

Nous vous invitons à poser une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Une fois validée par l'équipe de modération, votre question sera envoyée au(x) candidat(s) que vous avez sélectionné(s) et apparaitra sur le site avec votre prénom/nom.
Si vous posez la question au nom d'une personne morale ou d'un collectif, nous vous remercions de l'indiquer à la fin de votre message.
Règles de modérationÊtes vous favorable à la sortie de l'euro ?
En dehors des Kougelhopfs, quel projet d'avenir pour Strasbourg et l'Alsace en tant que capitale européenne et région rhénane ? Afficher la suite
Un nombre de frontaliers un chute libre, une pratique de l'allemand en nette baisse, un rejet de l'Europe de plus en plus fort de la part des alsaciens. Où est passée l'Europe Alsacienne ? Replier
Bonjour
Strasbourg devra incarner l'Europe de demain: une Europe des coopérations, des Nations et des Peuples libres, aux antipodes de la bureaucratie antidémocratique et déconnectée des réalités de Bruxelles.
Notre capitale alsacienne devra jouer demain un rôle important dans la mise en place d'une Europe alternative, que nos concitoyens appellent de leurs voeux.
Cordialement
Monsieur,
Je vous trouve un peu réducteur dans la présentation de votre question!
Strasbourg, "Capitale européenne", ne doit pas être qu'une simple appellation mais bien une réalité. C'est en ce sens que j'ai fait plusieurs propositions et je m'y tiendrai, si je suis élu Député :
- Promouvoir l'installation du Ministère des affaires européennes à Strasbourg;
- Poursuivre la réflexion sur l'installation d'un Parlement de la Zone Euro à Strasbourg;
- Encourager le développement du Campus européen, qui vient d'être inauguré à Strasbourg, et pour lequel Armand JUNG s'était largement investi à la suite de l'idée énoncée par François HOLLANDE lors de son passage à Strasbourg en janvier 2014;
Et bien entendu, je m'investirai au sein de la Task Force présidée par Catherine TRAUTMANN.
Enfin, en tant qu'européen convaincu, je souhaite également que Strasbourg puisse accueillir des sommets européens et internationaux et j'inciterai le Gouvernement à choisir notre ville pour ces réunions.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour Christophe,
Vous avez des propositions sur ce sujet ? Vous avez envie que votre voix soit entendue ? #MaVoix, c'est votre voix. La démarche innovante proposée permet à ce que chaque voix soit entendue directement, loi par loi, amendement par amendement, sur une plateforme de délibération et de vote. #MaVoix envisage de porter les propositions de celles et ceux qui les formuleront et les débattront sur la plateforme qui sera dédiée à ces échanges. En effet, l'objectif n'est pas seulement de réfléchir et choisir les lois proposées par d'autres, mais également de porter les projets soutenus et co-créés ensemble autour des enjeux choisis. De même, porter à la connaissance des uns et des autres les enjeux autour d'une question, échanger pour élaborer des projets partagés peut permettre d'avancer constructivement avec tous. Remarque : ce n'est pas à priori le rôle d'un député que d'avoir un projet pour sa région en soit (mais plutôt les conseillers régionaux). Le découpage en circonscription permet seulement d'obtenir une représentativité sur le territoire pour nos députés. L'Assemblée Nationale écrit les lois du peuple français tout entier.
Bien cordialement
Monsieur,
Européen convaincu et ayant travaillé en Allemagne, je suis particulièrement sensible à cette question. Strasbourg souffre à mon sens de deux choses le peu de soutien des gouvernements successifs pour défendre Strasbourg Capitale Européenne et le manque de coopération avec nos amis d’Outre-Rhin.
Il est temps d’arrêter de se cacher derrière les traités et d’assumer le rôle européen de Strasbourg en se donnant les moyens de ses ambitions et en faisant pression sur le gouvernement, pour qu’il prenne une position forte et des engagements financier.
Strasbourg doit amplifier son rôle européen de manière offensive et pas uniquement défensive. Elle peut plus que d’autres s’inscrire dans cette Europe des peuples et des Régions au cœur du Rhin supérieur. Strasbourg doit être capitale européenne mais elle doit aussi devenir un modèle pour l’Europe et les européens. Elle peut le faire dans plusieurs domaines qui profiteront à tous. Je n’en citerai qu’un : l’enseignement des langues. Comment expliquer que cette ville ne puisse fournir à tous ses enfants et dans tous les quartiers des écoles bilingues ou trilingues ? L’apprentissage le plus précoce des langues devrait être une évidence, car source d’ouverture, de tolérance, de respect.
C’est un sujet où un député aura toute sa place pour arracher à l’Education nationale les moyens de construire l’Europe de demain. Et l’Europe de demain doit se voir à Strasbourg.
Je pense aussi que Strasbourg doit amplifier sa place dans le concert des Univesités mondiales. De l’invention de l’imprimerie par Gutenberg à l’Eucor-Campus Européen, en passant par ses désormais nombreux prix Nobel, Strasbourg a toujours été capitale de la science européenne. C’est un atout. Cette ville doit pouvoir redevenir une terre d’innovation, dans tous les domaines qui ont fait son ouverture et son humanisme : la science, le commerce, le dialogue inter-religieux, la culture.
Bien à vous.
Laurent PY
Bonjour
Je vous remercie pour votre question qui porte sur une question importante en particulier sur la pratique de l'allemand.
En effet, auprès des nos jeunes et des parents la mode est à l'Anglais ou à l'Espagnol mais moins à l'allemand. Pour des jeunes alsaciens, cela constitue un véritable handicap sur la marché du travail auprès de nos voisins allemands. Il suffit de regarder le taux de chômage dans le land voisin pour constater qu'il y a un véritable besoin en main d'œuvre.
Il n'y a pas que la barrière de la langue. Il y a aussi l'épineux problème de la formation professionnelle qui est plus développée et se pratique différemment en Allemagne que chez nous.
Je relève au passage que le taux de chômage chez les jeunes en Alsace du nord ou en haute alsace est plus faible alors qu'il est le plus fort à Strasbourg. 2 situations expliquent cette distorsion :
1) c'est à Strasbourg et sa métropole que le taux d'enseignement de l'allemand est le plus faible
2) c'est également sur notre territoire que le taux de l'apprentissage est le plus faible.
S'agissant du rejet de l'Europe, je ne partage pas totalement votre avis. Les alsaciens démontrent régulièrement leur attachement à la liberté de circulation et entretiennent de bons rapports avec nos voisins. Les dernières élections régionales ont d'ailleurs démontré que c'est en Alsace que les partis les plus opposés à l'Europe ont fait leur score le plus faible dans la très grande région.
Pour autant, il y un malaise sur la question européenne qui trouve ses origines dans sa construction et son élargissement qui se sont faits loin des peuples, en les associant faiblement. A cela je rajoute la faible lisibilité de la politique européenne. Pour beaucoup, se pose même la question : y-a-t-il une politique européenne ?
Pour conclure, non pour moi l'Alsace n'a pas vocation à devenir un musé à ciel ouvert célébrant le "kougelhopf" et les "cigognes".
Nous devons tout faire pour préserver nos entreprises et nos industries mais également tout faire pour en accueillir de nouvelles. La désindustrialisation à la quelle nous assistons impuissants depuis plus de 10 ans m'inquiètent car elle conduit notre région vers un chômage de masse alors qu'elle était épargnée jusqu'à ces dernier années.
Nous avons également vocation à accueillir des sièges de grandes entreprises.
Bref, la métropole Alsacienne à tous les atouts pour être une grande capitale associant à la fois respect des traditions tout en se tournant vers l'avenir en étant innovants mais aussi accueillants. Munich me semble constituer un bon modèle pour nous. Mais ce rayonnement ne dépend pas des parlementaires mais de la Ville et l'Eurométropole...
Bien cordialement
Jean-Emmanuel Robert
Bonjour
Merci pour cette petite touche de provocation.
Vous avez parfaitement raison, pourquoi notre cher Kougelhopfs ne nous représenterait pas d’avantage sur les rayons des boulangeries/pâtisseries de la « France de l’intérieur ». Avis aux entrepreneurs.
Je comprends votre pessimisme et inquiétudes. Si le dynamisme entrepreneurial des alsaciens n’est pas une légende, le clientélisme des politiques locaux qui freine le développement économique et social est une réalité.
Strasbourg et l’Eurométropole sont devenus expert en communication, et sont devenus de très grands utilisateurs de la méthode Coué. Tout va très bien Madame la marquise, tout va très bien …. alors que de nombreux indicateurs économiques et sociales sont au ROUGE !
Probablement vous qui êtes amoureux de notre ville et région (Alsace) avaient de nombreuses idées pour développer le rayonnement européen de Strasbourg et son maintien dans la concurrence acharnée entre métropoles pour attirer les talents et les entreprises.
Passionnés comme vous il y a des milliers d’autres, mais le système actuel de démocratie représentative ne leur donne pas la parole. Il faut aujourd’hui passer à la Démocratie Collaborative pour que les citoyens Co-élabore des projets et que les élus ne s’enferment pas dans une bulle d’auto satisfaction car les communicants ont réussi de les faire gagner la dernière campagne.
Sortons de cette surenchère d’illusion et de promesse non tenus, qui coûtent cher en impôts au contribuable et qui pénalise l’avenir des jeunes générations. Oser prendre la parole avec notre plateforme digitale de consultation et de co-élaborations de projets.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Faisons émerger un nouveau Monnet, un nouveau Schuman, un nouveau Spaak, un nouveau Adenauer et vous verrez que tout ira mieux. L’entrée de la Grande-Bretagne a marqué la fin du Marché commun. C’est maintenant l’Europe du chacun pour soi. L’Europe est au bord de la rupture. Le Brexit permettrait d’accélérer le processus et de procéder à une recomposition de l’Europe selon 2 niveaux d’intégration. A Bruxelles et à la Commission le " marché " de l’UE, à Strasbourg la construction politique d’un Fédéralisme européen dans les limites de la zone euro.
Cordialement
Bonjour
Nous ne sommes pas dans une vision passéiste de l'Alsace, réduite au folklore. Nous proposons de hausser le taux de classes bilingues à Strasbourg et en Alsace en général pour vivre pleinement notre dimension rhénane. Il faut davantage de classes bilingues immersives. Leur taux est d'à peine de 11 % à Strasbourg contre 15 % en Alsace, ces deux taux étant naturellement trop faibles.
Cordialement
Bonjour Christophe
L’Europe est à un nouveau tournant de sa vie.
La crise des réfugiés, le débat sur les travailleurs détachés montrent la profonde division entre certains pays. Il est temps de réfléchir sur ce nouvelles pistes comme le propose l’économiste Thomas Piketty.
L’Europe est importante pour Strasbourg mais arrêtons la philosophie de la ligne Maginot.
Il faut transformer plus fortement cette valeur symbolique en valeur économique. La création d’une maison de l’Europe ou d’une task force très sous-calibrées par rapport aux enjeux est le symbole de cette attitude. Le faible intérêt du gouvernement central et des partis pour le sujet (il suffit de regarder le choix des têtes de liste aux élections européennes (N Morano pour LR/ E Martin à la place de Trautmann pour le PS) ou qui occupe le poste de secrétaire d’Etat aux affaires européennes et non ministre ! pour s’apercevoir combien ce sujet est marginalisé en haut lieu.
Il convient de poursuivre de manière offensive la réflexion sur l'installation d'un Parlement de la Zone Euro à Strasbourg ; le développement d’un Campus européen ; et s’interroger sur l’avenir du parlement à Strasbourg.
Par ailleurs , nous sommes une région qui doit s’intégrer plus dans l’espace du Rhin supérieur. Arrêtons de perdre du temps pour chercher des points communs avec la Champagne-Ardenne et mobilisons-nous sur cet aspect !
Il convient donc d’encourager la pratique de l’allemand de façon systématique et s’inspirer de l’exemple du land de la Sarre pour le français.
Cordialement.
Guillaume d’Andlau
Que pensez-vous du mouvement “Ma voix” qui veut “hacker l’Assemblée nationale” en 2017 et faire élire des députés tirés au sort ? Afficher la suite
Cf http://info.arte.tv/fr/ma-voix-democratie-directe-en-avant-toute ? Replier
Bonjour,
Nous partageons une grande partie des constats que pose ma Voix sur l'état de notre système et de notre classe politique.
En tant qu'écologistes nous portons une réforme du système pour aller vers une 6ème république et une plus grande implication des citoyen-nes.
Pour nous l'élection se fait aussi autour d'un projet et nous avons des propositions sur l'environnement, sur l'énergie, sur la santé environnementale, sur le climat et sur l'égalité des droits
Nous sommes conscient-es que toutes ces propositions ne sont pas forcément "majoritaires" pour l'instant (sortie du nucléaire, lutte contre les grands projets inutiles et imposés) mais elles sont essentielles à nos yeux pour sortir de l'impasse actuelle et nous poursuivons donc notre travail de conviction
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour
Si la volonté d'avoir une assemblée nationale vraiment représentative du peuple est parfaitement justifiée, la méthode employée ici ne me semble pas pertinente.
Le fonction de député nécessite normalement un travail de terrain assidu associé à une certaine reconnaissance de la population pour ce travail. Si chacun peut prétendre accéder à cette fonction, il ne fait aucun doute qu'elle nécessite malgré tout une certaine préparation pour être réalisée efficacement.
Seule une élection législative avec une représentation proportionnelle intégrale permettrait de représenter justement l'ensemble de la population, d'éviter la confiscation malhonnête de pouvoir par l'UMPS comme c'est le cas actuellement et sans tomber non plus dans une "fantaisie électorale" hasardeuse.
Cordialement
Monsieur,
Ce mouvement doit tous nous interpeller.
Cependant, je considère que la fonction de Député n'est ni un passe-temps ni un CDD.
Le fait de tirer au sort un candidat qui n'est pas préparé relève du hasard et m'interroge.
Par ailleurs, je pense que lorsqu'on veut "hacker" l'Assemblée nationale, on ne s'y présente pas.
La Démocratie permet le choix de ses dirigeants et donne l'occasion à tous se de présenter à une élection.
C'est un principe essentiel, mais il ne faut jamais oublier, lorsqu'on est élu, de respecter les électeurs.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour Pascal,
Et vous qu'en pensez-vous ? Nous, nous y croyons car il nous semble temps que les citoyen.ne.s puissent prendre part aux décisions, puissent être impliqués, et s'impliquer, dans les décisions qui définissent leur cadre de vie. Le fonctionnement du système actuel nous semble biaisé par la relation au métier que de trop nombreux hommes ou femmes politiques ont tissé, se situant trop souvent à des années lumière des réalités vécues. Le tirage au sort offre une solution qui permet de ne pas glisser vers le carriérisme qui mine les engagements. Surtout, le tirage au sort offre à chacun une chance équivalente à celle des autres de se présenter et d'être élu. Au-delà de la croyance, d'ailleurs, c'est surtout une pratique et un engagement dans le réel, ensemble, les uns avec les autres, pour faire société qu'il nous semble essentiel de pouvoir articuler aujourd'hui. Pour #MaVoix, il s'agit donc de rééquilibrer la représentativité des députés et le tirage au sort semble le moyen le plus adéquat.
Bien cordialement
Bonjour
Contrairement à d’autre candidat, je ne pense pas que le mouvement « Ma voix » soit dangereux pour la démocratie et abaisse la politique. Au contraire, je pense qu’il y a un message à entendre et à prendre en compte.
Toutefois, en même temps,je trouve qu’assimiler le travail d’un député au simple vote d’un texte législatif est réducteur et caricatural. En effet comment ce mouvement agira-t-il en commission, ou lorsque des centaines d’amendements seront à examiner. Il serait aussi utile que ceux qui font des propositions médiatiques se renseignent plus sur la réalité du travail d'un parlementaire et cherchent de l'inspiration ailleurs en Europe.
Je pense qu’il doit être possible de trouver un compromis entre les vielles recettes de la politique de certains et l’expression directe proposée par « Ma voix » et ce compromis est le sens de ma candidature. La démocratie purement représentative doit évoluer. Il est nécessaire de faire en sorte que les Français soient plus et mieux associés aux décisions. Nous devons revenir à une société où les citoyens sont acteurs, où il s sont concernés et informés. C’est leur respect qu’on leur doit.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Le mouvement Ma voix est évidemment pleinement fondé à proposer sa candidature au suffrage citoyen. A ce titre, je respecte la démarche engagée par ce collectif.
Pour information, j'ai participé, au nom du PCF, avec d'autres membres du Front de gauche, au collectif qui envisageait en mars de construire une candidature citoyenne visant à élaborer sa démarche et son contenu politique par intervention directe des citoyens.
Cette proposition n'a pas pu aboutir, du fait des différents points de divergence et difficultés de méthode rencontrés.
Concernant la démarche proposée par Ma voix, si le principe de désignation des candidats par tirage au sort ne me semble pas à évacuer, malgré ses limites en termes de représentation politique dans le cadre des institutions actuelles, je m’inquiète réellement de l'absence de programme politique.
De même, je m’inquiète de la logique de vote par internet. Les études sociologiques montrent que la fracture numérique se conjugue avec les inégalités sociales, d'autant plus quant aux questions liées à l'implication citoyenne. De plus, cette logique de décision par sondage m'interpelle, dans la mesure où elle peut aboutir à une forte incohérence politique, et même être manipulée par l'engagement massif de groupes de pression qui voudraient influencer un vote particulier. Ainsi, au delà de l'apparent intérêt en termes de forme démocratique, qu'elle vision du progrès serait la notre si un sondage numérique venait à approuver par exemple le rétablissement de la peine de mort ?
Plus largement, j'observe que de nombreux candidats à cette législative partielle se concentrent exclusivement sur les questions de forme démocratique, évidemment essentielles, mais ne proposent rien ou presque sur le contenu des politiques à mener pour notre pays. Je le déplore.
Je crois au rôle des partis politiques pour construire du contenu politique, dans le cadre d'une implication directe des citoyens.
A ce titre, le PCF propose notamment une grande enquête citoyenne, qui a vocation à susciter le positionnement de 500 000 français sur des questions essentielles (austérité, progrès social, travail, écologie, institutions...), afin de construire un réel mandat populaire en vue des échéances de 2017.
Il me semble enfin surtout nécessaire d'agir sur le cadre institutionnel. C'est à ce titre que je soutiens, en lien avec le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, qu'il est urgent d'ouvrir la dynamique constituante d'une VIème République, afin de développer un cadre juridique organisant réellement le pouvoir citoyen du plus grand nombre, et portant l'ambition d'une autre société, d'égalité et de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour,
Le message est claire, le renouvellement politique doit avoir lieu.
Le mouvement "Ma voix" comme le PEJ et moi-même est, contre les politiciens qui monopolisent le scène politique, qui font de la politique un métier.
La politique, est avant tout se mettre en service des citoyens c'est être " serviteur, non seigneur".
Néanmoins, je doute de la pérennité de ce mouvement.
J'estime que tout mouvement, doit avoir l'appui d'un parti politique, ainsi, qu'une feuille de route, sur plusieurs années, et non uniquement, pour une seule échéance électorale.
La politique, ce n'est pas vendre du rêve.
Cordialement
Bonjour
Strasbourg expérimente pour ces élections législatives partielles « la version beta » du projet « Ma voix ». C’est une avant-première non espérée pour les animateurs de ma voix.
Cet exercice a fait un excellent « buz » dans les médias, aussi bien local que national, et a bien su surfer sur le mouvement de contestation citoyen « Nuit Debout ». On en avait tous besoin. Merci
Marc Philibert, bien rodé à la vie politique local et aux Partis, en écrivant sur le forum de mavoix le 15 janvier 2016 à 16 h 12 min (http://www.mavoix.info/2015/12/21/mavoix-direct-12/), pensait-il déjà aux législatives partielle de Strasbourg ?
« Bonjour je découvre le mouvement, c’est une bouffée d’oxygène, je pensais être seul, avec quelque amis, à raisonner comme vous. je suis partant pour lancer une action à strasbourg, j’ai besoin de conseil et d’appui, je dirige un centre social et j’ai un peu de compétence et de moyen logistique mobilisable a bientôt »
Le candidat représentant les électeurs de mon point de vue ne peut être ni homme de paille ni un figurant et son tirage au sort dans un chapeau va à l’encontre de ma culture citoyenne et d’acteur économique. Mon point faible ?
Daniel Gerber que j’ai rencontré pour la première fois à la commission électorale à la Préfecture, assure avec sérieux et conviction la mission qu’il a reçue et je lui souhaite personnellement beaucoup de succès dans ses engagements militantes.
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Ils veulent "hacker" l’Assemblée nationale et AE3P que je représente veut faire la révolution dans les urnes. C’est à peu de chose près la même chose, ce n’est qu’une question de vocabulaire. La classe politique est totalement discréditée. Leur parole est inaudible. Les citoyens cherchent des solutions pour sortir le pays de l’ornière. Les politiques cherchent des solutions pour être réélus .
Allez voir ma première intervention "Vous aussi prenez la parole" (http://ae3p.perso.sfr.fr/Laletr21.jpg), c’était le 31 décembre 1998. Tout y est. J’ai juste 20 ans d’avance sur Ma Voix. Pour le reste ce sont eux qui ont 20 ans de plus devant eux pour faire avancer leur propositions.
Je pense malheureusement que leur démarche est anticonstitutionnelle. "Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel".
S’il veulent faire avancer leur projet, ils auraient intérêt à suivre dans un premier temps ma démarche. Conquérir d’abord le pouvoir à l’Assemblée sur un projet limité mais consensuel pour ensuite imposer un bouleversement constitutionnel en abandonnant le régime parlementaire de représentation fondé sur la souveraineté nationale. Bien évidemment, à ce moment là, je ne serai plus d’accord avec eux car je suis un farouche défenseur de la Ve République qu’il faut faire évoluer avec la plus extrême prudence. S’ils y arrivent, ils pourront alors "ubériser" la vie politique avec l’instauration d’une nouvelle constitution fondée cette fois sur la souveraineté populaire.
Je compte sur eux en 2017 pour que un collectif élargi "Ma Voix et Ae3p" présente des candidats sur les 9 circonscriptions du Bas-Rhin.
Bien cordialement
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé d' "identité française", de "déchéance de nationalité". Que signifie, selon vous, "être français", aujourdui ?
Bonjour,
Etre français c'est porter des valeurs de tolérance et ne pas vouloir faire de notre pays une forteresse.
Pour moi entant qu'écologiste être français, c'est être riche de nos identités régionales qui montrent montre la différences de savoir être et de savoir faire dans nos territoires. Etre français c'est être riche de nos valeurs humanistes mais aussi d'être riche de tous les apports de nos immigrations qui font de notre pays, un pays riche de sa diversité.
Comme écologiste, je ne pense pas que seuls les Français-es ont le droit de choisir nos gouvernant-es.
C'est pour cela que comme député, je soutiendrais l'inscription, dans la constitution du vote des résidents étrangers aux élections locales.
Cordialement
Simon Baumert
Candidat Europe Ecologie
Bonjour
Être Français c'est déjà avoir des papiers d'identité français.
Au delà de cette exigence administrative, qui permet à des hommes et des femmes de toutes origines de s'assimiler à la communauté nationale sous certaines conditions, faire corps avec notre nation exige des efforts pour apprendre notre langue, notre histoire et notre culture afin de les aimer, de les transmettre et de faire ainsi partie intégrante d'une même communauté française.
Cordialement
Monsieur,
Etre français, c’est partager les valeurs de notre triptyque républicain : « Liberté – Egalité – Fraternité ».
Etre français, c’est être ouvert sur l’Europe, sur le monde.
Etre français, c’est aimer et valoriser notre culture, notre gastronomie, notre art de vivre…
La France, c’est ce pays vecteur de paix et de concorde, riche de ses diversités.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour
Pour acquérir la nationalité française il faut répondre à différents critères : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N111
Le seul bien commun et ce qui constitue le peuple français est la Constitution du 4 octobre 1958 : https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Constitution-du-4-octobre-1958
Que signifie être un citoyen français aujourd'hui? Le collectif #MaVoix essaye d'y répondre, essaye de mettre les citoyens français en mouvement, de faire l’expérience de la participation de tous à la constitution des règles de vie de notre société.
Cordialement
Monsieur,
En effet, les temps difficiles que notre pays a connu nous ont amené à nous interroger sur ce qu’est « être français ». Pour moi être français c’est partager un destin commun, une envie de construire ensemble l’avenir de notre pays, dans le respect des valeurs de la République et la possibilité d’offrir une chance de réussir à chacun.
Cette définition est simple : elle est historique, sociale, philosophique et morale. J'y rajouterai, et c'est mon sentiment personnel, j'ai une définition « amoureuse » de la France.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Malheureusement, ces dernières années, les questions identitaires ont été l'objet d'une surenchère dangereuse, avec pour effet de diviser la société française et de renforcer toujours plus l’extrême droite.
Ainsi, l'épisode de la déchéance de nationalité, fort heureusement abandonnée, a gravement fragilisé les valeurs de la République, sous-entendant qu'il pouvait y avoir deux catégories de français. Cette démarche nauséabonde, totalement absurde face aux dangers de type terroriste auxquels elle était censée être liée, aura au final simplement servi à légitimer l'idéologie du FN. Ceux qui, à droite puis dans l’exécutif PS, ont adopté ce registre ces dernières années portent une lourde responsabilité dans la situation politique actuelle.
Pour ma part, je suis fermement attaché aux valeurs de notre République, qui fonde la nationalité sur le principe de droit du sol, et qui ne distingue pas les citoyens en fonction de leur origine, de leurs croyances ou de leurs caractères personnels.
Il appartient à nos élus de respecter et défendre ces principes fondamentaux de la République. Il est également essentiel de veiller à ne pas sombrer dans l'opportunisme politique identitaire, extrêmement dangereux. Il convient enfin d'être porteur d'une haute idée de notre République, visant à progresser vers l'idéal posé par ses principes fondateurs : Etat de droit, démocratie et justice sociale notamment.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe,
Candidat présenté par le PCF, membre du Front de Gauche
Bonjour,
Pour moi c’est la même chose qu’hier, le produit d’une histoire, de la construction d‘un territoire par un Etat fort qui a donné un sentiment d’appartenance à une communauté de destin que l’on soit Corse, Alsacien, Breton, Catalan ou Berrichon, l’ensemble étant couronné par la République laïque, une et indivisible. C’était aussi le sentiment de construire avec nos voisins une nouvelle communauté de destin, européenne cette fois où le mot « commun » était le maître mot. Il a disparu. Seulement, l’Etat est devenu impuissant. Et comme si cela ne suffisait pas, la création de grandes régions où personne ne se reconnaît va participer du délitement du sentiment d’appartenance. Des langues régionales justement reconnues qui restent de la compétence de l’Etat alors que leur organisation doit se traiter localement... Quand on pense que les pays d’Afrique sous influence de la France enseignent mieux le français que les écoles de l’hexagone, on a du souci à se faire. Ajoutez à cela les flux migratoires sans précédents qu’ils soient intra-européens ou externes et des hommes politiques ambigus, quand ils ne jouent pas sur les peurs, les jeux dangereux de la stigmatisation ou de la provocation. Mais demain, si l’on ne prend pas les mesures fortes et claires, si l’on pousse les migrants sous le tapis ou dans des cités ghettos « être Français » ce sera le sentiment d’appartenir à une espèce en voie de disparition.
Bien cordialement.
Bonjour
Etre Français, pour nous régionalistes, cela signifie respecter l'altérité, prôner la solidarité entre citoyens et valoriser la liberté.
Cordialement
Bonjour Julien
Etre français c’est appartenir à une histoire commune qui s’enrichit chaque jour. Cela crée une mémoire commune qui doit permettre une vie collective avec des valeurs partagées et respectées de tous. Nous sommes aujourd’hui des républicains ou la Liberté, l’Egalité et la Fraternité constituent le socle de notre conception du vivre ensemble. La laïcité et l’ouverture sur le monde sont des valeurs qui sont venues plus tardivement complété notre triptyque des valeurs sacrées. Plus nous aurons l’assurance et la fierté d’être ce que nous sommes, plus nous sera facile d’être des acteurs responsables et constructifs, fidèles à nos spécificités régionales, pro Européens et actifs face aux crises internationales actuelles. J’ai souvent le sentiment que ce n’est pas les « autres » qui imposent quoi que ce soit, mais que c’est nous qui sommes incapables d’établir nos propres codes. La nature a horreur du vide.
Cordialement
Guillaume d’Andlau
Que pensez-vous ou comment justifiez-vous (concrètement si possible) du côut global de votre poste évalué à 1 près d'1 million d'€ annuel ? Afficher la suite
Cf http://www.observatoiredesgaspillages.com/2014/07/combien-coutent-les-de...
Le budget annuel des 577 députés de l’ Assemblée nationale s’élève à 564 millions d’euros pour l’exercice de leur mandat. Le budget annuel des 348 sénateurs s’élève quant à lui à 352 millions d’euros. Ainsi, un député coûte 978 000 euros par an aux contribuables, alors qu’un sénateur coûte 1,1 million d’euros par an. (source bfmbusiness.com)
Replier
Bonjour
Le Front National plaide pour une réduction notable du nombre d'élus et pour une réduction de leurs indemnités (pour les parlementaires, comme pour les élus locaux).
Cordialement
Monsieur,
Je sais qu'il est actuellement de bon ton de jeter en permanence l'opprobre sur les élus et de discréditer leur travail et je connais bien les "analyses" émanant des Contribuables Associés, auxquelles vous faites référence.
Permettez-moi tout d'abord de vous rappeler que je ne suis pas Député.
Par ailleurs, lorsqu'il est devenu Président de l'Assemblée nationale en 2012, Claude BARTOLONE a largement contribué à encadrer les dépenses des Députés et à réduire les frais de fonctionnement de l'Assemblée nationale.
Je connais bien René DOSIERE, Député de l'Aisne, qui, comme vous le savez, analyse depuis des années les dépenses de nos institutions. Il a récemment pointé du doigt le coût des anciens Présidents de la République. Je ne doute pas que ce sujet vous intéressera également.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Bonjour,
Le député #MaVoix n'est pas carriériste. Il a été tiré au sort pour représenter les citoyens, il n'est pas dans l'objectif financier de ce poste mais dans la volonté de se mettre au service de toutes les Voix. Le député #MaVoix s'engage à être présent 100% du temps parlementaire, ce qui vous en conviendrez, n'est pas toujours le cas. Enfin, en tant que citoyen #MaVoix, vous pourrez parfaitement vous exprimer et proposer des solutions qui seront relayées au sein du collectif d'abord, et de l'Assemblée Nationale ensuite, pour changer ce qui ne convient pas dans le système actuel.
Bien cordialement
Monsieur,
A regarder votre lien, un député perçoit, un salaire complété par diverses budgets liés à sa fonction. Je présume que le budget qui vous dérange le plus, est l’Indemnité de Frais de Mandat ou IFRM. En effet, l’utilisation de cette enveloppe est très opaque et certains députés ont été condamnés suite à des utilisations frauduleuses de cette argent public. Membre de l’UDI, je m’inscris dans les pas de Charles de Courson, député, qui depuis 2009 demande à ce que la Cour des Comptes puisse avoir accès et contrôler l’utilisation de cette indemnité.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour,
Mon parti (PEJ) et moi même sommes contre le cumul des mandats et pour la transparence de l'indemnité des frais de mandat.
D'ailleurs, comme ceci est indiqué dans mon programme, je suis pour la transparence ainsi que pour rendre publique ces dépenses.
S'agissant du coût moyen des députés oui, je considère qu'il faille révisé les dispositions législatives afin que cette contribution, puisse être indexée selon la conjoncture économique du pays.
Cordialement
Murat YOZGAT
Bonjour
Ce coût vous semble exorbitant ? Et donc du gaspillage ? D’où votre source de référence !
1 million d’Euros est le budget d’une bonne PME, avec le patron et ses collaborateurs.
Ce qui vous révolte, et que je peux le comprendre, c’est que pour ce budget de 1 million d’Euro, provenant des impôts, vous avez le ressentie que le député ne produit pas la Valeur Ajouté Démocratique auquel vous vous attendiez ou qu’il vous avait promis lors de sa campagne.
Avec la démocratie collaborative, le député qui vous représente et l’équipe de collaborateurs que vous aurez auditionnez et choisi collectivement sur la plateforme digitale, produiront 100% de la Valeur Ajouté Démocratique que vous attendiez.
Nous avons vu l’inflation des budgets mais pas celle de la productivité des élus et ses collaborateurs. Avec le cumul des mandats en nombre et dans le temps c’est un budget de figuration que le contribuable prend en charge et non de production de Valeur Ajouté Démocratique.
Regardons le cas de M Eric Elkouby, le Dauphin d’Armand Jung le député sortant, et le nombre de ses bureaux et assistants (à la Ville de Strasbourg, à Office de tourisme, au Conseil Général et à l’Assemblé Nationale) ! Est-ce qu’il produit plus de Valeur Ajouté Démocratique que de performance en figuration dans les différents hémicycles ? Voilà un bon indicateur de gaspillage !
Pacha MOBASHER
Bonjour,
Depuis 15 ans toutes les catégories de Français ont fait des efforts. Seuls les Grands patrons, la haute fonction publique et les Grands élus et quelques autres n’ont pas fait d’effort. Et que penser de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, qui embauche sa femme sur un emploi de membre de cabinet quand il y a plus près de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi dans les catégories A, B et C. Ses indemnités de président ne sont pas suffisantes pour la faire vivre? Ce ne sera pas ma manière de servir l’intérêt général. Elu, les indemnités des parlementaires seront baissées d’un quart avant toute étude approfondie de leurs besoins réels. Le cumul de retraites sera interdit. Les avantages consentis aux anciens Premiers ministres (circulaire Chirac-Jospin non publiée au JO) et aux présidents de la République en plus de leur retraite seront entièrement réexaminées. Pour en revenir au Parlement, les réformes institutionnelles réclamées par AE3P consisteront dans un premier temps à réduire à moins de 500 le nombre des députés (avec instauration une dose de proportionnelle de 1/5e environ) et à réduire d'un tiers le nombre des sénateurs.
Cordialement
Que propose l'UDI pour créer de l'emploi en France ?
Monsieur,
La position de l’UDI est claire, il faut donner sa chance à chacun de pouvoir réussir. En d’autre terme, il faut lever les contraintes et alléger les normes pour faciliter l’embauche et la création d’entreprises, commerces, etc.
Mon parti défend le contrat unique, un CDI pour tous aux conditions d’accès et de sortie facilitées. 87% des embauches se font aujourd’hui en CDD. Supprimer le CDD pour un contrat unique plus flexible permettrait de rassurer les entreprises mais également de lever les discriminations qui pèsent sur les personnes ne CDD (prêt, logement…).
Ensuite, nous pensons qu’il ne faut pas avoir peur de la révolution numérique qui arrive, mais au contraire s’y préparaient en adaptant notre code du travail et l’offre de formation des enseignements scolaire et universitaire.
La transition énergétique bas carbone qui s’opère doit également être l’occasion de créer des emplois qualifiés et non délocalisables. IL s’agit d’innover de manière à entrer pleinement dans une société post-carbone et d’économie circulaire.
Évidemment, je ne peux être complet dans ces quelques lignes qui me sont données.
Enfin, l'UDI est en train de travailler sur sa plate forme présidentielle et le sujet de l'emploi est évidemment central.
Bien à vous.
Laurent Py
Vos affiches sont de couleur violette et le logo du PS avec la rose est très peu visible, reniez vous les couleurs de votre parti ?
Monsieur,
Je n'ai jamais rien renié et certainement pas mon parcours.
J'ai adhéré au PS en 1992 et je me suis inscrit dans la mouvance de Michel ROCARD, mouvance que je n'ai jamais quittée.
Depuis 2011, année de ma première élection sur mon nom propre, j'utilise le violet pour mes documents de campagne car c'est une de mes couleurs préférées.
D'ailleurs, si vous êtes observateur, vous constaterez que je porte souvent des cravates de cette teinte.
Quant au logo du PS, il a toujours figuré sur mes affiches et mes tracts, toujours dans la même taille.
Ma campagne pour cette élection législative partielle s'inscrit donc dans la continuité.
Je ne suis cependant pas dogmatique. Je suis prêt à reconnaître les bonnes idées, d'où qu'elles viennent.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Ne pensez vous pas que les membres de la fonction publique sont surreprésentés en politique ?
Bonjour
Les membres de la fonction publique sont effectivement surreprésentés.
Le Front National est le seul mouvement d'ampleur qui tient à présenter des candidats de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles.
Cordialement
Monsieur,
Il est évident que les fonctionnaires sont souvent représentés, tout simplement parce qu'il n'y a pas de véritable statut de l'élu local et de l'élu national en France.
Un tel statut devrait protéger fonctionnellement l'élu durant son mandat.
Si je suis Député, je m'attacherai à défendre ce dossier, laissé en jachère depuis trop longtemps.
Bien cordialement,
Eric ELKOUBY
Monsieur,
Je suis d’accord avec vous, la fonction publique est surreprésentée en politique. Pour avoir travaillé dans le privé avant de la rejoindre, je sais quelles sont les difficultés auxquelles un salarié du privé doit faire face pour pouvoir prétendre à un mandat électif. Et cela est encore plus vrai pour une profession libérale. En effet s’engager dans une campagne, demande un investissement à temps plein qui n’est pas compatible avec une vie professionnelle, ce qui pour un salarié ou un libéral veut dire un risque parfois trop élevé à assumer.
Je pense que la politique doit être ouverte à chacun et c’est pourquoi si je suis élu je souhaite travailler à faciliter l’accès des salariés et des profession libérales au monde politique.
Je profite de votre question pour pointer l’inégalité de traitement entre les candidats durant une campagne :: un élus cumulant les mandants continue en effet à percevoir ses indemnités d’élus (qu’il soit conseiller municipal, adjoint au maire, conseiller départemental, assistant) tout en faisant campagne au horaires de travail s’’il le souhaite, alors qu’un candidat issu du privé, ou du public d’ailleurs, doit prendre congés ou renoncer à son salaire s’il souhaite faire campagne en journée.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre question.
Effectivement, les mandats électifs sont l'objet d'importants déséquilibres sociologiques, de différentes natures.
Je voudrais à ce titre poser la question autrement : la fonction publique n'est-elle pas multiple ?
Qu'y-a-t-il de commun entre un haut fonctionnaire formé dans les plus grandes écoles et participant aux conseils d’administration et un professeur des écoles ou une infirmière ?
Pour moi, c'est ici que se situe l'essentiel : pourquoi les classes populaires et les travailleurs en général sont-il si peu représentés en politique, et notamment à l'assemblée nationale ?
Je considère que la réappropriation du champ politique par la société ne passe pas par une opposition des salariés du public et du privé, mais par la résolution de la grave fracture sociale qui est à l’œuvre dans nos institutions et dans le débat public.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour monsieur,
Votre question touche à la représentativité socioprofessionnelle des élus. C'est évident qu'il existe un déséquilibre qui trouve son origine dans la question du statut de l'élu.
En effet, il est beaucoup plus risqué pour des salariés des contractuels, des cadres et même des chefs d'entreprise de s'engager en politique dans la mesure où les questions des cotisations retraites, de la couverture sociale et surtout celle du retour à l'emploi ne sont vraiment prises en compte pour les élus locaux. Du coup, le statut de la fonction publique - qui assure la sécurité de l'emploi et permet les disponibilités - aboutit à ce que davantage de candidatures en soient issues.
Le seul remède à ce déséquilibre passe par l'élaboration d'un véritable statut de l'élu qui ne sera possible que lorsque la France aura considérablement réduit son nombre d'élus qui sont plus de 600 000 actuellement.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour Emeric,
C’est entre autre pour cela que je me présente pour offrir une diversité des expériences professionnelles et personnelles aux électeurs. Il faut souligner néanmoins que ce ne sont pas les fonctionnaires qui sont surreprésentés mais bien plutôt les acteurs de la société civile qui sont sous représentés. Cela implique une révision du statut de l’élu. Quitter son travail pour un mandat électorale sans perspective de retrouver du travail à la fin du mandat est une situation bien différente que de pouvoir réintégrer la fonction publique automatiquement après un échec électorale. Les français sont soucieux du respect du principe d’Egalité. Il semblerait néanmoins que certains soient dans ce cas plus égaux que d’autres !
Bien cordialement
Guillaume d’Andlau
Pour les primaires de la droite quel candidat soutiendrez vous ?
Monsieur,
Comme vous le mentionnez il s’agit des primaires de la droite. L’UDI ayant décidé lors de son dernier Congrès de ne pas y participer, je n’y participerai pas et ne soutiens aucun candidat.
Je suis centriste et je crois que notre électorat peut se reconnaître à la fois chez Jean-Louis Borloo, Emmanuel Macron, NKM et Alain Juppé.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour monsieur,
Pour les primaires, je pense que le choix appartient d'abord aux électeurs et qu'ils n'ont pas besoin des consignes de vote des élus pour se décider.
Pour ma part, je n'ai pas encore fait mon choix définitif. Je l'ai déjà dis dans la presse, j'hésite entre Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy.
Maritchu Rall, qui est ma suppléante, s'est quant à elle engagée depuis plusieurs mois derrière Alain Juppé.
Quoiqu'il en soit, je soutiendrai le candidat qui aura été désigné par les électeurs de la droite et du centre.
Bien cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Que proposez vous pour défendre et promouvoir la langue et la culture alsacienne ? Afficher la suite
Que pensez-vous en général de la réforme territoriale et de la fusion des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne dans le cadre du "Grand Est" ? Merci. Replier
Bonjour Monsieur,
Par votre question, vous touchez à trois parties importantes de notre région : la langue locale, la culture locale et la définition de la région. Je vais vous répondre séparément pour chacun des points.
En ce qui concerne l’alsacien, il s’agit avant tout d’une langue uniquement orale, et qui intègre les spécificités de chaque village. Cette langue n’a de sens et de vie que par sa diversité au travers du territoire qu’elle couvre. Les expressions idiomatiques qu’elle intègre sont également spécifique à l’endroit où elle est prononcée. Tout cela la rend extrêmement belle mais également fragile. En effet, le seul moyen de la transmettre et de la perpétuer tout en la respectant pour ce qu’elle est, est de l’enseigner à l’oral. Ainsi les moyens que je préconise sont le renforcement du bilinguisme alsacien dans les crèches et les écoles.
La culture alsacienne, contrairement à la langue, ne réside pas uniquement dans un savoir oral qui doit être transmis pour exister. Elle est, entre autre, également présente fortement dans notre patrimoine. Des 200 châteaux qui dominent les Vosges, à la couleur des bâtiments en grès, en passant par les colombages, ou la Neustadt, le patrimoine alsacien est riche et valorisable autant culturellement que touristiquement. La préservation de ces édifices, et leur mise en valeur est l’un des moyens de préservation de l’héritage culturel alsacien. De plus, le développement et renforcement des actions culturelles dans l’ensemble de la région ainsi que dans l’ensemble des quartiers de la ville de Strasbourg contribuent activement à la création et à l’identification d’une culture alsacienne d’aujourd’hui. Cette culture alsacienne d’aujourd’hui, il me semble essentielle de la construire tous ensemble.
Enfin, pour ce qui est de la fusion des régions dans le cadre du « Grand Est », il s’agit d’une définition purement administrative. Il me semble essentiel de bien différencier cette définition administrative de la définition culturelle de la région. De la même manière, la Moselle et l’Alsace partageaient de nombreux points communs culturel et juridique (Droit local) sans pour autant faire partie de la même région administrative. Ainsi, avec le parti EELV je soutiens la fusion administrative des régions, bien que la carte ne soit pas celle proposée par EELV. En effet, cette fusion nous permet de constituer une région plus grande, à l’échelle de l’Europe, et qui aura un sens dans l’avenir que nous écrivons. Pour autant, je ne pense pas que la culture (ou le Doit Local d’Alsace Moselle) soit remise en question ou même mise en danger, ces derniers étant définis par les personnes vivant en Alsace.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Je vous adresse mes sincères salutations,
Simon BAUMERT
Candidat EELV pour la première circonscription du Bas-Rhin
Bonjour
Je me suis engagé à défendre, comme cela a été le cas lors des élections régionales avec Florian Philippot, notre dialecte, notre droit local et notre Concordat.
Par ailleurs je vous rappellerai que seule Marine le Pen promet un retour aux Régions historiques en 2017.
Concernant mon avis sur la fusion des régions, je vous invite à visionner mon intervention sur ce sujet au Conseil Régional en suivant le lien ci-dessous : www.youtube.com/watch?v=tc86sy586LU
Cordialement
Monsieur,
Pour mémoire, lorsque je travaillais aux côtés d'Armand JUNG, j'ai activement participé à l'élaboration du livre "Langues et cultures régionales : en finir avec l'exception française", co-rédigé avec Jean-Jacques URVOAS, alors Député du Finistère : https://jean-jaures.org/nos-productions/langues-et-cultures-regionales-en-finir-avec-l-exception-francaise
Par ailleurs, en tant que Conseiller général du Bas-Rhin, j'ai proposé et déposé en 2014 une Motion, adoptée à l'unanimité, pour inciter les Parlementaires alsaciens à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Je regrette fondamentalement que les Parlementaires de l'opposition aient sciemment fait échoué le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires proposé par François HOLLANDE et le Gouvernement en 2015.
Je vous précise que si je suis élu Député, j'aurai à cœur de défendre l'alsacien et la culture alsacienne et d'œuvrer activement en faveur de l'ensemble des cultures et langues régionales de notre pays.
Très cordialement,
Eric ELKOUBY
Et vous, vous avez un avis sur cette question ? La méthode de #MaVoix permet de faire entendre son point de vue jusque dans chacun des votes de l'Assemblée nationale sans passer par la mise en place de lourds lobbys inaccessibles pour la plupart d'entre nous et aux méthodes parfois contestables. Nous vous proposons un lobby citoyen.
Cordialement
Monsieur,
Une bonne réforme est une réforme travaillée, discutée, amendée pour être partagée et efficace. La réforme territoriale ne correspond à aucun de ces critères !
C'est évident qu'en 2017, il va falloir changer et remettre les pendules à l'heure. Il s'agit vraiment de rentrer dans une logique de décentralisation c'est-à-dire faire des transferts de compétence entre l’État et les collectivités pour donner aux vrais décideurs, ceux qui vivent au quotidien les difficultés, les moyens juridiques et financiers pour agir mais aussi agir vite. Transferts des compétence mais surtout transferts d'impôts vers les collectivités. Je suis pour une Europe fédérale mais aussi pour une France fédérale.
Le seul point positif de la réforme territoriale est qu'elle a permis aux différentes régions de retrouver leur fierté et la conscience qu'il faut se battre pour exister culturellement, économiquement et politiquement. C'est le cas pour les lorrains, comme pour les ardennais, champenois et pour les alsaciens.
Je suis personnellement très attaché aux valeurs qui ont fait Strasbourg et notamment l’humanisme. Il m’est inconcevable de bafouer un peuple et une culture, c’est pourquoi je défend le bilinguisme et la défense de notre patrimoine en général et vivant en particulier.
Je suis responsable associatif dans la défense de l'enseignement des langues. C'est mon combat depuis des années et je compte bien utiliser mon expérience de terrain pour faire avancer ce combat.
Bien à vous.
Laurent Py
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question.
Hier comme aujourd'hui, les communistes ont toujours défendu les langues régionales. Ce sont des langues de France qu'il convient de promouvoir. L'alsacien n'y faisant pas exception.
Nous considérons que la pratique de l'alsacien est un enjeu démocratique dans la mesure où notre dialecte est parlé par un nombre important de personnes notamment en Alsace rurale et que faute d'une politique volontariste, le nombre de locuteurs réguliers se réduit comme peau de chagrin.
Nous voulons mettre en débat différentes pistes de travail autour de politiques éducatives ambitieuses sur ce sujet.
Par ailleurs, au delà de l'enjeu de richesse culturelle, tout à fait essentiel, la connaissance du dialecte peut également constituer un atout pour nos jeunes du fait de la proximité de l'Allemagne.
Nous pouvons de plus agir directement au sein du service public de l'audiovisuel. En effet, nous regrettons qu'au nom de l'austérité les émissions en alsacien aient vu leur place réduite au cours des dernières années.
Les langues régionales doivent disposer d'un budget conséquent. Cela suppose de rompre avec la logique des politiques d'austérité, en exigeant que l’État rétablisse les moyens financiers de toutes les institutions (école, Région, Département, service public de l'audiovisuel) jouant un rôle dans la mise en valeur des langues régionales.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe
Bonjour
Vous posez une question qui me tient à cœur.
En 2013, j'ai soutenu la création d'une collectivité unique entre la Région et les deux départements qui seule me semble permettre de réaliser de véritables économies de fonctionnement tout en permettant une véritable harmonisation des politiques publiques les rendant ainsi plus efficaces.
Le Fn s'est fortement opposé à cette réforme. Le PS Strasbourgeois aussi alors que celui du Haut-Rhin la soutenait.
Cette réforme n'a pas abouti suite à un référendum perdu dans le Haut-Rhin et pour lequel la participation ne fut pas exceptionnelle.
Pour autant, en 2016, je soutiens toujours la création de cette collectivité unique. Lors de la réforme territoriale menée par le gouvernement Valls sur demande de François Hollande, pendant qu'étaient élaborés sur le coin d'un table les contour de la grande région Alsace, Lorraine Champagne Ardenne, les mêmes permettaient uniquement par la loi, sans avoir recours au referendum, la création d'une collectivité unique pour la Corse. Le retour à un statut quo me semble en revanche impossible et pas souhaitable car je défends aussi l'idée de la simplification de millefeuille administratif dans lequel nos concitoyens ne se retrouvent plus.
J'estime que ce qui a été possible pour la Corse doit l'être pour l'Alsace et c'est pour cela que , si les strasbourgeois m'accordent leur confiance, je soutiendrai cette proposition défendues notamment par les députés Furst et Straumann.
Enfin, j'ai participé à la première manifestation de juin 2014 contre la fusion des régions, à celles qui ont suivi notamment celle du 10/10 ainsi qu'à la dernière qui s'est déroulée en avril dernier. Au cours de cette dernière mobilisation j'ai malheureusement découvert que les mouvements étaient récupérés par l'extrême-droite alors qu'elle a toujours été opposée à la défense de l'Alsace et de la culture régionale.
Sur la défense de la langue, son apprentissage passe d'abord dans les familles et ensuite à l'école. Beaucoup d'associations s'engagent fortement en réalisant un travail remarquable mais si les familles ne transmettent pas à leurs enfants les subtilités de l'alsacien, il perdra toujours plus de terrain.
Cela passe aussi par des politiques publiques efficaces. Ce que fait Justin Vogel avec l'OLCA va dans le bon sens.
Il faut également avoir recours à quelques symboles comme la mise en place de panneaux en Français et en Alsaciens aux entrées de Ville. J'ai d'ailleurs défendu la mise en place de tels panneaux à Strasbourg mais le débat Strossburi/Strassburg empêche la moindre prise de décision en la matière, Roland Ries ne voulant froisser personne...
Bien Cordialement
Jean-Emmanuel ROBERT
Bonjour,
Je suis pour la préservation de l'envergure alsacienne.
D'ailleurs, nous sommes le seul parti politique, je suis le seul candidat à avoir distribué des tracts en alsacien.
J'estime, que la connaissance de la langue est source d'enrichissement d'une région.
Le bilinguisme est une richesse pour nous, elle permet de faire vivre notre culture.
La culture est la source du savoir et de l'histoire.
L'Alsace est une terre linguistique, cette richesse doit être renforcée et maintenue pour les générations futures.
Cordialement
Bonjour,
Permettez-moi d’utiliser mon joker. Je suis né aux Martis en Ariège, j’ai passé mon enfance à Coutainville et à St-Lô dans la Manche et mon adolescence à La Rochelle. J’ai suivi ma formation initiale à Paris et je suis entré dans la vie active à Toulon. J’ai ensuite suivi une formation complémentaire à Grenoble (Prep ENA) et j’ai été nommé à Montpellier puis à Charleville-Mézières après concours et ensuite à Marseille puis à nouveau à Montpellier. Enfin, victime d’une fatwa administrative, j’ai fini ma carrière dans un placard à Nîmes. La condamnation fut très lourde: 15 ans, c’est long, très long. De culture régionale je n’ai donc que la culture du Guide Michelin. Tout doit être fait pour défendre, sauver ce qui peut encore l’être (notamment les savoir-faire) et promouvoir les cultures régionales. Il convient cependant d’être prudent et ne pas tomber dans les excès de certains jusqu’au-boutistes comme les exigences linguistiques des Flamands ou simplement des formulaires administratifs.
AE3P est contre cette réforme territoriale comme nous étions contre la "suppression des départements". Il y 15 ans j’ai proposé de rapprocher les départements et les régions. Seul le poste de président de conseil général (PCG à l’époque) aurait été supprimé. Le président du conseil régional serait devenu l’ordonnateur des dépenses du département. Le département aurait perdu sa compétence générale et aurait été doté d’une simple compétence d’attribution (solidarité, collèges, routes, transports principalement). Les conseillers généraux auraient désigné leurs représentants au conseil régional (pour ne pas entraîner la construction de nouveaux hémicycles) le conseil régional aurait en outre été complété par des conseillers régionaux élus à la proportionnelle. Une modification constitutionnelle aurait cependant été nécessaire (art.72, al.5). Supprimer les PCG vous n’y penser pas! Seuls des "citoyens-députés" indépendants des partis politiques pourront imposer aux "députés professionnels" de se réformer de la sorte. Mais pour cela, encore faut-il être élu.
Le problème en France n’est pas dans les institutions de la Ve République mais dans les hommes qui accaparent tous les lieux de pouvoir à leur profit.
Votez pour moi. Rejoignez nous en 2017. Présentez-vous aux élections, votez pour vous, et ensemble, faisons la révolution dans les urnes
Bien cordialement.
Bonjour
Pour défendre la langue et culture alsacienne , nous proposons de doter la langue régionale d'un statut officiel, d'un cadre juridique qui la protégerait pour qu'on puisse s'adresser à l'administration dans sa langue maternelle. Nous soutiendrons également l'accès possible aux classes bilingues immersives pour tous les enfants qui le souhaitent. Enfin, nous voulons rapatrier la compétence éducative aux régions, comme en Allemagne, pour mieux enseigner le fait régional aux enfants des différentes régions de France.
Cordialement
Bonjour Jean
Le mariage forcé du « Grand Est » est plus le fruit de jeux politiciens au niveau national que la réelle prise en compte des aspirations des habitants des territoires concernés.
La taille, la réduction des coûts ne sont que des leurres. Les socialistes strasbourgeois qui n’ont pas tenté de bloquer cette opération et qui avaient déjà joué contre le référendum régional de 2013 portent une lourde responsabilité dans cette situation.
Aujourd’hui, tout le monde (notamment la droite) ou presque semble se faire une raison de ce choix contre nature. Les représentants régionaux du FN clament partout maintenant qu’ils veulent revenir aux anciennes régions mais c’est un parti jacobin et centralisateur.
D’ailleurs leur représentant s’était fait taper sur les doigts en 2012013 lorsqu’il avait exprimé son soutien au projet de fusion des collectivités alsaciennes (départ et région) dans une collectivité unique.
Cette dissolution forcée de l’Alsace s’est faite, sans consultation, en violation de la Charte européenne de l’autonomie locale comme cela a été constaté par le Conseil de l’Europe le 22 mars dernier.
L’apprentissage de la langue alsacienne passe d'abord dans les familles et à l'école en lien avec les associations. Il est important de mobiliser les familles et l’éducation nationale sur ce sujet. Les réalisations de l’OLCA sont intéressantes mais son action devrait être intensifiée.
L’éducation nationale ne joue pas son rôle et des programmes plus adaptés devraient être mis en place en particulier dans le primaire.
Guillaume d’Andlau
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre question.
Je suis favorable à une refonte complète des règles et institutions européennes.
La question monétaire est à ce titre significative : l'euro est aujourd'hui une monnaie administrée de manière anti-démocratique, sans réel objectif d'intérêt général, et est associé à l'existence d'un carcan austéritaire imposé aux différents pays membres, qui se traduit par de très graves souffrances sociales et qui aggrave le chômage.
Il est indispensable de repenser totalement les statuts et objectifs de la Banque centrale européenne, pour faire de l'euro une monnaie au service des peuples d'Europe, de l'emploi et des services publics.
A cet effet, il est nécessaire de construire un rapport de force politique qui n'hésite pas à mettre toutes les options sur la table, en se livrant comme priorité absolue et non négociable la sauvegarde des conditions de vie populaires et l'objectif de progrès social.
Bien cordialement,
Julien Ratcliffe