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Règles de modérationQue pensez-vous du mouvement “Ma voix” qui veut “hacker l’Assemblée nationale” en 2017 et faire élire des députés tirés au sort ? Afficher la suite
Cf http://info.arte.tv/fr/ma-voix-democratie-directe-en-avant-toute ? Replier
Bonjour
Si la volonté d'avoir une assemblée nationale vraiment représentative du peuple est parfaitement justifiée, la méthode employée ici ne me semble pas pertinente.
Le fonction de député nécessite normalement un travail de terrain assidu associé à une certaine reconnaissance de la population pour ce travail. Si chacun peut prétendre accéder à cette fonction, il ne fait aucun doute qu'elle nécessite malgré tout une certaine préparation pour être réalisée efficacement.
Seule une élection législative avec une représentation proportionnelle intégrale permettrait de représenter justement l'ensemble de la population, d'éviter la confiscation malhonnête de pouvoir par l'UMPS comme c'est le cas actuellement et sans tomber non plus dans une "fantaisie électorale" hasardeuse.
Cordialement
Monsieur,
Ce mouvement doit tous nous interpeller.
Cependant, je considère que la fonction de Député n'est ni un passe-temps ni un CDD.
Le fait de tirer au sort un candidat qui n'est pas préparé relève du hasard et m'interroge.
Par ailleurs, je pense que lorsqu'on veut "hacker" l'Assemblée nationale, on ne s'y présente pas.
La Démocratie permet le choix de ses dirigeants et donne l'occasion à tous se de présenter à une élection.
C'est un principe essentiel, mais il ne faut jamais oublier, lorsqu'on est élu, de respecter les électeurs.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour Pascal,
Et vous qu'en pensez-vous ? Nous, nous y croyons car il nous semble temps que les citoyen.ne.s puissent prendre part aux décisions, puissent être impliqués, et s'impliquer, dans les décisions qui définissent leur cadre de vie. Le fonctionnement du système actuel nous semble biaisé par la relation au métier que de trop nombreux hommes ou femmes politiques ont tissé, se situant trop souvent à des années lumière des réalités vécues. Le tirage au sort offre une solution qui permet de ne pas glisser vers le carriérisme qui mine les engagements. Surtout, le tirage au sort offre à chacun une chance équivalente à celle des autres de se présenter et d'être élu. Au-delà de la croyance, d'ailleurs, c'est surtout une pratique et un engagement dans le réel, ensemble, les uns avec les autres, pour faire société qu'il nous semble essentiel de pouvoir articuler aujourd'hui. Pour #MaVoix, il s'agit donc de rééquilibrer la représentativité des députés et le tirage au sort semble le moyen le plus adéquat.
Bien cordialement
Bonjour
Contrairement à d’autre candidat, je ne pense pas que le mouvement « Ma voix » soit dangereux pour la démocratie et abaisse la politique. Au contraire, je pense qu’il y a un message à entendre et à prendre en compte.
Toutefois, en même temps,je trouve qu’assimiler le travail d’un député au simple vote d’un texte législatif est réducteur et caricatural. En effet comment ce mouvement agira-t-il en commission, ou lorsque des centaines d’amendements seront à examiner. Il serait aussi utile que ceux qui font des propositions médiatiques se renseignent plus sur la réalité du travail d'un parlementaire et cherchent de l'inspiration ailleurs en Europe.
Je pense qu’il doit être possible de trouver un compromis entre les vielles recettes de la politique de certains et l’expression directe proposée par « Ma voix » et ce compromis est le sens de ma candidature. La démocratie purement représentative doit évoluer. Il est nécessaire de faire en sorte que les Français soient plus et mieux associés aux décisions. Nous devons revenir à une société où les citoyens sont acteurs, où il s sont concernés et informés. C’est leur respect qu’on leur doit.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Le mouvement Ma voix est évidemment pleinement fondé à proposer sa candidature au suffrage citoyen. A ce titre, je respecte la démarche engagée par ce collectif.
Pour information, j'ai participé, au nom du PCF, avec d'autres membres du Front de gauche, au collectif qui envisageait en mars de construire une candidature citoyenne visant à élaborer sa démarche et son contenu politique par intervention directe des citoyens.
Cette proposition n'a pas pu aboutir, du fait des différents points de divergence et difficultés de méthode rencontrés.
Concernant la démarche proposée par Ma voix, si le principe de désignation des candidats par tirage au sort ne me semble pas à évacuer, malgré ses limites en termes de représentation politique dans le cadre des institutions actuelles, je m’inquiète réellement de l'absence de programme politique.
De même, je m’inquiète de la logique de vote par internet. Les études sociologiques montrent que la fracture numérique se conjugue avec les inégalités sociales, d'autant plus quant aux questions liées à l'implication citoyenne. De plus, cette logique de décision par sondage m'interpelle, dans la mesure où elle peut aboutir à une forte incohérence politique, et même être manipulée par l'engagement massif de groupes de pression qui voudraient influencer un vote particulier. Ainsi, au delà de l'apparent intérêt en termes de forme démocratique, qu'elle vision du progrès serait la notre si un sondage numérique venait à approuver par exemple le rétablissement de la peine de mort ?
Plus largement, j'observe que de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays. Je le déplore.
Je crois au rôle des partis politiques pour construire du contenu politique, dans le cadre d'une implication directe des citoyens.
A ce titre, le PCF propose notamment une grande enquête citoyenne, qui a vocation à susciter le positionnement de 500 000 français sur des questions essentielles (austérité, progrès social, travail, écologie, institutions...), afin de construire un réel mandat populaire en vue des échéances de 2017.
Il me semble enfin surtout nécessaire d'agir sur le cadre institutionnel. C'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République, afin de développer un cadre juridique organisant réellement le pouvoir citoyen du plus grand nombre, et portant l'ambition d'une autre société, d'égalité et de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour,
Le message est claire, le renouvellement politique doit avoir lieu.
Le mouvement "Ma voix" comme le PEJ et moi-même est, contre les politiciens qui monopolisent le scène politique, qui font de la politique un métier.
La politique, est avant tout se mettre en service des citoyens c'est être " serviteur, non seigneur".
Néanmoins, je doute de la pérennité de ce mouvement.
J'estime que tout mouvement, doit avoir l'appui d'un parti politique, ainsi, qu'une feuille de route, sur plusieurs années, et non uniquement, pour une seule échéance électorale.
La politique, ce n'est pas vendre du rêve.
Cordialement
Bonjour
Strasbourg expérimente pour ces élections législatives partielles « la version beta » du projet « Ma voix ». C’est une avant-première non espérée pour les animateurs de ma voix.
Cet exercice a fait un excellent « buz » dans les médias, aussi bien local que national, et a bien su surfer sur le mouvement de contestation citoyen « Nuit Debout ». On en avait tous besoin. Merci
Marc Philibert, bien rodé à la vie politique local et aux Partis, en écrivant sur le forum de mavoix le 15 janvier 2016 à 16 h 12 min (http://www.mavoix.info/2015/12/21/mavoix-direct-12/), pensait-il déjà aux législatives partielle de Strasbourg ?
« Bonjour je découvre le mouvement, c’est une bouffée d’oxygène, je pensais être seul, avec quelque amis, à raisonner comme vous. je suis partant pour lancer une action à strasbourg, j’ai besoin de conseil et d’appui, je dirige un centre social et j’ai un peu de compétence et de moyen logistique mobilisable a bientôt »
Le candidat représentant les électeurs de mon point de vue ne peut être ni homme de paille ni un figurant et son tirage au sort dans un chapeau va à l’encontre de ma culture citoyenne et d’acteur économique. Mon point faible ?
Daniel Gerber que j’ai rencontré pour la première fois à la commission électorale à la Préfecture, assure avec sérieux et conviction la mission qu’il a reçue et je lui souhaite personnellement beaucoup de succès dans ses engagements militantes.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Ils veulent "hacker" l’Assemblée nationale et AE3P que je représente veut faire la révolution dans les urnes. C’est à peu de chose près la même chose, ce n’est qu’une question de vocabulaire. La classe politique est totalement discréditée. Leur parole est inaudible. Les citoyens cherchent des solutions pour sortir le pays de l’ornière. Les politiques cherchent des solutions pour être réélus .
Allez voir ma première intervention "Vous aussi prenez la parole" (http://ae3p.perso.sfr.fr/Laletr21.jpg), c’était le 31 décembre 1998. Tout y est. J’ai juste 20 ans d’avance sur Ma Voix. Pour le reste ce sont eux qui ont 20 ans de plus devant eux pour faire avancer leur propositions.
Je pense malheureusement que leur démarche est anticonstitutionnelle. "Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel".
S’il veulent faire avancer leur projet, ils auraient intérêt à suivre dans un premier temps ma démarche. Conquérir d’abord le pouvoir à l’Assemblée sur un projet limité mais consensuel pour ensuite imposer un bouleversement constitutionnel en abandonnant le régime parlementaire de représentation fondé sur la souveraineté nationale. Bien évidemment, à ce moment là, je ne serai plus d’accord avec eux car je suis un farouche défenseur de la Ve République qu’il faut faire évoluer avec la plus extrême prudence. S’ils y arrivent, ils pourront alors "ubériser" la vie politique avec l’instauration d’une nouvelle constitution fondée cette fois sur la souveraineté populaire.
Je compte sur eux en 2017 pour que un collectif élargi "Ma Voix et Ae3p" présente des candidats sur les 9 circonscriptions du Bas-Rhin.
Bien cordialement
Ne pensez vous pas que les membres de la fonction publique sont surreprésentés en politique ?
Bonjour
Les membres de la fonction publique sont effectivement surreprésentés.
Le Front National est le seul mouvement d'ampleur qui tient à présenter des candidats de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles.
Cordialement
Monsieur,
Il est évident que les fonctionnaires sont souvent représentés, tout simplement parce qu'il n'y a pas de véritable statut de l'élu local et de l'élu national en France.
Un tel statut devrait protéger fonctionnellement l'élu durant son mandat.
Si je suis Député, je m'attacherai à défendre ce dossier, laissé en jachère depuis trop longtemps.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Monsieur,
Je suis d’accord avec vous, la fonction publique est surreprésentée en politique. Pour avoir travaillé dans le privé avant de la rejoindre, je sais quelles sont les difficultés auxquelles un salarié du privé doit faire face pour pouvoir prétendre à un mandat électif. Et cela est encore plus vrai pour une profession libérale. En effet s’engager dans une campagne, demande un investissement à temps plein qui n’est pas compatible avec une vie professionnelle, ce qui pour un salarié ou un libéral veut dire un risque parfois trop élevé à assumer.
Je pense que la politique doit être ouverte à chacun et c’est pourquoi si je suis élu je souhaite travailler à faciliter l’accès des salariés et des profession libérales au monde politique.
Je profite de votre question pour pointer l’inégalité de traitement entre les candidats durant une campagne :: un élus cumulant les mandants continue en effet à percevoir ses indemnités d’élus (qu’il soit conseiller municipal, adjoint au maire, conseiller départemental, assistant) tout en faisant campagne au horaires de travail s’’il le souhaite, alors qu’un candidat issu du privé, ou du public d’ailleurs, doit prendre congés ou renoncer à son salaire s’il souhaite faire campagne en journée.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question.
Effectivement, les mandats électifs sont l'objet d'importants déséquilibres sociologiques, de différentes natures.
Je voudrais à ce titre poser la question autrement : la fonction publique n'est-elle pas multiple ?
Qu'y-a-t-il de commun entre un haut fonctionnaire formé dans les plus grandes écoles et participant aux conseils d’administration et un professeur des écoles ou une infirmière ?
Pour moi, c'est ici que se situe l'essentiel : pourquoi les classes populaires et les travailleurs en général sont-il si peu représentés en politique, et notamment à l'assemblée nationale ?
Je considère que la réappropriation du champ politique par la société ne passe pas par une opposition des salariés du public et du privé, mais par la résolution de la grave fracture sociale qui est à l’œuvre dans nos institutions et dans le débat public.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour monsieur,
Votre question touche à la représentativité socioprofessionnelle des élus. C'est évident qu'il existe un déséquilibre qui trouve son origine dans la question du statut de l'élu.
En effet, il est beaucoup plus risqué pour des salariés des contractuels, des cadres et même des chefs d'entreprise de s'engager en politique dans la mesure où les questions des cotisations retraites, de la couverture sociale et surtout celle du retour à l'emploi ne sont vraiment prises en compte pour les élus locaux. Du coup, le statut de la fonction publique - qui assure la sécurité de l'emploi et permet les disponibilités - aboutit à ce que davantage de candidatures en soient issues.
Le seul remède à ce déséquilibre passe par l'élaboration d'un véritable statut de l'élu qui ne sera possible que lorsque la France aura considérablement réduit son nombre d'élus qui sont plus de 600 000 actuellement.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour Emeric,
C’est entre autre pour cela que je me présente pour offrir une diversité des expériences professionnelles et personnelles aux électeurs. Il faut souligner néanmoins que ce ne sont pas les fonctionnaires qui sont surreprésentés mais bien plutôt les acteurs de la société civile qui sont sous représentés. Cela implique une révision du statut de l’élu. Quitter son travail pour un mandat électorale sans perspective de retrouver du travail à la fin du mandat est une situation bien différente que de pouvoir réintégrer la fonction publique automatiquement après un échec électorale. Les français sont soucieux du respect du principe d’Egalité. Il semblerait néanmoins que certains soient dans ce cas plus égaux que d’autres !
Bien cordialement
Guillaume d’Andlau
Que pensez-vous du non-cumul des mandats ?
Bonjour Monsieur
En tant qu’écologiste, et plus encore en tant que citoyen, je suis opposé au cumul des mandats. Il est pour moi incompréhensible qu’un-e élu-e ne se donne pas à 100% minimum dans le mandat que lui ont confié les citoyen-ne-s. Aussi si je suis élu je me suis engagé à ne cumuler aucun autre mandat avec celui de député. De plus je pense qu’il est nécessaire d’encourager le non-cumul des mandats dans le temps. Au bout de deux mandats, je pense qu’une personne doit laisser sa place (même si elle a bien fait son travail), afin de permettre le renouvellement de la classe politique. La loi qui entrera en vigueur en 2017 va dans le bon sens mais elle est encore insuffisante, je pense que nous pouvons aller au-delà, selon les principes que je viens de vous décrire.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
S'il faut reconnaître une complémentarité importante entre certains mandats locaux et le rôle de parlementaire, entre autre pour garder une connection avec les réalités de terrain, j'ai pris l'engagement de ne garder que le second en cas d'élection. En plus de donner suite à demande importante de nos citoyens, cela répondrait pour moi à un impératif d'efficacité, pour œuvrer au mieux à la victoire de Marine en 2017.
Cordialement
Monsieur,
Je suis bien entendu favorable au non-cumul des mandats.
Avec Armand JUNG, je me suis prononcé en faveur du mandat parlementaire unique. Et comme vous le savez, M. JUNG s'est appliqué ce principe à lui-même, avant tout le monde, dès 2011.
La loi sur le non-cumul des mandats est malheureusement remise en cause par l'ensemble des candidats à la Primaire, chez Les Républicains. Il faut donc rester extrêmement vigilant!
Pour ce qui me concerne, j'appliquerai la loi si je suis élu Député.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
Par la méthode même proposée par #MaVoix, le cumul de mandat est rendu difficile notamment du fait la désignation des représentants par tirage au sort. Vous pouvez constater par vous-même la procédure de tirage au sort qui a désigné Daniel Gerber comme candidat pour le collectif sur le lien suivant : https://www.facebook.com/mavoixjuin2017/videos/1740878282816002/
Cordialement
Monsieur,
La loi interdira ce cumul à partir de 2017. Il est hors de question de revenir la dessus, comme l'envisage certains parlementaires LR car, il n’est pas normal qu’un parlementaire cumule en plus de sa fonction de député ou sénateur, un mandat exécutif local. Je pense en effet, qu’être député, est un travail qui demande un engagement à 100%.
Mais il faut aller plus loin. Tout cumul de mandat parlementaire et d’exécutif local doit être interdit et qu’il en est de même pour un Maire. Faire deux choses en même temps, c’est à mon sens prendre le risque d’en faire un moins bien que l’autre ou de mal faire les deux.
Je tiens à rajouter qu’il ne faut pas jouer sur les mots, et que je m’oppose également aux cumuls de mandats et de fonctions comme certains de nos ministres le pratiquent.
N’étant pas un politique « professionnel », je suis particulièrement attaché à ce point car il me paraît être une condition de renouvellement de la classe politique et de meilleure représentativité de nos institutions.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Je considère qu'il est nécessaire de renforcer très nettement la législation face au cumul des mandats.
En effet, cette pratique politique est néfaste à de multiples égards. Elle favorise la concentration de la représentation politique aux mains de quelques uns, et accentue ainsi le fossé entre citoyens et élus. Elle abaisse également la valeur des mandats électifs, puisque l'on est en droit d'attendre d'un élu qu'il se concentre pleinement sur son mandat. Enfin, l'autorisation légale du cumul des mandats entraine un cercle vicieux, dès lors qu'il y a un intérêt électoral certain à l'utiliser, en misant pour de multiples élections sur la notoriété de candidats déjà élus par ailleurs.
A ce titre, il est indispensable de se méfier des déclarations d'intentions qui ne coutent rien. En effet, si ces initiatives sont louables, elles ont tendance à s'évaporer dès lors qu'un candidat devient élu, et que la compétition électorale suivante livre une prime de notoriété à l'élu par rapport aux autres candidats. Dès lors, seule la contrainte légale peut réellement être efficace contre cette pratique.
J'observe par ailleurs que de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays. Je le déplore.
Il est en effet à la fois indispensable d'agir en faveur d'une réelle démocratie, débarrassée des traditions féodales et dominations encore présentes, et en même temps de porter l'ambition d'une alternative politique sur le contenu, en particulier face aux injustices sociales toujours croissantes.
C'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République, mettant fin aux aberrations démocratiques de nos institutions actuelles, et portant l'ambition d'une autre société, d'égalité et de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour monsieur,
Je défends depuis toujours l'idée que les élus ne sont pas des surhommes et ne disposent pas du don d'ubiquité.
Un mandat de parlementaire me semble totalement incompatible avec des fonctions dans un exécutif local de plus de 20 000 habitants (Maire, Adjoint au Maire, Président ou Vice-Président d'une métropole ou d'une agglomération/comcom) au sein du conseil départemental ou régional ainsi qu'à la présidence d'une Société d'Economie Mixte. S'agissant des petites communes, mon opinion n'est pas tranchée.
Je note que le candidat socialiste arrive à être à la fois adjoint au Maire de Strasbourg d'un quartier, adjoint au Maire de Strasbourg en charge du tourisme, conseiller eurométropolitain, membre de la Commission permanente de l'Eurométropole de Strasbourg, Conseiller Départemental du Bas-Rhin, Député suppléant mais aussi attaché parlementaire.
Je défends pour ma part l'idée qu'un parlementaire doit avant tout voter la loi et contrôler l'action du gouvernement et que pour garder un pied au niveau local - pour ceux qui le souhaite - un mandat de conseiller municipal de base est largement suffisant.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour
Ce débat date de plusieurs années, enfin une loi qui l'interdira à partir de 2017.
Mais pourquoi, nous devons toujours interdire?
Il est évident, que si une personne veut être efficace, il doit consacrer uniquement à une fonction.
Il n'était pas utile de légiférer pour le comprendre.
Néanmoins, lorsqu'on est animé par la soif du pouvoir ainsi que de la rétribution, il est difficile de faire comprendre aux politiciens qui font de la politique leur métier, que la fonction d'élu demande du plein temps.
Moi, si je suis élu député, je me consacrerai à 200% à ma circonscription et seulement à ma circonscription.
Cordialement
Bonjour,
Le non-cumul des mandats est notre "fond de commerce" puisque c'est la première proposition qui figure en tête du site de notre association : http://ae3p.perso.sfr.fr/
C'est une loi d'application immédiate que nous réclamons pour assurer un large renouvellement de l'Assemblée nationale mais aussi de tous les organes délibérants des collectivités territoriales de la République.
Cette loi devra mettre en oeuvre l'interdiction stricte du cumul des mandats selon le principe un mandat unique renouvelable une fois.
Cordialement
Bonjour,
Le non cumul des mandats devrait être instaur. Il permet de se consacrer pleinement à son unique mandat.
Cordialement
Bonjour Xavier
Le cumul des mandats est un déni de démocratie. En nombre de mandat et dans le temps. Un seul mandat à la fois et renouvelé qu’une seul fois. Au-delà ce ne sont plus des élus mais des mandarins qui confondent citoyens et clientélismes et domaine public avec intérêt privé. Un élu est là pour apporter des idées, agir, être au service de ses concitoyens. Après 12 ans de mairie, 10 ans de députation, l’homme est ainsi fait que qu’il n’est plus innovant. De plus, il faut que le plus grand nombre de citoyens soit impliqué dans la vie publique. Le non cumul favorisera cela.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Comment utiliserez vous précisément la réserve parlementaire 2016 de 130 000€ ? Quels sont vos critères ? (par ex 10 000€ par candidat non élu ??)
Bonjour,
Comme je l’ai déjà annoncé dans mes documents de campagne, je suis favorable à la création d’une commission de circonscription, organe qui réunira les associations d’intérêt général locales et les citoyen-ne-s qui le souhaitent pour échanger collectivement sur l’action publique et la co-construire.
Si je suis élu la totalité de la réserve parlementaire qui me sera attribuée sera versée à cette commission, où chacun-e pourra décider collectivement sa répartition sur les différents projets d’intérêt général de la circonscription.
A terme, je suis favorable à la disparition de la réserve parlementaire sous sa forme actuelle, c’est-à-dire une enveloppe importante que le ou la député-e distribue à sa convenance. Cela favorise le clientélisme.
J’espère avoir répondu à votre question.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
J'utiliserai ma réserve parlementaire pour favoriser toute action visant à remettre en état nos sites historiques abandonnés et parfois même laissés à l'état de décharge sauvage. En restructurant ces sites clefs de notre patrimoine (dont le parc Gruber est un parfait exemple à Koenigshoffen), j'ai la conviction que nous pourrons redynamiser des quartiers entiers, aujourd'hui méprisés par nos responsables politiques.
Cordialement
Monsieur,
La réserve parlementaire a pour vocation d'encourager et de soutenir des initiatives locales.
Avec Armand JUNG, nous avons toujours tenu à privilégier de multiples domaines : l'art, la culture, le patrimoine, le développement économique, l'accompagnement des personnes en difficulté...
Si je suis élu Député, c'est de cette manière que j'entends utiliser à mon tour la réserve parlementaire.
Je vous précise que cette dernière ne peut pas être utilisée "Intuitu personae" donc il n'est pas possible d'en attribuer une partie à un candidat non-élu.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
il n'y a pas eu de décisions "a priori" sur cette question, mais il semble logique dans notre démarche que pour faire les choix nous mettrons en pratique les outils utilisés par #MaVoix : tirage au sort, vote sur la plateforme... Nous vous invitons à participer à la décision concernant l'utilisation de ces fonds.
Cordialement
Monsieur,
Tout d’abord, il n’est pas possible d’allouer une partie de la réserve « intuitu personae ».Ensuite, je pense que cette somme doit servir au développement du territoire à travers des initiatives locales soutenant la cohésion sociale et l’emploi et cela sans tenir compte des clivages politiques. Afin de rendre cela plus transparent, je souhaite gérer cette réserve comme une collectivité allouerait des subventions. En d’autre terme je souhaite distribuer la somme sur la base d’un appel à projet ayant notamment pour critère les retombées pour le territoire en termes d’emploi, de cohésion sociale ou d’animation culturelle.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question.
Je tiens à affirmer que la réserve parlementaire ne doit en aucun cas constituer une caisse noire utilisée pour satisfaire aux lubies d'un député ou favoriser le clientélisme.
En respect de sa fonction légale et de son caractère public, elle doit se donner pour objectif de répondre aux besoins de la population.
Ainsi, les députés communistes ont pour pratique de l'utiliser pour soutenir le champ culturel et social local, ou encore pour appuyer l'action des associations de solidarité, comme le Secours populaire ou les Restos du cœur.
Notre circonscription souffre d'inégalités criantes en matière sociale, médicale et culturelle, entre son centre et sa périphérie. C'est cette réalité qui doit dicter l'utilisation de la réserve parlementaire.
De plus, chaque centime versé doit à mon sens respecter le principe de concertation avec les acteurs de terrain, notamment dans le secteur social.
Cet argent n'est pas celui du député, mais le vôtre : faisons-en un usage commun.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour,
Comme je l’ai déjà annoncé dans mon programme de campagne, je soutiendrai des projets qui œuvrent pour le bien être de notre circonscription, et pour la reconnaissance de l'action des bénévoles..
C'est pour cette raison, que dès le début de mon mandat, je définirai les projets que je soutiendrai, mais toujours en attribuant une répartition égalitaire et juste, pour les initiatives locales.
Je suis farouchement contre le système actuel de "copinage", j'estime que pendant un mandat de 5 années, il est de l'obligation de l'élu de soutenir financièrement chaque année divers initiatives, de diverses associations et éviter que ça soit toujours les mêmes.
Si nous souhaitons rendre le sourire et le confiance à nos concitoyens, il est de notre devoir, de créer à nouveau le dynamisme de l'engagement associatif.
Cordialement
Bonjour
Question pertinente et légitime pour M Eric Elkouby, comment Armand Young a utilisé durant ces 3 mandants la réserve parlementaire ?
La publication de l’emploi de la réserve parlementaire n’est obligatoire que depuis 2014 et le public ne connaît la liste des bénéficiaires et les montants que pour 2013, 2014 et 2015.
M Elkouby pourrait peut être expliquer pourquoi l’argent public du contribuable a financé en 2015 pour un matant 20 000€ les vitrines de Strasbourg, l’association des commerçants de centre-ville de Strasbourg ? (source Assemblée Nationale) Sachant que M ELkouby est Adjoint au Maire de Strasbourg et Président de l’Office de Tourisme de Strasbourg!
La liste des bénéficiaires parle d’elle-même, l’argent du contribuable finance le clientélisme du député Armand Young.
Comment M Eric Elkouby qui a été durant des années suppléant, assistant parlementaire salarié et aujourd’hui le dauphin d’Armand Young (cela fait beaucoup de titre et de revenues pour une seule personne) justifie ces attributions ? Et maintenant qu’il assure la permanence de l’action parlementaire officiellement depuis 3 mois comment a-t-il géré cette manne financière qu’est la réserve parlementaire ? Combien en reste il pour terminer l’année au prochain député ?
Tout en cumulant les revenues d’assistant parlementaire, de conseiller général, de conseiller municipal, de Président de l’Office de Tourisme et… (la liste doit être probablement plus longue) plus le budget du Parti Socialiste et la réserve parlementaire M Eric Elkouby ne manque pas de moyens financiers pour sa campagne électorale !
Ne parlons pas des cinq bureaux différents pour exercer ses différentes fonctions, ce qui a un coût considérable entre l’entretien, les secrétaires et autres dépenses de déplacements entre ses cinq bureaux pour le contribuable !
La pratique des « élus cumulards », en nombre et dans le temps, démontre que « notre démocratie est bien malade ».
Durant ses trois mandatures de parlementaire, Armand YOUNG n’a pas brillé à l’Assemblé Nationale et le bénéfice pour notre circonscription, pour la Ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin et Région Alsace (ex région !) n’ont ni fait la une de nos journaux ni la fierté des habitants qui retrouvent un bilan dont personne ne veut être héritier, même pas le Dauphin !
Avec la démocratie collaborative la réserve parlementaire n’a plus besoin d’être consacrée par votre député au clientélisme, pour être réélu. Grace à sa légitimité, renouvelée durant toute sa mandature, le député pourra utiliser l’argent du contribuable dans des projets d’intérêt général dont les électeurs auraient choisi parmi une liste de propositions.
Un député a la possibilité de proposer l’attribution de subventions à hauteur de 130 000 euros en moyenne, la modulation de la répartition entre les députés relevant de chaque groupe politique. Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale disposent d’une réserve de 140 000 euros, les vice-présidents de l’Assemblée nationale, les questeurs, les présidents de groupe, les présidents de commission disposent de 260 000 euros, le Président de l’Assemblée nationale de 520 000 euros. Le montant de la réserve institutionnelle de l’Assemblée nationale a été fixé en 2014 à 5,5 millions d’euros.
Concernant la question subsidiaire de soutien aux candidats non élu, se pose clairement la question du statut du candidat pour les élections ?
Par exemple les candidats de 3 parties, Eric Elkouby (PS), Laurent Py (UDI) et Jean-Emmanuel Robert (les Républicains) ont tous des employeurs très complaisants ! Les trois sont salariés de l’Etat / Contribuables. Laurent Py est fonctionnaire territorial, Jean-Emmanuel Robert est Conseillers municipal et Eric Elkouby « Conseiller multi carte » (Municipal, Départemental et National). Tous 3 peuvent arrêter leur travail pour faire une campagne législative, même longue, avec ou sans perte de revenue !
Et les candidats qui travaillent dans le secteur privé ?
Sans une loi qui accorde un « statut de candidat » aux salariés du secteur privé, il est illusoire que les employeurs du secteur privé soient aussi « complaisants » que ceux du public !
Pour avoir une diversité socio professionnel parmi élus il faudra peut-être commencer par donner le même « statut de candidat » à tous les candidats.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Je supprimerai la réserve parlementaire survivance d’un système clientéliste. Elle sera entièrement reversée aux quartiers en difficulté comme suit.
Je redistribuerai en outre aux villages et hameaux en déshérence, aux quartiers en difficulté et aux cités que certains veulent nettoyer au Kärcher le tas d’or (200 millions d'euros?) sur lequel dort l'Assemblée nationale (avant de m’attaquer à celui du Sénat). Cet argent, il leur revient, je serai presque tenté de dire de droit si la France est encore le pays de l’égalité et de la fraternité. Ces quartiers seront dotés de la personnalité juridique pour permettre à leurs habitants de mettre en œuvre la politique économique et sociale correspondant à leurs besoins en impliquant la population, les chômeurs notamment. A la demande de ces comités de villages, de quartiers, de cités, l’Etat avec ses services de police et de justice notamment prêtera assistance quand la sécurité publique le nécessitera. Dans les cas extrêmes, un régime d’état d’exception au regard des libertés publiques pourra être instauré à la demande des habitants pour ramener la sécurité lorsque celle-ci est fortement dégradée.
Cordialement
Bonjour
J'utiliserai ma réserve parlementaire en tenant compte de l'équité par quartier et catégorie de population. Je favoriserai les associations qui font la promotion du vivre ensemble. Enfin, je ne céderai pas à la tentation du clientélisme électoral qui vise à richement doter certaines communautés pour les rendre dépendantes du pouvoir en place.
Cordialement
Bonjour Jibi
Ma première réaction est de considérer cette « réserve » parlementaire comme malsaine et pouvant aboutir à des déviances et à du clientélisme comme cela peut être le cas pour certaines subventions attribuées par des communes.
Sur le fond je plaiderai donc contre sa suppression.
Tant qu’elle sera à ma disposition, je souhaiterai la répartir entre des associations ou des initiatives qui font la promotion du vouloir vivre ensemble. Cela fera l’objet d’une discussion avec les associations réunis. Il conviendra de s’interroger s’il faut tout mobiliser sur un projet considéré comme majeur, répartir l’argent sur une thématique unique ou un quartier qui peut changer chaque année.
Pour information, vous pouvez consulter l’affectation 2014 et 2015 du député sortant en consultant les liens suivants :
- répartition de la réserve parlementaire en 2014 : http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf?idDemandeur=1748&typeTri=depa
- répartition de la réserve parlementaire en 2015 : http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2015?idDemandeur=1748&typeTri=mont
Bien cordialement
Guillaume d’Andlau
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé d' "identité française", de "déchéance de nationalité". Que signifie, selon vous, "être français", aujourdui ?
Bonjour,
Etre français c'est porter des valeurs de tolérance et ne pas vouloir faire de notre pays une forteresse.
Pour moi entant qu'écologiste être français, c'est être riche de nos identités régionales qui montrent montre la différences de savoir être et de savoir faire dans nos territoires. Etre français c'est être riche de nos valeurs humanistes mais aussi d'être riche de tous les apports de nos immigrations qui font de notre pays, un pays riche de sa diversité.
Comme écologiste, je ne pense pas que seuls les Français-es ont le droit de choisir nos gouvernant-es.
C'est pour cela que comme député, je soutiendrais l'inscription, dans la constitution du vote des résidents étrangers aux élections locales.
Cordialement
Simon Baumert
Candidat Europe Ecologie
Bonjour
Être Français c'est déjà avoir des papiers d'identité français.
Au delà de cette exigence administrative, qui permet à des hommes et des femmes de toutes origines de s'assimiler à la communauté nationale sous certaines conditions, faire corps avec notre nation exige des efforts pour apprendre notre langue, notre histoire et notre culture afin de les aimer, de les transmettre et de faire ainsi partie intégrante d'une même communauté française.
Cordialement
Monsieur,
Etre français, c’est partager les valeurs de notre triptyque républicain : « Liberté – Egalité – Fraternité ».
Etre français, c’est être ouvert sur l’Europe, sur le monde.
Etre français, c’est aimer et valoriser notre culture, notre gastronomie, notre art de vivre…
La France, c’est ce pays vecteur de paix et de concorde, riche de ses diversités.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
Pour acquérir la nationalité française il faut répondre à différents critères : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N111
Le seul bien commun et ce qui constitue le peuple français est la Constitution du 4 octobre 1958 : https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Constitution-du-4-octobre-1958
Que signifie être un citoyen français aujourd'hui? Le collectif #MaVoix essaye d'y répondre, essaye de mettre les citoyens français en mouvement, de faire l’expérience de la participation de tous à la constitution des règles de vie de notre société.
Cordialement
Monsieur,
En effet, les temps difficiles que notre pays a connu nous ont amené à nous interroger sur ce qu’est « être français ». Pour moi être français c’est partager un destin commun, une envie de construire ensemble l’avenir de notre pays, dans le respect des valeurs de la République et la possibilité d’offrir une chance de réussir à chacun.
Cette définition est simple : elle est historique, sociale, philosophique et morale. J'y rajouterai, et c'est mon sentiment personnel, j'ai une définition « amoureuse » de la France.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Malheureusement, ces dernières années, les questions identitaires ont été l'objet d'une surenchère dangereuse, avec pour effet de diviser la société française et de renforcer toujours plus l’extrême droite.
Ainsi, l'épisode de la déchéance de nationalité, fort heureusement abandonnée, a gravement fragilisé les valeurs de la République, sous-entendant qu'il pouvait y avoir deux catégories de français. Cette démarche nauséabonde, totalement absurde face aux dangers de type terroriste auxquels elle était censée être liée, aura au final simplement servi à légitimer l'idéologie du FN. Ceux qui, à droite puis dans l’exécutif PS, ont adopté ce registre ces dernières années portent une lourde responsabilité dans la situation politique actuelle.
Pour ma part, je suis fermement attaché aux valeurs de notre République, qui fonde la nationalité sur le principe de droit du sol, et qui ne distingue pas les citoyens en fonction de leur origine, de leurs croyances ou de leurs caractères personnels.
Il appartient à nos élus de respecter et défendre ces principes fondamentaux de la République. Il est également essentiel de veiller à ne pas sombrer dans l'opportunisme politique identitaire, extrêmement dangereux. Il convient enfin d'être porteur d'une haute idée de notre République, visant à progresser vers l'idéal posé par ses principes fondateurs : Etat de droit, démocratie et justice sociale notamment.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe,
Candidat présenté par le PCF, membre du Front de Gauche
Bonjour,
Pour moi c’est la même chose qu’hier, le produit d’une histoire, de la construction d‘un territoire par un Etat fort qui a donné un sentiment d’appartenance à une communauté de destin que l’on soit Corse, Alsacien, Breton, Catalan ou Berrichon, l’ensemble étant couronné par la République laïque, une et indivisible. C’était aussi le sentiment de construire avec nos voisins une nouvelle communauté de destin, européenne cette fois où le mot « commun » était le maître mot. Il a disparu. Seulement, l’Etat est devenu impuissant. Et comme si cela ne suffisait pas, la création de grandes régions où personne ne se reconnaît va participer du délitement du sentiment d’appartenance. Des langues régionales justement reconnues qui restent de la compétence de l’Etat alors que leur organisation doit se traiter localement... Quand on pense que les pays d’Afrique sous influence de la France enseignent mieux le français que les écoles de l’hexagone, on a du souci à se faire. Ajoutez à cela les flux migratoires sans précédents qu’ils soient intra-européens ou externes et des hommes politiques ambigus, quand ils ne jouent pas sur les peurs, les jeux dangereux de la stigmatisation ou de la provocation. Mais demain, si l’on ne prend pas les mesures fortes et claires, si l’on pousse les migrants sous le tapis ou dans des cités ghettos « être Français » ce sera le sentiment d’appartenir à une espèce en voie de disparition.
Bien cordialement.
Bonjour
Etre Français, pour nous régionalistes, cela signifie respecter l'altérité, prôner la solidarité entre citoyens et valoriser la liberté.
Cordialement
Bonjour Julien
Etre français c’est appartenir à une histoire commune qui s’enrichit chaque jour. Cela crée une mémoire commune qui doit permettre une vie collective avec des valeurs partagées et respectées de tous. Nous sommes aujourd’hui des républicains ou la Liberté, l’Egalité et la Fraternité constituent le socle de notre conception du vivre ensemble. La laïcité et l’ouverture sur le monde sont des valeurs qui sont venues plus tardivement complété notre triptyque des valeurs sacrées. Plus nous aurons l’assurance et la fierté d’être ce que nous sommes, plus nous sera facile d’être des acteurs responsables et constructifs, fidèles à nos spécificités régionales, pro Européens et actifs face aux crises internationales actuelles. J’ai souvent le sentiment que ce n’est pas les « autres » qui imposent quoi que ce soit, mais que c’est nous qui sommes incapables d’établir nos propres codes. La nature a horreur du vide.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Que proposez vous pour défendre et promouvoir la langue et la culture alsacienne ? Afficher la suite
Que pensez-vous en général de la réforme territoriale et de la fusion des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne dans le cadre du "Grand Est" ? Merci. Replier
Bonjour Monsieur,
Par votre question, vous touchez à trois parties importantes de notre région : la langue locale, la culture locale et la définition de la région. Je vais vous répondre séparément pour chacun des points.
En ce qui concerne l’alsacien, il s’agit avant tout d’une langue uniquement orale, et qui intègre les spécificités de chaque village. Cette langue n’a de sens et de vie que par sa diversité au travers du territoire qu’elle couvre. Les expressions idiomatiques qu’elle intègre sont également spécifique à l’endroit où elle est prononcée. Tout cela la rend extrêmement belle mais également fragile. En effet, le seul moyen de la transmettre et de la perpétuer tout en la respectant pour ce qu’elle est, est de l’enseigner à l’oral. Ainsi les moyens que je préconise sont le renforcement du bilinguisme alsacien dans les crèches et les écoles.
La culture alsacienne, contrairement à la langue, ne réside pas uniquement dans un savoir oral qui doit être transmis pour exister. Elle est, entre autre, également présente fortement dans notre patrimoine. Des 200 châteaux qui dominent les Vosges, à la couleur des bâtiments en grès, en passant par les colombages, ou la Neustadt, le patrimoine alsacien est riche et valorisable autant culturellement que touristiquement. La préservation de ces édifices, et leur mise en valeur est l’un des moyens de préservation de l’héritage culturel alsacien. De plus, le développement et renforcement des actions culturelles dans l’ensemble de la région ainsi que dans l’ensemble des quartiers de la ville de Strasbourg contribuent activement à la création et à l’identification d’une culture alsacienne d’aujourd’hui. Cette culture alsacienne d’aujourd’hui, il me semble essentielle de la construire tous ensemble.
Enfin, pour ce qui est de la fusion des régions dans le cadre du « Grand Est », il s’agit d’une définition purement administrative. Il me semble essentiel de bien différencier cette définition administrative de la définition culturelle de la région. De la même manière, la Moselle et l’Alsace partageaient de nombreux points communs culturel et juridique (Droit local) sans pour autant faire partie de la même région administrative. Ainsi, avec le parti EELV je soutiens la fusion administrative des régions, bien que la carte ne soit pas celle proposée par EELV. En effet, cette fusion nous permet de constituer une région plus grande, à l’échelle de l’Europe, et qui aura un sens dans l’avenir que nous écrivons. Pour autant, je ne pense pas que la culture (ou le Doit Local d’Alsace Moselle) soit remise en question ou même mise en danger, ces derniers étant définis par les personnes vivant en Alsace.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour
Je me suis engagé à défendre, comme cela a été le cas lors des élections régionales avec Florian Philippot, notre dialecte, notre droit local et notre Concordat.
Par ailleurs je vous rappellerai que seule Marine le Pen promet un retour aux Régions historiques en 2017.
Concernant mon avis sur la fusion des régions, je vous invite à visionner mon intervention sur ce sujet au Conseil Régional en suivant le lien ci-dessous : www.youtube.com/watch?v=tc86sy586LU
Cordialement
Monsieur,
Pour mémoire, lorsque je travaillais aux côtés d'Armand JUNG, j'ai activement participé à l'élaboration du livre "Langues et cultures régionales : en finir avec l'exception française", co-rédigé avec Jean-Jacques URVOAS, alors Député du Finistère : https://jean-jaures.org/nos-productions/langues-et-cultures-regionales-en-finir-avec-l-exception-francaise
Par ailleurs, en tant que Conseiller général du Bas-Rhin, j'ai proposé et déposé en 2014 une Motion, adoptée à l'unanimité, pour inciter les Parlementaires alsaciens à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Je regrette fondamentalement que les Parlementaires de l'opposition aient sciemment fait échoué le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires proposé par François HOLLANDE et le Gouvernement en 2015.
Je vous précise que si je suis élu Député, j'aurai à cœur de défendre l'alsacien et la culture alsacienne et d'œuvrer activement en faveur de l'ensemble des cultures et langues régionales de notre pays.
Très cordialement,
Eric ELKOUBY
Et vous, vous avez un avis sur cette question ? La méthode de #MaVoix permet de faire entendre son point de vue jusque dans chacun des votes de l'Assemblée nationale sans passer par la mise en place de lourds lobbys inaccessibles pour la plupart d'entre nous et aux méthodes parfois contestables. Nous vous proposons un lobby citoyen.
Cordialement
Monsieur,
Une bonne réforme est une réforme travaillée, discutée, amendée pour être partagée et efficace. La réforme territoriale ne correspond à aucun de ces critères !
C'est évident qu'en 2017, il va falloir changer et remettre les pendules à l'heure. Il s'agit vraiment de rentrer dans une logique de décentralisation c'est-à-dire faire des transferts de compétence entre l’État et les collectivités pour donner aux vrais décideurs, ceux qui vivent au quotidien les difficultés, les moyens juridiques et financiers pour agir mais aussi agir vite. Transferts des compétence mais surtout transferts d'impôts vers les collectivités. Je suis pour une Europe fédérale mais aussi pour une France fédérale.
Le seul point positif de la réforme territoriale est qu'elle a permis aux différentes régions de retrouver leur fierté et la conscience qu'il faut se battre pour exister culturellement, économiquement et politiquement. C'est le cas pour les lorrains, comme pour les ardennais, champenois et pour les alsaciens.
Je suis personnellement très attaché aux valeurs qui ont fait Strasbourg et notamment l’humanisme. Il m’est inconcevable de bafouer un peuple et une culture, c’est pourquoi je défend le bilinguisme et la défense de notre patrimoine en général et vivant en particulier.
Je suis responsable associatif dans la défense de l'enseignement des langues. C'est mon combat depuis des années et je compte bien utiliser mon expérience de terrain pour faire avancer ce combat.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question.
Hier comme aujourd'hui, les communistes ont toujours défendu les langues régionales. Ce sont des langues de France qu'il convient de promouvoir. L'alsacien n'y faisant pas exception.
Nous considérons que la pratique de l'alsacien est un enjeu démocratique dans la mesure où notre dialecte est parlé par un nombre important de personnes notamment en Alsace rurale et que faute d'une politique volontariste, le nombre de locuteurs réguliers se réduit comme peau de chagrin.
Nous voulons mettre en débat différentes pistes de travail autour de politiques éducatives ambitieuses sur ce sujet.
Par ailleurs, au delà de l'enjeu de richesse culturelle, tout à fait essentiel, la connaissance du dialecte peut également constituer un atout pour nos jeunes du fait de la proximité de l'Allemagne.
Nous pouvons de plus agir directement au sein du service public de l'audiovisuel. En effet, nous regrettons qu'au nom de l'austérité les émissions en alsacien aient vu leur place réduite au cours des dernières années.
Les langues régionales doivent disposer d'un budget conséquent. Cela suppose de rompre avec la logique des politiques d'austérité, en exigeant que l’État rétablisse les moyens financiers de toutes les institutions (école, Région, Département, service public de l'audiovisuel) jouant un rôle dans la mise en valeur des langues régionales.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour
Vous posez une question qui me tient à cœur.
En 2013, j'ai soutenu la création d'une collectivité unique entre la Région et les deux départements qui seule me semble permettre de réaliser de véritables économies de fonctionnement tout en permettant une véritable harmonisation des politiques publiques les rendant ainsi plus efficaces.
Le Fn s'est fortement opposé à cette réforme. Le PS Strasbourgeois aussi alors que celui du Haut-Rhin la soutenait.
Cette réforme n'a pas abouti suite à un référendum perdu dans le Haut-Rhin et pour lequel la participation ne fut pas exceptionnelle.
Pour autant, en 2016, je soutiens toujours la création de cette collectivité unique. Lors de la réforme territoriale menée par le gouvernement Valls sur demande de François Hollande, pendant qu'étaient élaborés sur le coin d'un table les contour de la grande région Alsace, Lorraine Champagne Ardenne, les mêmes permettaient uniquement par la loi, sans avoir recours au referendum, la création d'une collectivité unique pour la Corse. Le retour à un statut quo me semble en revanche impossible et pas souhaitable car je défends aussi l'idée de la simplification de millefeuille administratif dans lequel nos concitoyens ne se retrouvent plus.
J'estime que ce qui a été possible pour la Corse doit l'être pour l'Alsace et c'est pour cela que , si les strasbourgeois m'accordent leur confiance, je soutiendrai cette proposition défendues notamment par les députés Furst et Straumann.
Enfin, j'ai participé à la première manifestation de juin 2014 contre la fusion des régions, à celles qui ont suivi notamment celle du 10/10 ainsi qu'à la dernière qui s'est déroulée en avril dernier. Au cours de cette dernière mobilisation j'ai malheureusement découvert que les mouvements étaient récupérés par l'extrême-droite alors qu'elle a toujours été opposée à la défense de l'Alsace et de la culture régionale.
Sur la défense de la langue, son apprentissage passe d'abord dans les familles et ensuite à l'école. Beaucoup d'associations s'engagent fortement en réalisant un travail remarquable mais si les familles ne transmettent pas à leurs enfants les subtilités de l'alsacien, il perdra toujours plus de terrain.
Cela passe aussi par des politiques publiques efficaces. Ce que fait Justin Vogel avec l'OLCA va dans le bon sens.
Il faut également avoir recours à quelques symboles comme la mise en place de panneaux en Français et en Alsaciens aux entrées de Ville. J'ai d'ailleurs défendu la mise en place de tels panneaux à Strasbourg mais le débat Strossburi/Strassburg empêche la moindre prise de décision en la matière, Roland Ries ne voulant froisser personne...
Bien Cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour,
Je suis pour la préservation de l'envergure alsacienne.
D'ailleurs, nous sommes le seul parti politique, je suis le seul candidat à avoir distribué des tracts en alsacien.
J'estime, que la connaissance de la langue est source d'enrichissement d'une région.
Le bilinguisme est une richesse pour nous, elle permet de faire vivre notre culture.
La culture est la source du savoir et de l'histoire.
L'Alsace est une terre linguistique, cette richesse doit être renforcée et maintenue pour les générations futures.
Cordialement
Bonjour,
Permettez-moi d’utiliser mon joker. Je suis né aux Martis en Ariège, j’ai passé mon enfance à Coutainville et à St-Lô dans la Manche et mon adolescence à La Rochelle. J’ai suivi ma formation initiale à Paris et je suis entré dans la vie active à Toulon. J’ai ensuite suivi une formation complémentaire à Grenoble (Prep ENA) et j’ai été nommé à Montpellier puis à Charleville-Mézières après concours et ensuite à Marseille puis à nouveau à Montpellier. Enfin, victime d’une fatwa administrative, j’ai fini ma carrière dans un placard à Nîmes. La condamnation fut très lourde: 15 ans, c’est long, très long. De culture régionale je n’ai donc que la culture du Guide Michelin. Tout doit être fait pour défendre, sauver ce qui peut encore l’être (notamment les savoir-faire) et promouvoir les cultures régionales. Il convient cependant d’être prudent et ne pas tomber dans les excès de certains jusqu’au-boutistes comme les exigences linguistiques des Flamands ou simplement des formulaires administratifs.
AE3P est contre cette réforme territoriale comme nous étions contre la "suppression des départements". Il y 15 ans j’ai proposé de rapprocher les départements et les régions. Seul le poste de président de conseil général (PCG à l’époque) aurait été supprimé. Le président du conseil régional serait devenu l’ordonnateur des dépenses du département. Le département aurait perdu sa compétence générale et aurait été doté d’une simple compétence d’attribution (solidarité, collèges, routes, transports principalement). Les conseillers généraux auraient désigné leurs représentants au conseil régional (pour ne pas entraîner la construction de nouveaux hémicycles) le conseil régional aurait en outre été complété par des conseillers régionaux élus à la proportionnelle. Une modification constitutionnelle aurait cependant été nécessaire (art.72, al.5). Supprimer les PCG vous n’y penser pas! Seuls des "citoyens-députés" indépendants des partis politiques pourront imposer aux "députés professionnels" de se réformer de la sorte. Mais pour cela, encore faut-il être élu.
Le problème en France n’est pas dans les institutions de la Ve République mais dans les hommes qui accaparent tous les lieux de pouvoir à leur profit.
Votez pour moi. Rejoignez nous en 2017. Présentez-vous aux élections, votez pour vous, et ensemble, faisons la révolution dans les urnes
Bien cordialement.
Bonjour
Pour défendre la langue et culture alsacienne , nous proposons de doter la langue régionale d'un statut officiel, d'un cadre juridique qui la protégerait pour qu'on puisse s'adresser à l'administration dans sa langue maternelle. Nous soutiendrons également l'accès possible aux classes bilingues immersives pour tous les enfants qui le souhaitent. Enfin, nous voulons rapatrier la compétence éducative aux régions, comme en Allemagne, pour mieux enseigner le fait régional aux enfants des différentes régions de France.
Cordialement
Bonjour Jean
Le mariage forcé du « Grand Est » est plus le fruit de jeux politiciens au niveau national que la réelle prise en compte des aspirations des habitants des territoires concernés.
La taille, la réduction des coûts ne sont que des leurres. Les socialistes strasbourgeois qui n’ont pas tenté de bloquer cette opération et qui avaient déjà joué contre le référendum régional de 2013 portent une lourde responsabilité dans cette situation.
Aujourd’hui, tout le monde (notamment la droite) ou presque semble se faire une raison de ce choix contre nature. Les représentants régionaux du FN clament partout maintenant qu’ils veulent revenir aux anciennes régions mais c’est un parti jacobin et centralisateur.
D’ailleurs leur représentant s’était fait taper sur les doigts en 2012013 lorsqu’il avait exprimé son soutien au projet de fusion des collectivités alsaciennes (départ et région) dans une collectivité unique.
Cette dissolution forcée de l’Alsace s’est faite, sans consultation, en violation de la Charte européenne de l’autonomie locale comme cela a été constaté par le Conseil de l’Europe le 22 mars dernier.
L’apprentissage de la langue alsacienne passe d'abord dans les familles et à l'école en lien avec les associations. Il est important de mobiliser les familles et l’éducation nationale sur ce sujet. Les réalisations de l’OLCA sont intéressantes mais son action devrait être intensifiée.
L’éducation nationale ne joue pas son rôle et des programmes plus adaptés devraient être mis en place en particulier dans le primaire.
Guillaume d’Andlau
Que comptez vous réaliser durant cette courte année au sein de l'assemblée nationale ? Afficher la suite
Si vous avez la chance d'être à nouveau élu l'année suivante, quelles sont vos ambitions, vos idées, vos projets ? Replier
Bonjour Monsieur
Si je suis élu je prendrai part aux nombreux votes en séance, ainsi qu’à tout le travail de commission et de discussions. J’aurai aussi la chance de pouvoir plus facilement interpeller directement le gouvernement, et d’autres élu-e-s.
Soyons clair dès à présent: ce n’est pas un député d’une couleur différente qui fera basculer la majorité actuelle à l’Assemblée Nationale. Néanmoins très souvent chaque voix compte, et cette élection est aussi l’occasion d’envoyer un message. Si les citoyen-ne-s me font confiance, je saisirais toutes les occasions pour rappeler ce pour quoi les écologistes se mobilisent: la justice sociale et environnementale, la transition énergétique, l’égalité et la lutte contre les discriminations, un changement de paradigme économique, le partage du temps de travail, une meilleure protection de la santé des français-es et de l’environnement, etc.
Je m'impliquerais aussi sur les dossiers plus locaux et régionaux tels que: importants Fessenheim, taxe poids-lourds, GCO
Pour plus de détails, n’hésitez pas à vous rendre sur mon site (http://simon-baumert.eelv.fr) où vous trouverez notamment ma profession de foi !
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour,
Je mettrai cette année à profit pour réaliser la fonction originelle et presque oubliée d'un député: représenter son peuple.
Plusieurs millions d'électeurs patriotes ne sont aujourd'hui représentés que par deux députés: Marion Maréchal le Pen et Gilbert Collard.
Le déni de démocratie que l'UMP et le PS font perdurer en nous refusant une représentation proportionnelle me paraît d'une gravité sans nom.
Je saurai, le temps d'une année, faire entendre la voix de la France des Oubliés.
Cordialement
Monsieur,
Si j’ai la chance d’être élu, je compte interpeller dès les premiers jours le garde des sceaux concernant la situation des riverains de l’Elsau. Durant la campagne, je les ai rencontré à plusieurs reprise, j’ai même emmené Jean-Christophe LARGARDE, Député de Seine-st-Denis, sur place pour qu’il se rende compte de la situation et appui mon action.
Toute au long de ce mandat, d’un an, et si les électeurs m’accordent à nouveau leur confiance en 2017, je travaillerais pour redonner à Strasbourg et sa Région ce qui a fait sa force. Tout d’abord en défendant le rôle universitaire de Strasbourg. Ensuite en redonnant aux territoires les moyens de leurs actions, pour cela je militerai pour que le droit à l’expérimentation territoriale soit plus connue et utilisée. Enfin, je me battrai pour garder ce qui fait la richesse de notre région, le bilinguisme et l’ouverture sur nos voisins.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
On peut toujours rêver ! Merci.
AE3P estime qu’il faudra 3 législatures pour commencer à peser sur le Parlement. C’est cette longue marche que j’assigne à AE3P. Il y a peu de chance que j’y participe encore dans 15 ans mais je ferai tout pour. A 69 ans avec Jean-Claude Boussouf, 74 ans, nous lançons cette démarche pour les jeunes mais aussi pour venir en aide à une classe politique accrochée au pouvoir comme des arapèdes sur leur rocher et qui n’a de vision pour l’avenir que d’y rester accrochée.
Elu (avec une voix dans une assemblée de conservateurs de droite et de conservateurs de gauche, je n’irai pas loin), non élu, je continuerai à défendre l’ardente nécessité de limiter le renouvellement des mandats dans le temps pour faire émerger les hommes et les femmes politiques d’envergure dont la France a besoin.
Par contre, je ne me fais pas de souci, l’idée de conquérir les délibérants des assemblées politiques en s’engageant à ne jamais participer à l’exécutif pour imposer à ceux qui exerce le pouvoir les réformes qui leur feront mal (mal nécessaire) sera portée un jour par des citoyens élus qui siégeront aux côtés des députés professionnels. Ils formeront un Comité des sages ou un Comité de vigilance et de surveillance (peu importe le nom) qui sera là en permanence pour rappeler aux gouvernants que " Gouverner, c’est montrer l’exemple ".
Si vous regardez la démarche des autres candidats, ils sont tous dans une démarche de parti de gouvernement. Ils se pressent tous aux élections pour devenir chef. Il en faut et ce n’est pas une critique de ma part. Mais tout le monde n’est pas avide de pouvoir. C’est pourquoi à AE3P nous disons non. Il n’y a pas de fatalité au pouvoir et des citoyens doivent s’engager pour faire vivre notre démocratie. Pour cela, nous comptons faire émerger parmi nous les futurs députés qui seront réellement indépendants parce qu’ils ne sont pas attirés par les honneurs, parce qu’ils ne sont pas attirés par l’argent, parce qu’ils sont insensibles à la corruption… Des sages, cela existe.
Bien cordialement
Que pensez vous de la situation démocratique de la France ?
Bonjour,
La situation démocratique en France est bien évidemment préoccupante.
L’une des promesses du candidat Hollande était un renouveau démocratique avec l’instauration d’une part de proportionnelle et la reconnaissance du droit de vote des étrangers lors des élections locales. Ces deux promesses n’ont pas été tenues comme tant d’autres. Il s’agit là cœur du problème. Quelle crédibilité pouvons-nous encore donner à la parole politique ?
L’abstention est devenu le premier parti de France, la plus part des enquêtes d’opinion montrent une défiance vis-à-vis des personnalités politiques issues de chaque parti. Force est de constater la rupture des français avec leur classe politique.
Le recours au 49-3 pour la loi travail est également symptomatique d’une démocratie parlementaire à bout de souffle ou les intérêts partisans dépassent l’intérêt général. Ainsi, un texte minoritaire dans la société, à l’assemblée nationale, va être adopté en force, sans réel débat, sans discussion parlementaire. La rupture est double, entre les citoyens et leurs élus, mais aussi entre les parlementaires et le gouvernement. C’est inacceptable.
Localement aussi, la rupture est consommée, faute de réaliser de véritable consultation, les débats publics sont en réalité faussée et biaisée, servant de caution à des projets prédéfinis servant souvent les intérêts économiques avant ceux de nos concitoyens. On peut citer le projet de Grand Contournement Ouest, Notre Dame des Landes, Sivens, la liaison Lyon Turin..
Que faire ?
La réponse se trouve peut être du coté de l’Islande ou la démocratie participative a été mise en œuvre à grande échelle sous le mandat Jon Gnarr à Reykjavik. Ce qui a changé la nature du débat public. (http://www.laviedesidees.fr/Existe-t-il-une-exception-democratique-islandaise.html)
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Monsieur,
La France est un pays démocratique. Nous avons le droit de vote, nous avons la possibilité d’élire nos représentants politiques et de nous présenter à des élections.
N’oublions jamais que nos aïeux se sont battus pour que nous ayons le droit de voter. Je veux le rappeler au moment où l’abstention atteint des niveaux record.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
La France est un pays démocratique, mais qui vie un tournant, dans sa conception démocratique.
Le droit de vote, le droit d'aller et venir, le droit de s'exprimer, ne doivent pas être à géométrie variable.
Malheureusement, nous assistons constamment, à ce double degré de langage.
En 1789, la lutte contre les classes de nos aïeux était mener, pour que nous puissions tous vivre ensemble libre et égaux, sans, que certaines catégories de la populations soit mises au banc de la République.
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen nous le rappelle sans cesse.
Il est urgent, que nous puissions en France, pour la paix sociale, revenir à la définition littéraire de la démocratie.
Cordialement
Que pensez-vous du groupe terroriste PKK ? Les considérez-vous comme des terroristes ? Ont-ils le droit de manifester ?
Êtes vous favorable à une modification des annexes 8 et 10 de l'assurance chômage ? Afficher la suite
Les annexes 8 et 10 de la convention de l'assurance chômage établissent les règles concernant les indemnités de chômage pour les intermittents du spectacle. L'annexe 8 concerne les ouvriers et techniciens de l'édition d'enregistrement sonore, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio, de la diffusion et du spectacle vivant. L'annexe 10 concerne les artistes du spectacle : comédiens, musiciens, danseurs…
cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Intermittent_du_spectacle#Situation_budg.C... Replier
Monsieur,
Les intermittents du spectacle vivent souvent dans la précarité. Il me semble normal qu'ils soient protégés et que leur travail soit reconnu à sa juste valeur.
Les syndicats de salariés et les employeurs du secteur du spectacle sont récemment arrivés à un accord sur ce régime d’assurance-chômage spécifique.
Je m'en réjouis, même si cet accord doit encore être validé par le Medef.
Il faut donc rester vigilant.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
De part l'ADN du collectif #MaVoix, il nous est impossible de répondre à votre place. Dans le cadre de #MaVoix, ce sont les citoyen.ne.s qui vont s'exprimer un par un, une voix égale une voix, sur chacune des lois. A chaque opportunité, les citoyen.ne.s seront appelé.e.s à s'exprimer sur chaque décision à prendre, sur chaque loi à voter. Le/La député.e tiré.e au sort a pour mission de relayer les décisions prises par l'ensemble des citoyen.ne.s sur la plateforme de vote. Sur cette plateforme, les citoyen.ne.s auront aussi la possibilité de proposer des amendements, ou des propositions de loi. Elles seront elles aussi relayées par le/la député.e, après approbation par l'ensemble du collectif. A chacun.e donc de s'exprimer sur la plateforme et de faire entendre sa voix, pour que l'ensemble de nos voix soient relayées à l'Assemblée Nationale.
Cordialement
Monsieur,
Votre question touche la question des salariés intermittents du spectacle. C'est donc d'abord une question qui concerne les partenaires sociaux. A chacun son boulot.
Sur le fond, les dernières discussions des partenaires sociaux ont, semble-t-il, été bien reçues. Un projet d'accord a été signé les 27/28 avril dernier qui satisfait. J'ai même lu que le journal l'Humanité tourvait que cet accord « montre la voie » des autres négociations autour de l'assurance chômage !
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question.
En effet, dans sa marche à la dérégulation du droit du travail dont la loi El Khomri est le bras armé, le gouvernement français accepte, sur injonction du MEDEF, d’imposer un cadrage budgétaire comportant 800 millions d’euros d’économies sur le dos des chômeurs d’ici 2020. Pour les annexes 8 et 10, cela correspond à 185 millions euros d’économies.
Les artistes et techniciens intermittents du spectacle, qui représentent 4,1% des allocataires, se voient donc concernés par 23% du total des économies demandées.
Et la suite risque d’être encore plus dure puisque le nouveau code du travail prévoit la fin de la présomption de salariat pour les artistes.
Ceux-ci ont bien compris que leurs luttes s’inscrivent pleinement dans celles de tous les travailleurs pour exiger le retrait de la loi El Khomri.
Avec le PCF, je réaffirme mon soutien sans faille à la défense et à l'amélioration du régime des intermittents du spectacle, qui constitue un des atouts essentiels de l’existence même d’une politique publique de la culture. C’est l’avenir de l’art et de la culture qui est en jeu dans notre pays !
Je demande à ce titre au gouvernement qu’il sorte de sa prétendue neutralité, et qu’il cesse de soutenir le patronat dans sa volonté d'en finir avec le régime des intermittents du spectacle.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Candidat présenté par le PCF, membre du Front de gauche
Bonjour,
Nous partageons une grande partie des constats que pose ma Voix sur l'état de notre système et de notre classe politique.
En tant qu'écologistes nous portons une réforme du système pour aller vers une 6ème république et une plus grande implication des citoyen-nes.
Pour nous l'élection se fait aussi autour d'un projet et nous avons des propositions sur l'environnement, sur l'énergie, sur la santé environnementale, sur le climat et sur l'égalité des droits
Nous sommes conscient-es que toutes ces propositions ne sont pas forcément "majoritaires" pour l'instant (sortie du nucléaire, lutte contre les grands projets inutiles et imposés) mais elles sont essentielles à nos yeux pour sortir de l'impasse actuelle et nous poursuivons donc notre travail de conviction
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin