une représentation proportionnelle me paraît d'une gravité sans nom.
Je saurai, le temps d'une année, faire entendre la voix de la France des Oubliés.
Cordialement
Monsieur,
Si j’ai la chance d’être élu, je compte interpeller dès les premiers jours le garde des sceaux concernant la situation des riverains de l’Elsau. Durant la campagne, je les ai rencontré à plusieurs reprise, j’ai même emmené Jean-Christophe LARGARDE, Député de Seine-st-Denis, sur place pour qu’il se rende compte de la situation et appui mon action.
Toute au long de ce mandat, d’un an, et si les électeurs m’accordent à nouveau leur confiance en 2017, je travaillerais pour redonner à Strasbourg et sa Région ce qui a fait sa force. Tout d’abord en défendant le rôle universitaire de Strasbourg. Ensuite en redonnant aux territoires les moyens de leurs actions, pour cela je militerai pour que le droit à l’expérimentation territoriale soit plus connue et utilisée. Enfin, je me battrai pour garder ce qui fait la richesse de notre région, le bilinguisme et l’ouverture sur nos voisins.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
On peut toujours rêver ! Merci.
AE3P estime qu’il faudra 3 législatures pour commencer à peser sur le Parlement. C’est cette longue marche que j’assigne à AE3P. Il y a peu de chance que j’y participe encore dans 15 ans mais je ferai tout pour. A 69 ans avec Jean-Claude Boussouf, 74 ans, nous lançons cette démarche pour les jeunes mais aussi pour venir en aide à une classe politique accrochée au pouvoir comme des arapèdes sur leur rocher et qui n’a de vision pour l’avenir que d’y rester accrochée.
Elu (avec une voix dans une assemblée de conservateurs de droite et de conservateurs de gauche, je n’irai pas loin), non élu, je continuerai à défendre l’ardente nécessité de limiter le renouvellement des mandats dans le temps pour faire émerger les hommes et les femmes politiques d’envergure dont la France a besoin.
Par contre, je ne me fais pas de souci, l’idée de conquérir les délibérants des assemblées politiques en s’engageant à ne jamais participer à l’exécutif pour imposer à ceux qui exerce le pouvoir les réformes qui leur feront mal (mal nécessaire) sera portée un jour par des citoyens élus qui siégeront aux côtés des députés professionnels. Ils formeront un Comité des sages ou un Comité de vigilance et de surveillance (peu importe le nom) qui sera là en permanence pour rappeler aux gouvernants que " Gouverner, c’est montrer l’exemple ".
Si vous regardez la démarche des autres candidats, ils sont tous dans une démarche de parti de gouvernement. Ils se pressent tous aux élections pour devenir chef. Il en faut et ce n’est pas une critique de ma part. Mais tout le monde n’est pas avide de pouvoir. C’est pourquoi à AE3P nous disons non. Il n’y a pas de fatalité au pouvoir et des citoyens doivent s’engager pour faire vivre notre démocratie. Pour cela, nous comptons faire émerger parmi nous les futurs députés qui seront réellement indépendants parce qu’ils ne sont pas attirés par les honneurs, parce qu’ils ne sont pas attirés par l’argent, parce qu’ils sont insensibles à la corruption… Des sages, cela existe.
Bien cordialement
Êtes vous favorable à l'extension des dispositions concordataires aux cultes dits "non reconnus" ?
Bonjour
D’abord, en préalable, Le régime concordataire des cultes nous paraît un équilibre acceptable issu d’une histoire tourmentée.
L’Alsace n’est pas une théocratie ; la façon d’y décliner la laïcité est similaire à l’essentiel des pays européens (reconnaissance des cultes, participation publique à leur fonctionnement, et neutralité des pouvoirs publics). Chaque fois qu’on a voulu forcer à un changement de régime (1924 cartel des gauches, Hitler 1940), l’Alsace l’a très très mal vécu.
La question de l’extension de ce régime concordataire soulève concrètement la question de l’avenir possible de la religion musulmane en Alsace-Moselle. En effet, l’importance sociale de l’islam, la réalité de ses lieux de culte et de ses pratiques pose un vrai problème d’égalité au regard des cultes concordataires. A ce titre, depuis près de 10 ans, les écologistes proposent que l’islam soit peu à peu (au rythme de sa propre structuration) placé sur pied d’égalité avec les cultes concordataires (catholiques, protestants, juifs : ces cultes n’y sont d’ailleurs pas explicitement défavorables).
Il ne peut pas être pour autant question d’une réforme rapide. C’est au contraire une évolution progressive qui permettra d’aller vers cette égalité. La réalité du culte musulman en Alsace ne lui confère pas encore en effet la structuration et l’unité nécessaires à un tel statut. Les responsables musulmans sont d’ailleurs les premiers à l’admettre. Certains d’entre eux appréhendent sans doute un régime concordataire qui place d’une certaine façon l’État en position de « payeur-décideur » parfois.
C’est donc, à notre avis, par une politique d’avancées successives concrètes que l’inégalité se réduira. Ainsi, par exemple l’association pour les expérimentations de cours d’Eveil Cuturel et Religieux dans le secondaire d’intervenants du culte musulman.
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
Je ne suis pas favorable à l'extension du Concordat à d'autres cultes.
Il faut d'ailleurs noter que les élus de l'UMPS ont systématiquement contourné les règles en la matière, sans avoir le courage de consulter le peuple, pour financer la construction de mosquées à Strasbourg.
Philippe Richert, à l'époque président du Conseil général du 67, l'avait lui aussi fait pour co-financer la Grande Mosquée de Strasbourg avec le Maroc et l'Arabie Saoudite.
La clarté doit être retrouvée sur cette question importante et je ne cesserai de dénoncer le clientélisme de certains de nos élus en la matière.
Cordialement
Madame,
Dans le cadre des travaux de la Commission du droit local d'Alsace-Moselle (CDLAM), Armand JUNG, lorsqu'il était encore Président de cette instance, a lancé un débat sur cette question.
Au cours de ces échanges, les représentants des cultes statutaires nous ont fait part de leur volonté d'ouvrir leur enseignement à d'autres religions, comme l'islam et le bouddhisme.
On ne peut pas nier la présence et l'importance d'autres cultes en Alsace-Moselle, mais le carcan juridique du régime local des cultes est trop fragile pour être bouleversé fondamentalement et immédiatement.
Il s'agit d'un dossier important qui, je l'espère, sera repris par le nouveau Président de la CDLAM, Jacques BIGOT, Sénateur du Bas-Rhin.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Madame,
Question complexe, notamment parce que ce que vous appelez les cultes dits « non reconnus » ne sont pas demandeur d'une telle extension. Je pense évidemment d'abord au culte musulman, comme qu culte boudhiste.
En revanche, l'atmosphère d'ouverture que nous avons en Alsace-moselle doit nous permettre d'avoir un regard positif sur l'organisation et la présence de tous les cultes sur notre territoire.
Je suis donc favorable à l'ouverture d'une université musulmane et d'une unversité boudhiste sur le modèle des facultés catholique et protestante.
Bien à vous.
Laurent Py
Êtes vous favorable à la mise oeuvre des recommandations de l'Observatoire de la Laïcité en Alsace Moselle ? Afficher la suite
- les cours de religion en option pour les seules familles volontaires ;
- les cours de religion en dehors des 24 h de cours commun dédiés aux enseignements en élémentaire ;
- suppression de l'obligation de recevoir un complément d'enseignement moral. Replier
Bonjour Monsieur
Oui, bien sûr, nous y sommes favorables.
Ces propositions d’évolution, destinées à modifier des dispositions issues de la Loi Falloux de 1850, sont d’ailleurs pour l’essentiel déjà très anciennes. La première avait été reprise en son temps par la Commission dite Stasi. Quand le parti Les Verts avait été auditionné il y a près de 10 ans par la Commission Consultative du Droit Local, nous avions soutenu ces possibles réformes.
La possibilité de suivre des cours de religion doit devenir effectivement optionnelle, uniquement pour les familles volontaires. Pour réduire les craintes des autorités religieuses, il faudra veiller dans la mise en œuvre pratique à faire en sorte que le créneau horaire et le lieu d’enseignement ne pénalisent pas fortement les enfants concernés : il ne faut pas en effet que les aménagements pratiques contribuent à dissuader les motivations familiales à cet enseignement optionnel.
Ces heures d’enseignement religieux devraient pouvoir être assurées sans réduire pour autant le volume d’enseignement commun par rapport aux enfants des autres départements de la Nation. Ainsi le complément local d’enseignement moral n’a plus de raison d’être. Les programmes et les référentiels de l’Éducation Nationale intègrent déjà par ailleurs les compétences citoyennes et les problématiques de réflexion du vivre-ensemble.
Pour qu’enfin ces changements pragmatiques et raisonnables soient réalisés, il faudra une action parlementaire vigoureuse s’appuyant sur les acteurs éducatifs d’Alsace Moselle.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Monsieur,
Dans le cadre des travaux de la Commission du droit local d’Alsace—Moselle (CDLAM), auxquels j’ai activement participé aux côtés d’Armand JUNG, nous avons auditionné M. Nicolas CADENE, Secrétaire Général de l’Observatoire de la Laïcité, le 20 novembre 2014.
Enseignement religieux :
A la suite de ces échanges, la CDLAM a indiqué qu’elle était favorable au maintien du droit positif, à savoir le maintien du caractère obligatoire de l’enseignement religieux pour les élèves, assorti d’une possibilité de dispense dans le cadre de l’horaire officiel.
A titre personnel, j’ai pu constater, en discutant avec les parents d’élèves, que la demande d’un enseignement religieux reste forte, notamment dans le primaire. Dans ce contexte, il n’est pas prévu de remettre en cause le système actuel. Néanmoins, je suis évidemment prêt à en discuter avec vous, avec les associations de parents d’élèves et l’ensemble des acteurs concernés.
Délit de blasphème :
La CDLAM, à l’unanimité, a adopté une proposition de modification de l’article 166 du code pénal local et rejoint en ce sens l’avis formulé par l’Observatoire de la Laïcité auquel je suis bien entendu favorable.
J’espère avoir répondu à vos interrogations.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
De part l'ADN du collectif #MaVoix, il nous est impossible de répondre à votre place. Dans le cadre de #MaVoix, ce sont les citoyen.ne.s qui vont s'exprimer un par un, une voix égale une voix, sur chacune des lois. A chaque opportunité, les citoyen.ne.s seront appelé.e.s à s'exprimer sur chaque décision à prendre, sur chaque loi à voter. Le/La député.e tiré.e au sort a pour mission de relayer les décisions prises par l'ensemble des citoyen.ne.s sur la plateforme de vote. Sur cette plateforme, les citoyen.ne.s auront aussi la possibilité de proposer des amendements, ou des propositions de loi. Elles seront elles aussi relayées par le/la député.e, après approbation par l'ensemble du collectif. A chacun.e donc de s'exprimer sur la plateforme et de faire entendre sa voix, pour que l'ensemble de nos voix soient relayées à l'Assemblée Nationale.
Cordialement
Monsieur,
En tant que membre d’une association de parents d’élèves, je suis particulièrement sensible à la question de l’éducation et de l’enseignement.
Défenseur de l’Humanisme, il me semble important que tous les enfants puisse profiter d’un enseignement de culture religieuse s’ils le souhaitent.. En effet, l’humanisme c’est la connaissance de l’autre sans pour autant l’ignorer et ignorer sa pensée. L’enseignement du fait religieux est une solution pour apprendre la culture de l’autre et ne plus en avoir peur. Je tiens à rappeler que le régime local ne rend pas obligatoire le suivi de cet enseignement pour l’élève, et qu’il ne s’agit en aucun cas d’un enseignement prosélyte de type catéchistique. Cette distinction est importante.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Yasmina Chadli et moi-même sommes favorables aux propositions de l'observatoire de laïcité en Alsace-Moselle concernant l'enseignement religieux à l'école.
Nous nous réjouissons par ailleurs des évolutions juridiques récentes comme l'abrogation du délit de blasphème.
Plus largement nous estimons nécessaire d'ouvrir un grand débat régional avec la population sur le statut concordataire en Alsace-Moselle. Ce débat se doit d'être serein et dépassionné, et l'ensemble des éléments et pistes de réflexion doivent être mises sur la table.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe, Yasmina Chadli
Que pensez-vous de l'ouverture d'un établissement Starbucks à Strasbourg alors que cette multinationale est mise à l'amende pour évasion fiscale ?
Monsieur,
Je défends depuis de nombreuses années le commerce de proximité qui favorise les échanges, le partage et qui fait vivre les villes.
Cela faisait trop longtemps que le local de l'Aubette était vide et je pense que c'est une bonne chose qu'il soit désormais occupé.
Je ne connais pas suffisamment la situation fiscale de Starbucks, mais il est évident que cette multinationale doit se conformer à la législation en vigueur.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Que pensez-vous du non-cumul des mandats ?
Bonjour Monsieur
En tant qu’écologiste, et plus encore en tant que citoyen, je suis opposé au cumul des mandats. Il est pour moi incompréhensible qu’un-e élu-e ne se donne pas à 100% minimum dans le mandat que lui ont confié les citoyen-ne-s. Aussi si je suis élu je me suis engagé à ne cumuler aucun autre mandat avec celui de député. De plus je pense qu’il est nécessaire d’encourager le non-cumul des mandats dans le temps. Au bout de deux mandats, je pense qu’une personne doit laisser sa place (même si elle a bien fait son travail), afin de permettre le renouvellement de la classe politique. La loi qui entrera en vigueur en 2017 va dans le bon sens mais elle est encore insuffisante, je pense que nous pouvons aller au-delà, selon les principes que je viens de vous décrire.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
S'il faut reconnaître une complémentarité importante entre certains mandats locaux et le rôle de parlementaire, entre autre pour garder une connection avec les réalités de terrain, j'ai pris l'engagement de ne garder que le second en cas d'élection. En plus de donner suite à demande importante de nos citoyens, cela répondrait pour moi à un impératif d'efficacité, pour œuvrer au mieux à la victoire de Marine en 2017.
Cordialement
Monsieur,
Je suis bien entendu favorable au non-cumul des mandats.
Avec Armand JUNG, je me suis prononcé en faveur du mandat parlementaire unique. Et comme vous le savez, M. JUNG s'est appliqué ce principe à lui-même, avant tout le monde, dès 2011.
La loi sur le non-cumul des mandats est malheureusement remise en cause par l'ensemble des candidats à la Primaire, chez Les Républicains. Il faut donc rester extrêmement vigilant!
Pour ce qui me concerne, j'appliquerai la loi si je suis élu Député.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
Par la méthode même proposée par #MaVoix, le cumul de mandat est rendu difficile notamment du fait la désignation des représentants par tirage au sort. Vous pouvez constater par vous-même la procédure de tirage au sort qui a désigné Daniel Gerber comme candidat pour le collectif sur le lien suivant : https://www.facebook.com/mavoixjuin2017/videos/1740878282816002/
Cordialement
Monsieur,
La loi interdira ce cumul à partir de 2017. Il est hors de question de revenir la dessus, comme l'envisage certains parlementaires LR car, il n’est pas normal qu’un parlementaire cumule en plus de sa fonction de député ou sénateur, un mandat exécutif local. Je pense en effet, qu’être député, est un travail qui demande un engagement à 100%.
Mais il faut aller plus loin. Tout cumul de mandat parlementaire et d’exécutif local doit être interdit et qu’il en est de même pour un Maire. Faire deux choses en même temps, c’est à mon sens prendre le risque d’en faire un moins bien que l’autre ou de mal faire les deux.
Je tiens à rajouter qu’il ne faut pas jouer sur les mots, et que je m’oppose également aux cumuls de mandats et de fonctions comme certains de nos ministres le pratiquent.
N’étant pas un politique « professionnel », je suis particulièrement attaché à ce point car il me paraît être une condition de renouvellement de la classe politique et de meilleure représentativité de nos institutions.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Je considère qu'il est nécessaire de renforcer très nettement la législation face au cumul des mandats.
En effet, cette pratique politique est néfaste à de multiples égards. Elle favorise la concentration de la représentation politique aux mains de quelques uns, et accentue ainsi le fossé entre citoyens et élus. Elle abaisse également la valeur des mandats électifs, puisque l'on est en droit d'attendre d'un élu qu'il se concentre pleinement sur son mandat. Enfin, l'autorisation légale du cumul des mandats entraine un cercle vicieux, dès lors qu'il y a un intérêt électoral certain à l'utiliser, en misant pour de multiples élections sur la notoriété de candidats déjà élus par ailleurs.
A ce titre, il est indispensable de se méfier des déclarations d'intentions qui ne coutent rien. En effet, si ces initiatives sont louables, elles ont tendance à s'évaporer dès lors qu'un candidat devient élu, et que la compétition électorale suivante livre une prime de notoriété à l'élu par rapport aux autres candidats. Dès lors, seule la contrainte légale peut réellement être efficace contre cette pratique.
J'observe par ailleurs que de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays. Je le déplore.
Il est en effet à la fois indispensable d'agir en faveur d'une réelle démocratie, débarrassée des traditions féodales et dominations encore présentes, et en même temps de porter l'ambition d'une alternative politique sur le contenu, en particulier face aux injustices sociales toujours croissantes.
C'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République, mettant fin aux aberrations démocratiques de nos institutions actuelles, et portant l'ambition d'une autre société, d'égalité et de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour monsieur,
Je défends depuis toujours l'idée que les élus ne sont pas des surhommes et ne disposent pas du don d'ubiquité.
Un mandat de parlementaire me semble totalement incompatible avec des fonctions dans un exécutif local de plus de 20 000 habitants (Maire, Adjoint au Maire, Président ou Vice-Président d'une métropole ou d'une agglomération/comcom) au sein du conseil départemental ou régional ainsi qu'à la présidence d'une Société d'Economie Mixte. S'agissant des petites communes, mon opinion n'est pas tranchée.
Je note que le candidat socialiste arrive à être à la fois adjoint au Maire de Strasbourg d'un quartier, adjoint au Maire de Strasbourg en charge du tourisme, conseiller eurométropolitain, membre de la Commission permanente de l'Eurométropole de Strasbourg, Conseiller Départemental du Bas-Rhin, Député suppléant mais aussi attaché parlementaire.
Je défends pour ma part l'idée qu'un parlementaire doit avant tout voter la loi et contrôler l'action du gouvernement et que pour garder un pied au niveau local - pour ceux qui le souhaite - un mandat de conseiller municipal de base est largement suffisant.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour
Ce débat date de plusieurs années, enfin une loi qui l'interdira à partir de 2017.
Mais pourquoi, nous devons toujours interdire?
Il est évident, que si une personne veut être efficace, il doit consacrer uniquement à une fonction.
Il n'était pas utile de légiférer pour le comprendre.
Néanmoins, lorsqu'on est animé par la soif du pouvoir ainsi que de la rétribution, il est difficile de faire comprendre aux politiciens qui font de la politique leur métier, que la fonction d'élu demande du plein temps.
Moi, si je suis élu député, je me consacrerai à 200% à ma circonscription et seulement à ma circonscription.
Cordialement
Bonjour,
Le non-cumul des mandats est notre "fond de commerce" puisque c'est la première proposition qui figure en tête du site de notre association : http://ae3p.perso.sfr.fr/
C'est une loi d'application immédiate que nous réclamons pour assurer un large renouvellement de l'Assemblée nationale mais aussi de tous les organes délibérants des collectivités territoriales de la République.
Cette loi devra mettre en oeuvre l'interdiction stricte du cumul des mandats selon le principe un mandat unique renouvelable une fois.
Cordialement
Bonjour,
Le non cumul des mandats devrait être instaur. Il permet de se consacrer pleinement à son unique mandat.
Cordialement
Bonjour Xavier
Le cumul des mandats est un déni de démocratie. En nombre de mandat et dans le temps. Un seul mandat à la fois et renouvelé qu’une seul fois. Au-delà ce ne sont plus des élus mais des mandarins qui confondent citoyens et clientélismes et domaine public avec intérêt privé. Un élu est là pour apporter des idées, agir, être au service de ses concitoyens. Après 12 ans de mairie, 10 ans de députation, l’homme est ainsi fait que qu’il n’est plus innovant. De plus, il faut que le plus grand nombre de citoyens soit impliqué dans la vie publique. Le non cumul favorisera cela.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Que pensez-vous de l'utilisation du 49.3. pour faire passer une loi impopulaire ?
Bonjour Monsieur
Je considère l’article 49 alinéa 3 de la Constitution comme une aberration dans notre système politique. Il s’agit véritablement d’un déni démocratique et d’une violence envers le Parlement. J’y suis donc particulièrement défavorable en soi. De plus, son utilisation ce 10 mai pour bâillonner l’opposition de gauche à la loi « travail » est un signe de désaveu du gouvernement, qui est prêt à tout pour faire passer cette loi dangereuse pour tou-te-s les citoyen-ne-s.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations.
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
C'est une mesure révélatrice d'un système politique aux abois, en totale déconnection d'avec la base du peuple et qui marque un nouveau tournant autoritaire pour la caste socialiste (par ailleurs déjà sectaire par nature).
Nous souhaiterions voir une motion de censure aboutir, mais cela impliquerait un minimum de courage de la part d'une pseudo-représentation nationale d'ordinaire bien frileuse lorsqu'il s'agit de prendre une position courageuse.
Cordialement
Monsieur,
Si je me présente à cette élection législative partielle, c'est bien parce que je crois fondamentalement aux débats politiques, qui, on l'a vu, permettent d'améliorer bon nombre de textes soumis au Parlement.
Le recours à l'article 49.3 de notre Constitution est une décision qui peut sembler brutale. Mais elle est parfois nécessaire, en particulier lorsque certains élus veulent délibérément faire de l’obstruction parlementaire.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
De part l'ADN du collectif #MaVoix, il nous est impossible de répondre à votre place. Dans le cadre de #MaVoix, ce sont les citoyen.ne.s qui vont s'exprimer un par un, une voix égale une voix, sur chacune des lois. A chaque opportunité, les citoyen.ne.s seront appelé.e.s à s'exprimer sur chaque décision à prendre, sur chaque loi à voter. Le/La député.e tiré.e au sort a pour mission de relayer les décisions prises par l'ensemble des citoyen.ne.s sur la plateforme de vote. Sur cette plateforme, les citoyen.ne.s auront aussi la possibilité de proposer des amendements, ou des propositions de loi. Elles seront elles aussi relayées par le/la député.e, après approbation par l'ensemble du collectif. A chacun.e donc de s'exprimer sur la plateforme et de faire entendre sa voix, pour que l'ensemble de nos voix soient relayées à l'Assemblée Nationale.
Cordialement
Monsieur,
La question n'est pas de savoir si la loi est impopulaire, mais si elle est bonne ! Le problème aujourd’hui de l'utilisation du 49-3 est que le travail parlementaire n'a pas pu se faire et que le texte voté par cette procédure est bancal.
Plus qu'un déni de démocratie, l’utilisation du 49-3 est un déni d'intelligence.. Cet article constitutionnel n’est pas en soi choquant, il peut être utilisé pour voter des lois d’envergure, remaniant la politique française et engageant des réformes de fond.
L’utilisation du 49-3, aujourd’hui compte tenu du fait majoritaire, parée complètement aberrante. Son utilisation n’est pas pour museler l’opposition mais bien pour calmer une partie de la majorité.
Triste époque où un gouvernement déjà isolé de sa base électorale, se retrouve maintenant dépourvus de majorité à l’Assemblée.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
De même que les députés communistes et Front de gauche, je suis opposé à l'utilisation de l'article 49-3, qui constitue un déni de démocratie.
Dans le contexte actuel, avec la loi travail, il s'agit d'un coup de force inadmissible.
Selon les enquêtes d'opinion, près des 3/4 des français sont opposés à ce projet de loi. Cette réalité, de même que l'ampleur des mobilisations populaires, le rejet de la majeure partie des organisations syndicales et l'absence de majorité sur ce texte à l'assemblée doivent être entendus : on ne peut pas se réclamer de la gauche démocratique et agir ainsi. Cette réforme impopulaire, inefficace et régressive doit à présent être retirée.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe - candidat présenté par le PCF, membre du Front de Gauche
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question !
D’abord, je me dois de préciser que le 49.3 est une disposition légale en tant que telle ...
Je suis tenté de vous rappeler les propos du Chef de l’Etat pour le qualifier lorsqu’il était dans l’opposition :
“Le 49-3 est une brutalité, le 49-3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire”.
La gauche a des soucis de mémoire ...
Bien cordialement
Bonjour
Nous avons tendance à oublier l’instabilité ministérielle qui caractérisait la 4ème république et qui a poussé les constituants de la 5ème à dresser des sauvegardes à l’immobilisme gouvernemental.
Le système présidentiel a ses avantages et ses inconvénients… Son efficacité et ses caractéristiques plus ou moins démocratiques sont discutables.
Mais le 49-3 s’inscrit bien dans la logique de ce régime. Il apparait donc nécessaire de donner le pouvoir à l’exécutif afin de désobstruer la machine législative pour ne plus être dans le discours mais dans l’action.
Dans sa rédaction originelle, le 49-3 permettait au gouvernement d’engager sa responsabilité. De nos jours c’est un moyen de faire passer une loi sans respecter les prérogatives parlementaires.
Voilà le problème : il est absolument inenvisageable de destituer le gouvernement qui engage sa responsabilité. Le Parlement comme contre-pouvoir à celui du gouvernement n’est pas exerçable en pratique et par conséquent, le raisonnement qui rendait démocratique ce procédé tombe.
L’Assemblée National ne votera pas de motion de censure car le renversement du gouvernement voudra dire la dissolution de l’Assemblée. Les députés ne veulent pas perdre leur emploi. Ils ne décident pas en fonction de ce qui est bon pour le pays et du mandat reçu par les électeurs mais pour leur PROPRE CARRIERE !
Alors peut-être que l’application du 49-3 est anti-démocratique, mais c’est seulement parce que le système de base est anti-démocratique. Le 49-3 et son usage par tous les partis politiques de droite comme de gauche le démontrent bien, le choix des électeurs, exprimés dans les urnes, n’est pas respecté lors des votes dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale !
Le projet politique que nous proposons pour une nouvelle dynamique démocratique, collaborative plutôt que subir les faits accomplis, redonne pleinement la légitimité du choix de votre parlementaire car il reflète bien le choix des électeurs et non des intérêts personnels de l’élu.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
L'article 49.3, c'est un des articles de la Constitution qui permettent à un gouvernement de surmonter les difficultés qu'il peut rencontrer pour mener son action. Le problème, c'est précisément l'action. La constitution de la Ve République a été faite par de Gaulle pour que la France puisse continuer à rayonner dans le Monde. Cette constitution est un habit trop grand pour une classe politique (mais aussi médiatique, intellectuelle...) qui baigne dans son jus et qui est incapable de se renouveler trop attachée à ses avantages. Le quinquennat a fini de rabaisser la fonction. Résultat, les trois dernières mandatures me font penser à un album des Pieds nickelés ou chacun des protagoniste à eu sont quinquennat de gloire: Croquignol-Chirac, Filochard-Sarkozy et Ribouledingue (rasé de frais)-Hollande.
Alors à un an (ou 3 mois) des législatives, quand on ne sait pas où va le gouvernement, quand on ne sait même plus ce qui reste de la loi-travail que le prochain gouvernement va s'empresser de défaire, le 49.3 est probablement rendu nécessaire pour permettre à MM les parlementaires de suivre tranquillement l'Euro de foot.
Cordialement
Bonjour,
Après avoir essayé de faire pression sur les députés socialistes pour obtenir une majorité et faire passer la loi travail, le Conseil des ministres a autorisé mardi 10 mai Manuel Valls à utiliser l’article 49.3 de la Constitution, pour la quatrième fois, comme il l’avait déjà fait pour la loi Macron.
« Le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie », avait déclaré un certain François Hollande en 2006 lorsque le gouvernement de l’époque faisait passer le Contrat première embauche (CPE) à coup de 49.3. Hollande est un habitué des reniements, on le savait.
Manuel Valls veut mettre au pied du mur les députés du PS, certains écologistes ou encore d’autres du PCF ou du Parti de gauche. Soit ils votent la motion de censure que la droite ne manquera pas de déposer et ils provoquent la démission du gouvernement, soit ils se soumettent. Jusqu’à présent, aucun gouvernement n’a été renversé de cette façon. Il est très probable que même les plus frondeurs des députés ou bien voteront contre la motion de censure de la droite, ou bien s’abstiendront.
Les intérêts des travailleurs et de tous ceux qui ont manifesté contre la loi travail ne pèsent pas bien lourd dans toutes ces considérations. Quelles que soient ces manœuvres, le patronat veut que le gouvernement applique la politique qu’il lui a dictée. Les travailleurs, de leur côté, n’ont aucune raison d’accepter une loi qui lui donnera tous les pouvoirs. Ils ont les moyens de mettre en échec la politique antiouvrière de ce gouvernement, à condition de ne faire confiance qu’à leurs propres forces. Lutte ouvrière appelle à participer massivement à toutes les manifestations prévues.
Cordialement
Bonjour Julien
C’est à éviter car c’est l’aveux d’un échec politique. Mais si l’on parle de 49.3 il faut ajouter dans le cadre de l’équilibre des pouvoirs que les parlementaires peuvent déposer une motion de censure. Dans la situation actuelle, le gouvernement en fait usage contre sa propre majorité ce qui semble absurde. De plus cela concerne une loi qui doit encourager le dialogue sociale ce qui rend l’application du 49.3 encore plus contre-productif.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Êtes vous favorable à la limitation des mandats dans le temps ?
Bonjour Monsieur
En tant qu’écologiste, et plus encore en tant que citoyen, je suis opposé au cumul des mandats. Il est pour moi incompréhensible qu’un-e élu-e ne se donne pas à 100% minimum dans le mandat que lui ont confié les citoyen-ne-s. Aussi si je suis élu je me suis engagé à ne cumuler aucun autre mandat avec celui de député. De plus je pense qu’il est nécessaire d’encourager le non-cumul des mandats dans le temps. Au bout de deux mandats, je pense qu’une personne doit laisser sa place (même si elle a bien fait son travail), afin de permettre le renouvellement de la classe politique. La loi qui entrera en vigueur en 2017 va dans le bon sens mais elle est encore insuffisante, je pense que nous pouvons aller au-delà, selon les principes que je viens de vous décrire.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
Les électeurs doivent pouvoir trancher cette question librement. Notre pays a connu dans son histoire (peu récente, malheureusement) des hommes illustres, dont l'action politique a su s'inscrire dans la durée et dans le sens d'un renforcement de la Nation. Je souhaite que nos citoyens puissent à nouveau porter des hommes politiques de cette trempe au pouvoir et dans ce cas, nul ne saurait les empêcher de les y reconduire pour la durée de leur choix.
Cordialement
Monsieur,
L'esprit de la Vème République, c'est qu'un élu puisse se représenter au moins une fois pour pouvoir valider son bilan et poursuivre son action.
Cependant, je pense que l'époque où des élus de tous bords étaient réélus 5, 6 fois, voire plus, est révolue.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Monsieur,
Comme je suis pour ne non-cumul des mandats, je suis opposé à un trop grand nombre de mandats successifs.
Il faut du renouveau, il faut des jeunes, des personnes qui ont travaillé et qui peuvent apporter une vision nouvelle et une bouffée d’air frais à l’Assemblée.
C’est pourquoi, il me semble que deux mandats successifs pour la même fonction suffisent.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
La question du renouvellement des mandats dans le temps présente différents enjeux importants. Elle est à certains égards liée à celle du cumul des mandats, mais je considère qu'elle suppose un traitement différent.
En effet, le renouvellement des mandats élection après élection engendre de graves problèmes politiques. Il favorise la concentration de la représentation aux mains de quelques uns, ainsi que la logique de carrière politique, comme profession détachée de l'ensemble du corps social. Il participe dès lors à la fracture existante entre élus et citoyens, et contribue au risque de voir apparaître une caste d'élus, vivant comme et avec les élites, avec pour seules nouvelles de la réalité sociale la parole des lobbies. Le risque est alors fort que les élus soient plus sensibles aux intérêts de la classe dominante qu'à ceux de la population dans son ensemble et des classes populaires en particulier. Malheureusement, c'est une réalité dans notre République.
Pour autant, un élu réellement de gauche, syndicaliste, communiste, servira toujours mieux les intérêts de la classe populaire, même si son mandat est renouvelé, que ne le font les élus libéraux et de droite, quand bien même on changerait leur nom à chaque élection.
On peut également considérer qu'un parlementaire, de même qu'un élu local, gagne en expérience au fil du temps. De plus, il peut être utile aux citoyens, notamment face au boycott médiatique que subissent certaines formations, justement celles qui s'opposent aux intérêts des dominants, de pouvoir compter sur des élus qu'ils identifient clairement, et en qui ils ont confiance.
Enfin, même si cette illustration n'est que partiellement liée, j'observe que les réformes constitutionnelles qui ont réduit le mandat présidentiel à cinq ans et limité les mandats au nombre de deux n'ont rien apporté face à la crise sociale et démocratique que vit notre pays.
De même, lorsque de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays, mon inquiétude est réelle.
Il me semble en fait nécessaire d'adopter une approche plus globale.
Il est en effet à la fois indispensable d'agir pour une démocratie réellement ancrée dans la vie quotidienne de l'ensemble des citoyens, avec une implication directe du plus grand nombre, et en même temps de porter l'ambition d'une alternative politique sur le fond, en particulier face aux injustices sociales toujours croissantes.
Comme je l'ai déjà indiqué dans ma précédente réponse, c'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République. Cela permettrait de confier aux citoyens eux-mêmes le soin de fixer un nouveau cadre institutionnel, redéfinissant clairement les conditions d'exercice du pouvoir politique, et portant l'ambition d'une autre société, vers l'égalité et le progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question !
Je ne suis pas forcément favorable à une limitation des mandats dans le temps mais je défends l’idée d’une limitation des mandats dans leur nombre et en tenant compte également des fonctions dirigeantes ...
Le renouveau de la vie politique, nécessaire, impose, avant toute mesure de poser les jalons d’un statut de l’élu ... Il est la base du changement, mais est aujourd’hui ingérable en raison des 36.600 maires ...
En tout cas, c’est un dossier sur lequel, si je suis élu, je compte travailler.
Bien cordialement
Bonjour
Je suis contre le cumul des mandats.
Je suis défenseur du principe qu'être élu c'est être "serviteur non seigneur"
Servir ne peut durer dans le temps.
Oui, il faut que l'élu soit confronté une nouvelle fois aux électeurs pour défendre son bilan, mais ceci ne doit devenir un prétexte, pour faire de la politique son métier.
Le renouvellement politique permettra de maintenir le dynamisme de la société.
C'est pourquoi, comme ceci est indiqué dans notre manifeste, je suis pour trois mandats pour la même fonction pas nécessairement successifs.
Cordialement
Bonjour
Les politiciens, pour justifier auprès de leurs électeurs, de se représenter pour un nouveau mandat invoquent souvent « Je me présente de nouveau parce que le travail commencé n’est pas terminé »
Avec la démocratie collaborative, les électeurs sont les meilleurs garants de la poursuite des projets car ils « restent connectés » et « en phase » avec leur député qui peut toujours compter sur la relève.
Ce dernier peut donc se consacrant entièrement à la promotion des intérêts collectifs de ses électeurs. Il n’est plus le seul centre d’expertise justifiant une procédure décisionnelle verticale et une cible facile pour les groupes de lobbyistes
La transition vers un nouveau mode de démocratie par la plateforme de vote électronique permet de crée aussi un filtre efficace contre ceux qui voudraient faire carrière dans la politique en multipliant les mandats dans le temps.
Chaque Français a le droit de se mettre à la disposition de son pays pendant une partie de sa vie en représentant les intérêts collectifs de son électorat mais tout en sachant que ce privilège est limité dans le temps.
Après avoir acquis de l’expérience lors la mandature, le retour de l’ex député vers la société civile contribue à l’écosystème de partage d’expérience avec les autres acteurs économiques et militants. Un gage aussi d’amélioration des relations entre les administrées et les administrateurs publics.
Effectivement avec le temps l’administration publique a pris des habitudes de privilégier le traitement des demandes des élus. Ce comportement de complaisance courtoise donne aux élus la conviction qu’ils ne parviendront pas à être utiles à la société avec un autre statut social que celui de l’élu !
Le modèle de démocratie participative est un antidote à ce mal français car l’action de l’homme publique, alimenté par sa base électorale, peut perdurer dans le temps et ce malgré le changement de la personne pilotant les actions d’intérêts général.
Il y a en politique une volonté de perdurer dans le temps, une volonté d'exister indéfiniment. Partant de là, on tombe dans les pires travers.
On constate que trop de personnes qui sont élues ont été assistants parlementaires ou ont fait un autre mandat. Cela fait de la politique un monde fermé des « entre nous ». C'est dommage d’être prisonnier d’une posture et niant la préférence des électeurs qui aspirent massivement au renouvellement de la classe politique.
Le non cumul dans le temps permettrait surtout d'assainir la politique en donnant de la liberté aux élus en les soustrayant des pressions des lobbies et du clientélisme.
La limitation des mandats dans le temps et dans le nombre est dans l’ADN de la démocratie collaborative.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
"Sans alternance, point de démocratie"
La limitation des mandats dans le temps est le meilleur moyen de faire émerger les nouveaux talents qui manquent à notre pays.
Le pouvoir est accaparé par les mêmes durant des décennies quand ils ne se transmettent pas le flambeau de père en fils ou en fille.
Vous verrez qu'ils vont tous nous le promettre. Si c'est comme l'interdiction simple du cumul, les politiques le promettent depuis l'âge de 21 ans que je vote. En 2019, cela fait 49 ans que je vote et à peine est-on sur le point d'atteindre cette première étape que le président Sarkozy parle déjà d'abroger la loi qui doit entrer en vigueur en 2017 (pour le cumul simple).
C'est la raison pour laquelle AE3P veut constituer au sein de l'Assemblée nationale "un front républicain de l'intérieur". On ne peut plus avoir confiance en cette classe politique.
Cordialement
Bonjour
Le non cumul des mandats dans le temps permet effectivement un renouvellement des élus.
Cordialement
Bonjour Xavier
Permettez-moi de reprendre ma réponse sur le cumul qui incluait cet aspect
« Le cumul des mandats est un déni de démocratie. En nombre de mandat et dans le temps. Un seul mandat à la fois et renouvelé qu’une seul fois. Au-delà ce ne sont plus des élus mais des mandarins qui confondent citoyens et clientélismes et domaine public avec intérêt privé. Un élu est là pour apporter des idées, agir, être au service de ses concitoyens. Après 12 ans de mairie, 10 ans de députation, l’homme est ainsi fait que qu’il n’est plus innovant. De plus, il faut que le plus grand nombre de citoyens soit impliqué dans la vie publique. Le non cumul favorisera cela. «
Deux mandats de suite sont amplement suffisants
Bien cordialement
Guillaume d’Andlau
Êtes vous favorable à la prolongation de l'état d'urgence ?
Bonjour Monsieur
Vous m’interrogez sur ma position à propos de la prolongation de l’état d’urgence. J’ai manifesté plusieurs fois au cours de ces derniers mois pour qu'il y soit mis fin. Si cet état d'exception peut se justifier sur des courtes durées (une à deux semaines) lors de traques d'individus suspectés de terrorisme par exemple, il ne doit pas devenir un état permanent comme semble le souhaiter le gouvernement. Plus généralement, nous sommes inquiets de certains textes récents (comme la loi sur le renseignement) qui dépassent les limites dans le respect des libertés. Dès lors il est évident que je ne voterais pas sa prolongation si je suis élu député.
Je vous adresse mes sincères salutations.
Bien à vous,
Simon BAUMERT
candidat EELV 1ère circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
L'état d'urgence est une mesure exceptionnelle et ponctuelle par définition et permet normalement de prendre un certain nombre de précautions au regard d'une situation particulièrement dangereuse.
Or nous constatons que le gouvernement joue aujourd'hui les prolongations par soucis de communication, sans apporter de solutions concrètes et durables aux dangers qui menacent notre pays. Cet état d'urgence, qui occasionne quand même une certaine réduction des libertés individuelles, n'a de sens que s'il aboutit au rétablissement des frontières, à l'augmentation des moyens pour les forces de l'ordre et les services de renseignement ou encore à une lutte implacable contre le fondamentalisme islamiste.
Il est donc or de question pour nous de donner un blanc-seing définitif aux socialistes s'ils persistent dans leur laxisme coupable sur tous ces éléments fondamentaux.
Cordialement
Monsieur,
Par définition, l'état d'urgence doit trouver une fin, sinon cela devient un état de siège!
Néanmoins, tant que la menace terroriste reste élevée en France, je pense qu'il faut maintenir une certaine forme de vigilance.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
De part l'ADN du collectif #MaVoix, il nous est impossible de répondre à votre place à cette question. En effet, dans le cadre de #MaVoix, ce sont les citoyen.ne.s qui vont s'exprimer individuellement, une voix égale une voix, sur chacune des lois. A chaque opportunité, les citoyen.ne.s seront appelé.e.s à s'exprimer sur chaque décision à prendre, sur chaque loi à voter. Le/La député.e tiré.e au sort a pour mission de relayer les décisions prises par l'ensemble des citoyens sur la plateforme de vote. Notre réponse sera donc une question: Et vous, qu'en pensez vous?
Cordialement
Monsieur,
2 principes doivent nous guider : la sécurité de nos concitoyens contre une agression violente, planifiée qui a comme objet de s'attaquer par les armes à la France et au maintien des libertés individuelles et collectives qui sont une partie de l'ADN de notre Nation.
La mise en place de l’état d’urgence était indispensable pour assurer la sécurité des citoyens suite aux attaques terroristes qui ont touché notre territoire et aux menaces immédiates auxquelles était alors confronté notre pays. Il s’agissait alors de mesures exceptionnelles en réponse à des événements exceptionnels.
Je suis attaché au maintien de nos valeurs et libertés fondamentales contre le risque terroriste. Céder sur ces points serait un aveu de faiblesse et une victoire pour les terroristes. C’est pourquoi je ne suis pas favorable au maintien d’un état exceptionnel donnant des pouvoirs exorbitants à l’Etat. Je suis convaincu qu’une meilleure coopération entre les Etats, notamment en ce qui concerne les services de recherche à l’échelle européenne, et un renforcement des moyens des forces de l’ordre sont les bases pour une lutte efficace contre le terrorisme.L’UDI a demandé, lors des débats constitutionnels sur l’Etat d’urgence, qu’un contrôle parlementaire de l’état d’urgence soit inscrit dans la Constitution.
Le contrôle du Parlement permettrait que la mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels confiés à l’exécutif durant l’état d’urgence fasse l’objet d’un contrôle permanent, afin qu’il ne soit pas dévoyé et utilisé à mauvais escient par un pouvoir autoritaire.
Je rappelle aussi que c’est grâce aux députés UDI que la durée de l’Etat d’urgence a été limité à 4 mois dans le temps et que sa prolongation sera soumise au vote du Parlement.
Enfin, soyons clair, l'ennemi est clairement identifié. Sa base d'action est connue. La vocation de notre Armée n'est pas de patrouiller dans nos rues mais de battre et d'éliminer notre ennemi sur son territoire.
Bien à vous
Laurent Py
Bonjour,
Je suis fermement opposé à la prolongation de l'état d'urgence.
Cette disposition a clairement montré son inefficacité face aux menaces qu'elle est censée combattre.
L'état d'urgence, qui se prolonge à présent depuis plus de six mois, menace gravement les libertés civiles et constitue une entorse aux principes fondamentaux de l'Etat de droit.
Il est à présent urgent d'y mettre un terme.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour
La prolongation de l’état d’urgence a surtout été un aveu de faiblesse de l’Etat dans ses fonctions régaliennes de sécurité et d’éducation.
Privilégiant le court terme au détriment d’investissement de long terme, à l’image des marchés financiers, la spéculation sécuritaire ne bénéficie pas à tout le monde !
Nos voisins Allemands et Suisses assurent la sécurité de leurs concitoyens, face à un mode en pleine mutation, par des « lois » et non par un dispositif « militaire ».
Si la proposition et la production des lois reviennent aux mains de nos parlementaires bénéficiant d’un soutien massif de leurs électeurs, l’état serait bien plus performant dans ses rôles d’acteur public ayant une vision à long terme et optimisant les ressources fiscales mis à sa disposition.
Oui la France est en Etat d’Urgence pour le changement, et le changement peut commencer ici à Strasbourg par le choix d’un représentant à l’Assemblé Nationale bénéficiant d’un soutien populaire et indépendant.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Je suis favorable à la prolongation de l'état d'urgence.
Je ne connais pas l'état de la menace qui pèse sur notre pays, mais l'organisation d'une manifestation internationale comme l'Euro de football justifie à elle seule le maintien de l'état d'urgence.
Cordialement
Bonjour,
Je ne suis pas favorable à la prolongation de l'état d'urgence qui restreint de manière injustifiée les libertés et ce sans aboutir à davantage de sécurité.
Cordialement
Bonjour Xavier
L’état d’urgence, comme cela l’indique, répond à une situation d’urgence ou la crise est suffisamment grave pour que l’Etat se donne des moyens juridiques exceptionnelles pour juguler en l’occurrence le terrorisme. L’Etat dispose néanmoins en temps normal d’un arsenal juridique qui justifie la non reconduction de l’état d’urgence. Cela dit, je n’ai pas le privilège d’être informé directement par les services de renseignements sur la situation réelle. Donc, sur le principe il est important que nous retrouvions rapidement un état de normalité sauf si des personnes compétentes me convainc du danger éminent pour mes concitoyens.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
En 2012 Marine Le Pen disait "L’ENA veillera en particulier à recruter des candidats patriotes". Quels seront vos critères pour définir ce patriotisme ?
Bonjour Monsieur
Si dans votre question vous souhaitez savoir ma position sur la loi « travail » actuellement débattue, je me suis déjà plusieurs fois exprimé contre. Malgré les quelques retouches à la marge opérées à la suite de l’opposition spectaculaire des citoyen-ne-s, ce texte est inacceptable. Je suis notamment très préoccupé par l’inversion prévue de la hiérarchie des normes (qui permettra à des accords d’entreprises de supplanter la loi), la précarisation induite par la « flexibilité » que le gouvernement propose, et l’augmentation du temps de travail. L’utilisation de l'article 49-3 de la Constitution parachève le dégoût que m'inspire ce projet de loi.
Les écologistes ne se contentent pas d’être contre cette réforme. Nous avons plusieurs propositions pour revitaliser l’emploi et donner à chacun-e la capacité de s’émanciper dans son travail. Nous souhaitons notamment une réduction de la durée hebdomadaire de travail (32 heures sur quatre jours), de nouveaux droits plus protecteurs pour les salarié-e-s, un meilleur accompagnement des personnes en recherche d’emploi et de nouvelles formations aux métiers de demain, la transition énergétique qui créera directement 500 000 emplois au cours des prochaines années (et même beaucoup plus indirectement).
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin