

En partenariat avec plusieurs journaux de la Presse Quotidienne régionale, nous avons mis un place un dispositif visant à soumettre aux candidats à l'élection présidentielle, 30 questions posées par les lecteurs de nos partenaires médias.
Ce dispositif s'articule en 3 temps :
- samedi 18 et dimanche 19 mars : les citoyens ont été invités à poser leurs questions sur le site des médias participant à l'opération
- lundi 20 et mardi 21 mars : nous avons sélectionné les 30 questions qui nous semblaient les plus intéressantes
- mercredi 22 mars : nous avons envoyé ces 30 questions aux candidats afin qu'ils y répondent. Ces questions ainsi que les réponses des candidats sont publiées sur les sites de nos partenaires.
http://www.courrierdelouest.fr/presidentielle-2017-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.courrier-picard.fr/17003/article/2017-03-14/les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/10/2533234-presidentielle-posez-vos-questions-aux-candidats.html
http://www.lavenirdelartois.fr/election-presidentielle-questionnez-les-candidats-ia0b0n200836
http://www.lavoixdunord.fr/128020/article/2017-03-06/les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.lemainelibre.fr/actualite/presidentielle-preparez-vos-questions-pour-les-candidats-10-03-2017-184060
http://www.nordlittoral.fr/21665/article/2017-03-06/election-presidentielle-questionnez-les-candidats
http://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/presidentielle-les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats-4831092
http://www.presseocean.fr/presidentielle-2017-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.sudouest.fr/2017/03/14/presidentielle-les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats-3276795-6121.php
http://www.rue89strasbourg.com/presidentielle-2017-questions-candidats-117155
http://www.rue89lyon.fr/2017/03/17/posez-vos-questions-aux-candidats-a-lelection-presidentielle
Samedi 18 et dimanche 19 mars, nous vous invitons à poser aux candidats une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Le mercredi 22 mars, l'équipe de la FACEP publiera et enverra aux candidats une sélection de 30 questions choisies pour leur intérêt, leur originalité et leur aptitude à éclairer le débat public.
Êtes vous favorable à la réforme de l'impôt à la source ?
Bonjour,
Non, je reviendrai sur cette réforme qui pénalise nos TPE/PME
Cordialement
Bonjour
La réforme qui est en train d’être menée est la bonne, il faut la mener jusqu’à son terme pour qu’elle puisse entrer effectivement en vigueur d’ici 2018.
Cordialement
Bonjour
Le prélèvement de l’impôt à la source est une véritable usine à gaz. Elle transfère une partie de la tâche du fisc à la charge des entreprises. Cela introduit de nombreux problèmes dans les relations entre l’employeur et le salarié, et est source de multiples litiges. De même, le risque est que l’année transitoire donne lieu à des tentatives d’optimisation fiscale. Pire, c’est une atteinte à la vie privée des Français. Cette réforme nécessitera beaucoup d’énergie pour de piètres résultats. Je veux donc l’annuler.
Cordialement
Bonjour,
Je suis opposé au prélèvement de l’impôt à la source car cela signifie que l’employeur devient le percepteur de l’impôt et qu’il aura effectivement à sa disposition toutes les informations sur le foyer fiscal du salarié. S’il connaît déjà le montant de son salaire, il ne connaît ni celui de son conjoint, ni l’existence d’éventuels autres revenus.
Seuls les salariés, les retraités ou les allocataires du chômage peuvent avoir leurs impôts prélevés à la source. Ils n’ont surtout aucun moyen d’y échapper. Les rentiers, les vrais, ceux qui vivent de leurs capitaux, de leurs actions, de leurs biens immobiliers, paient des impôts sur la base de leurs déclarations. Grâce aux cabinets d’avocats fiscalistes, ils ont de multiples moyens d’y échapper en toute légalité, sans parler de tous les paradis fiscaux qui prospèrent.
Cordialement
Bonjour,
Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. La retenue à la source qui contraindra les entreprises à prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés à partir de 2018 créera une complexité administrative supplémentaire. Cela entraînera une perte de temps et de possibles tensions sociales au sein de l’entreprise. C’est pourquoi j’inclinerai à supprimer la retenue à la source ou du moins à faire étudier comment elle peut être mise en place sans que l’entreprise soit assimilée à un collecteur d’impôt.
Cordialement
Êtes vous favorable à un seul régime de sécurité sociale (toutes branches confondues AT/MP, maladie, vieillesse/retraite et allocations familiales) ? Afficher la suite
Et ce, que les personnes soient fonctionnaire, salarié d'une entreprise de service public type EDF, député, artisan, salarié du privé, agriculteur, etc Replier
Bonjour,
En matière d’assurance maladie et d’allocations familiales, tous les Français bénéficient des mêmes prestations, quelle que soit leur activité. En revanche, il existe encore des différences pour la retraite qui ne sont plus justifiables. C’est la raison pour laquelle, je poursuivrai l’harmonisation des règles entre les régimes de retraite publics et privés. Quant aux régimes spéciaux d’entreprises, je les supprimerai pour les nouveaux entrants qui seront désormais affiliés au régime général, comme les salariés du privé.
Cordialement
Bonjour,
En raison du désengagement de l’Etat, seules 61,3% des dépenses de santé sont couvertes par l’Assurance Maladie Obligatoire : 88% des soins hospitaliers mais seulement 51% des soins courants.
De nombreux soins (dentaires, optiques, prothèses auditives) deviennent ainsi inaccessibles pour une partie de la population française peu ou mal couverte par les complémentaires Santé et non éligible à la Couverture Maladie Universelle, en particulier chez les retraités. Ainsi, selon une enquête de l’IFOP en 2013, 35% des Français ont déjà renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières.
Cette logique comptable, cette politique de rabot à la petite semaine pénalisant les couches les plus défavorisés de la population aboutissent à un mécontentement généralisé. Je veux revenir au principe fondateur de la Sécurité Sociale face aux abus et la défendre contre la privatisation progressive du secteur de l’assurance maladie.
Je veux réunir des Etats généraux de la santé avec tous les professionnels concernés pour bâtir un régime de Sécurité sociale unique, plus juste.
Cordialement
Bonjour
Je souhaite effectivement que tout le monde ait un accès égal à la sécurité sociale. A ce titre, je créerai un statut unique pour tous les actifs afin de dépasser la distinction entre salariat et travail indépendant. Je rendrai ce statut plus protecteur selon le degré de vulnérabilité des actifs, à partir du socle commun du droit du travail et de la protection sociale. J'améliorerai la couverture retraite complémentaire et la couverture accident du travail/maladie professionnelle des indépendants. J'équilibrerai les prélèvements sociaux afin qu’à revenus égaux, un indépendant et un salarié cotisent du même montant.
Cordialement
Bonjour
Je plaide pour une harmonisation progressive des régimes de Sécurité sociale, après négociations sur les spécificités de chacun. Tout cela ne devra pas se faire dans la précipitation car une réforme brutale provoquerait des déséquilibres trop importants.
Les régimes spéciaux feront l’objet d’un grand audit afin de distinguer ceux dont l’existence se justifie encore et ceux qui peuvent être réunis au sein du régime général.
Cependant, il ne faut pas précipiter les choses. On se souvient de la fusion des régimes de protection sociale des travailleurs indépendants qui a donné naissance au RSI, devenu interlocuteur unique en 2008. D’énormes problèmes et dysfonctionnements peuvent naître de ce genre de fusions de systèmes qui ne sont pas parfaitement comparable. Les choses devront donc être réfléchies afin d’éviter de léser les assurés sociaux.
À ce sujet, je proposerai aussi de garantir aux travailleurs indépendants la possible de s’affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur protection en leur accordant la possibilité de pratiquer l’auto-déclaration trimestrielle des revenus. Je prononcerai enfin une amnistie générale sur les arriérés du RSI car les indépendants n’ont pas à subir les choix politiques désastreux pris sous les gouvernements Sarkozy-Fillon et Hollande-Macron.
Cordialement
Bonjour,
La collectivité devrait assurer la gratuité de tous les soins pour tous. C’est un droit élémentaire. Je suis donc pour une sécurité sociale unique prenant en charge tous les soins sans ticket modérateur, sans avoir à recourir à des mutuelles ou complémentaires santé de plus en plus chères et livrées aux appétits du privé. Contrairement à aujourd’hui, le patronat doit intégralement indemniser les accidentés du travail et les victimes de maladies professionnelles : les salaires doivent être maintenus sans limitation de durée, l’appareillage et le recours à une tierce en cas de handicap doivent être intégralement pris en charge. Pas un seul travailleur ne doit être, comme actuellement, mis à la porte et condamné au chômage pour inaptitude à la suite d’un accident ou d’une maladie professionnelle. Je suis pour la retraite à taux plein à 60 ans et aux 37, 5 années de cotisations maximum et je dénonce ceux qui au nom d’une prétendue équité voudraient aligner tous les régimes de retraite vers le bas. Les difficultés financières de l’assurance maladie, des caisses de retraite sont une goutte d’eau en comparaison des sommes énormes que l’État débourse pour des secteurs bancaires ou industriels qui se prétendent en difficulté. Plus fondamentalement, il serait normal que tout le système de Sécurité sociale soit exclusivement financé en prenant sur les revenus accumulés par la bourgeoisie grâce au produit du travail et de l’exploitation des classes laborieuses. Que ces richesses servent à garantir la santé et les retraites de ceux qui en sont à l’origine, ce serait la moindre des choses !
Cordialement
Bonjour
Je suis pour une sécurité sociale universelle, couvrant toutes les branches et tous les régimes, non pas dans une logique d'économie financière par simplification et nivellement par le bas, mais pour donner un maximum d'avantages à tous.
Cordialement
La dette dépasse 2200 milliards et coute uniquement en intérêts plus de 41 milliards, à quelle date rétablirez vous l'équilibre budgétaire ?
Bonjour,
Pendant le quinquennat Hollande / Macron, le gouvernement a été incapable de conduire le nécessaire effort de rétablissement des comptes publics. Malgré un contexte favorable (taux d’intérêts, parité euro/dollar, cours du pétrole), le gouvernement n’a pas su en profiter pour réduire les dépenses publiques et favoriser le développement de l’activité économique. La dette atteint désormais des sommets et le chômage est au plus haut.
Je m’engage à une baisse de 100 Mds de la dépense publique qui permettra de ramener le niveau de la dépense publique à 50% du PIB en 2022, contre 56% actuellement. Plusieurs réformes structurelles seront mises en œuvre dès le début de mon quinquennat. C’est le cas de la réforme des retraites, qui portera à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite. Le passage progressif aux 39 heures dans les fonctions publiques permettra de réduire le nombre d’emplois publics de l’ordre de 500 000, sans diminuer la qualité du service public.
Mon projet est le seul qui permette de revenir à l’équilibre des finances publiques en 5 ans c’est-à-dire en 2022, et qui permette de commencer à rembourser la dette. Pas pour faire plaisir à Bruxelles : pour la France et pour nos enfants, car sans ces réformes de fond, nous perdrons un jour notre souveraineté, écrasés sous le poids de la dette.
Cordialement
Bonjour,
Les mesures radicales prises pour réaliser d’importantes économies et faire rentrer des recettes qui ne pèsent pas sur les forces vives dès le début du quinquennat permetteront d’amorcer dès 2017 la réduction des déficits publics, passant sous la barre des -3% en 2019 pour atteindre-1,2% en 2022.
Une gestion rigoureuse des dépenses publiques puis les effets positifs des mesures prises en faveur de la croissance rendent possible un rétablissement progressif de l’équilibre des comptes de l’Etat, notamment à partir de 2018 une baisse importante de la dette, qui chutera de 15 points sur le quinquennat.
La dette publique doit être ramenée sous la barre des 50% du PIB en 2022.
Cordialement
Bonjour
La priorité absolue est de relancer l’investissement pour plus tard réduire le déficit. Contrairement à l’idée reçue, diminuer le déficit public aujourd’hui, c’est se condamner à en avoir un plus fort demain. Quant au coût de la dette, il est aberrant que de l’argent quasi gratuit soit attribué aux banques commerciales par la BCE, alors que les Etats, pour construire des infrastructures, des biens d’intérêt général, doivent se financer au prix fort sur le marché.
Cordialement
Bonjour,
La dette publique est une préoccupation majeure. Elle a connu une lourde accélération depuis 10 ans. Le gouvernement Fillon a su créer 600 milliards de dette en plus de 2007 à 2012 alors même que M. Fillon nous assurait que l’État était en faillite en début de mandat. D’ailleurs, seuls 100 milliards d’euros sur ces 600 milliards s’expliquent par la crise financière selon l’OCDE. François Hollande n’a guère fait mieux puisque la dette publique sous son mandat aura augmenté de 300 milliards d’euros.
Il faut s’engager sur la voie de la réduction du ratio dette / PIB qui avoisine aujourd’hui 98%. Mon cadrage économique prévoit d’ailleurs une diminution du taux d’endettement de près de 9 points pour atteindre 89% du PIB en 2022.
Cependant, les politiques d’austérité mises en œuvre ces dernières années (matraquage fiscal, baisse de dépenses publiques essentielles sur la santé, la police, l’armée…) ont contracté l’activité et n’ont pas su rétablir les comptes publics. Pire, l’investissement public a été sacrifié pour des intérêts court-termistes alors qu’il s’agit d’un investissement rentable.
Il faut donc réaliser les économies qui n’ont pas été faites sur la mauvaise dépense publique. 80 milliards d’économies sans larmes peuvent être trouvées: 8 milliards sur la fraude sociale (qui coûte 20 milliards d’euros par an), 15 sur la fraude fiscale (qui coûte 4à à 60 milliards d’euros par an), 10 sur l’Union européenne (la France donne chaque année à l’UE 8 milliards de plus qu’elle ne reçoit, et la directive détachement coûte 2 milliards d’euros par an), 15 milliards sur l’immigration, 10 milliards par la réforme territoriale, 14 milliards sur les gaspillage dans la santé (par la vente des médicaments à l’unité, les médicaments génériques, le virage ambulatoire et numérique …) et plus de 5 milliards sur la délinquance.
Cordialement
Bonjour,
La dette publique n'a pas été faite au profit des classes populaires. Ce sont tous les cadeaux versés au patronat qui en sont responsables, ainsi que les milliards dépensés pour sauver les banques au moment de la crise de 2008, alors que c'était ces mêmes banques qui l’avaient provoquée.
La dette doit être remboursée par ceux qui en sont à l'origine, capitalistes et financiers. Ce ne sont pas aux classes populaires de rembourser une dette dont ils ne sont pas responsables.
Cordialement
Bonjour,
Le refinancement permanent de la dette française auprès de 18 banques internationales – elles-même sous perfusion monétaire de la BCE – est un cas d'école de l'occupation financière que je combats. Pour briser cet oligopole, je défends un retour au crédit souverain et une grande conférence internationele sur la dette sur le modèle de la conférence de Londres en 1953 qui a éliminé 66 % de la dette allemande, obstacle principal au redémarrage économique de toute l'Europe. Il ne faut donc pas seulement séparer les banques mais aussi trier les dettes pour en effacer la partie illégitime car résultant de simples spéculations.
Repartant sur cette base assainie, le système de crédit public que je mettrai en place en France orientera l'essentiel de la masse monétaire dans l'économie réelle (agriculture, industrie, recherche) et les projet qui amélioreront la productivité grâce aux technologies de pointe (robotique, numérique, nanotechnologies, 3D...). C'est la plus-value générée par cette intensification des activités économiques qui permettra d'assainir de façon structurelle les comptes publics.
Cordialement
Que proposez vous pour lutter contre les déserts médicaux en milieu rural ? Pourquoi de telles différences entre médecins et infirmiers ? Afficher la suite
Pourquoi les infirmières sont soumises à une réglementation pour l'installation et pas les médecins ? Replier
Bonjour,
Pour répondre à ce défi de l’accessibilité des soins pour les Français, je propose un choix clair : je veux donner la priorité à la médecine de proximité et faire confiance à celles et ceux qui font le choix de l’exercice en libéral. Ce choix de principe se concrétisera par un train de mesures d’urgence de lutte contre les déserts médicaux que j’appliquerai dès le début du quinquennat. Je n’ajouterai pas de nouvelles mesures coercitives en matière d’installation des professionnels de santé mais j’engagerai des actions pragmatiques, identifiées dans le cadre des très nombreux échanges et déplacements qui m’ont permis de construire mon programme santé.
Nous améliorerons, ainsi, le maillage médical du territoire en développant maisons médicales et structures de petites urgences. Afin de renforcer l’accessibilité des soins sur l’ensemble du territoire, nous franchirons un saut quantitatif et qualitatif dans la logique de soutien à l’installation dans les zones sous-dotées. Nous donnerons également une incitation plus forte à la réalisation de stages de formation en zones sous-denses en agissant à la fois auprès des maîtres de stage et sur la rémunération des futurs médecins qui effectuent leur stage dans ces zones et peuvent ainsi mieux découvrir des territoires dans lesquels ils souhaiteront s’installer. Je crois, par ailleurs, qu’une nouvelle étape doit être franchie pour inciter au partage de compétence entre professionnels de santé. Je n’oublie pas non plus l’accessibilité des soins Outre-Mer : je mets sur la table, comme vous le savez, des propositions fortes et concrètes pour faire de la santé Outre-Mer une priorité du quinquennat à venir. Pour lutter contre les déserts médicaux, nous aurons aussi à répondre présents pour relever le défi de la révolution numérique qui concerne notre société dans son ensemble et qui touche aussi massivement notre système de santé. Je souhaite que les activités de télémédecine puissent enfin être dotées d’un mode de financement stable afin qu’une offre de téléconsultation soit accessible dans chaque territoire d’ici à 2022. Cette évolution doit constituer une deuxième étape majeure après la clarification du régime juridique de ces activités qui avait été opérée en 2009-2010 alors que j’étais Premier ministre.
Cordialement
Bonjour,
Je veux assurer une offre de soins de proximité à tous les Français. C’est la raison pour laquelle je veux :
1. Augmenter le numerus clausus de médecins d’1/3 et atteindre 10 000 praticiens par an afin de retrouver à moyen terme un nombre de médecins diplômés suffisant sur l’ensemble du territoire.
2. Mettre en place des systèmes d’agrément stricts pour les médecins étrangers souhaitant s’installer en France et renforcer les contrôles des équivalences pour s’assurer de la compétence des praticiens.
3. Assurer aux médecins s’établissant dans les déserts médicaux de toucher des revenus plus substanciels (via des diminutions de cotisations d'URSSAF).
4. Remettre de l’ordre dans l’implantation des maisons de santé afin de s’assurer qu’elles couvrent correctement le territoire et ne créent pas de nouveaux déséquilibres.
5. Organiser et systématiser des consultations avancées de généralistes et spécialistes venant des zones bien dotées vers des zones sous-médicalisées, par exemple une fois par semaine, avec frais de fonctionnement et transport, pris en charge. Les conséquences seraient positives : économie de frais d’ambulance (3Mds € par an), maintien d’un haut niveau de compétences, moins d’allers et retours lointains pour les patients. Cette démarche est déjà lancée de manière empirique en Midi-Pyrénées et IDF. En parallèle, développer le système des camions mobiles de santé.
6. Permettre les délégations de compétences afin que les médecins puissent embaucher des collaborateurs et être les pivots d’équipes médicales.
En parallèle, je propose des mesures fortes en faveur des personnels infirmiers afin d’améliorer leurs conditions de travail :
- mieux considérer et mesurer la pénibilité du métier d'infirmier et créer des primes spécifiques récompensant leurs efforts ;
- renforcer la couverture sociale des praticiens de santé féminins en congé maternité et permettre une couverture sociale des accidents de travail ;
- revoir l’organisation de l’hôpital public. Nous devons associer les soignants à sa gouvernance et mettre en œuvre la déconcentration budgétaire par pôles et services.
Cordialement
Bonjour
Pour informer et inciter l’installation des professionnels de santé dans les déserts médicaux, nous créerons une « Mission nationale d’accès aux soins », dotée de larges prérogatives. Elle aidera à la création et au fonctionnement de 1500 maisons de santé pluridisciplinaires ainsi qu’à la pratique de consultations spécialisées avancées des hôpitaux dans ces territoires. Si malgré ces mesures incitatives, la pénurie d’offre de soins de premier recours devait perdurer, l’Etat prendra ses responsabilités en ayant recours si besoins à des médecins salariés. L’installation de médecins supplémentaires dans les zones déjà sur-dotées n’ouvrira pas le droit au conventionnement automatique par l’Assurance maladie. Nous favoriserons également, le développement de la télémédecine et le numérique en santé.
Cordialement
Bonjour
J’ai formulé plusieurs propositions fortes contre la désertification médicale, phénomène qui fragilise considérablement la santé de nos compatriotes en milieu rural :
augmenter le nombre de médecins formés en France en relevant de manière importante le numerus clausus d’accès aux études de santé, dans toutes les filières qui le nécessitent ;
développer les maisons de santé pluridisciplinaires, car l’exercice de groupe est un facteur d’attraction pour les professionnels ;
instaurer un stage d’internat dans une zone désertifiée qui pourra se faire à l’hôpital, mais aussi en cabinet libéral ou en maison de santé ;
permettre aux médecins retraités d’exercer dans une zone désertifiée avec des déductions de charge ;
permettre aux professionnels de santé de recruter du personnel médico-administratif avec des incitations fiscales, pour libérer du temps médical en libérant les professionnels de santé des charges administratives qui s’accumulent ;
créer un service civique de santé, sur une base volontaire et salariée, pour les jeunes médecins qui souhaitent exercer dans une zone sous-dense ;
favoriser la coopération entre les différentes professions, notamment par le biais de délégations de tâches lorsque cela est possible ;
de manière plus globale, les déserts médicaux sont souvent purement et simplement des déserts économiques, il faut redynamiser ces territoires par une politique d’aménagement du territoire et en relançant l’économie et l’industrie française.
Les médecins bénéficient effectivement d’une liberté d’installation, dont les infirmiers ne disposent pas. Je ne reviendrai pas sur cette liberté d’installation, car je pense que la coercition n’est pas la solution, en revanche vous l’avez vu ci-dessus je plaide pour une méthode incitative. Je plaide bien entendu pour une revalorisation de la profession infirmière, en concrétisation le statut d’infirmier clinicien, et en réactualisation la nomenclature pour permettre une juste rémunération des actes infirmiers en secteur libéral.
Cordialement
Bonjour,
Contre les déserts médicaux, je propose la suppression du numerus clausus qui a instauré une pénurie prolongée de médecins depuis des dizaines d’années. Et pour les médecins comme pour les pharmaciens qui font des études et apprennent leur métier grâce à l’argent public dans des facultés et des hôpitaux, je propose de réfléchir à un système permettant l’installations de médecins et de pharmaciens en fonction des besoins réels des populations et pas sur le simple critère du profit en s’installant dans des départements favorisés.
Il faudrait définir un certain nombre de priorités géographiques de façon à répartir au mieux les jeunes médecins sur le territoire, quitte à les aider pour leur installation.
Cordialement
Bonjour,
Je porterai à 10 000 le numérus clausus en médecine. Je renforcerai les incitations à créer des maisons de santé et à développer des structures interdisciplinaires (généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes, etc.) en milieu rural et périurbain. Il faudra également y intégrer des « maisons de garde », accessibles en semaine et en weekend pour traiter les petites urgences.
Le montant perçu par le médecin pour chaque patient pourra varier selon la zone d'exercice. Par exemple, les médecins s'installant en « zone déficitaire » bénéficieraient d'une augmentation de l'ordre de 20 % de leurs honoraires (pris en charge par la sécurité sociale).
Enfin, je stopperai les fermetures sèches d'hôpitaux et favoriserai au contraire les reconversions vers d'autres activités de soins, l'idée étant de s'appuyer sur des cartes établies non en kilomètres mais en temps d'accès aux soins, pour à la fois d'éviter les doublons, les fonctionnements avec trop peu d'actes et l'abandon de l'espace rural.
Cordialement
Que proposez vous pour améliorer la situation actuelle des agriculteurs en France ?
Bonjour,
C’est en pensant aux défis que doivent relever les entreprises agricoles que j'ai défini les orientations de mon programme : liberté d’entreprendre, allègement des charges et des contraintes, soutien à l’investissement, retour à des prix justes, revalorisation de la profession et considération pour les agriculteurs.
Je veux simplifier drastiquement le droit des entreprises agricoles, pour laisser les agriculteurs choisir librement la forme juridique de leur entreprise. Et je m'engage à mettre fin aux surtranspositions de la réglementation européenne.
Je réduirai de 35 Mds€ les charges et impôts pesant sur toutes les entreprises, et donc les entreprises agricoles, et J'instaurerai un sursis d’imposition lors de la transmission d'une PME aux descendants.
Je veux aider les agriculteurs à maîtriser les risques en faisant de la déduction pour aléas un "compte épargne aléas climatiques et économiques", alimenté librement pendant les bonnes années, utilisable en cas de pertes d’exploitation, et très simple d’emploi.
Je veux refonder la nouvelle PAC sur deux priorités : la gestion des risques et le soutien à l’investissement. Et je veux conserver son budget à l'euro prêt. Nous avons besoin d’une PAC puissante, ambitieuse, réactive, concentrée sur ses missions, dont les outils devront à la fois garantir la stabilité des revenus et couvrir les risques de marché.
J’attache par ailleurs une importance particulière aux distorsions de concurrence. Il faut que les produits agricoles et alimentaires retrouvent de la valeur, que les entreprises agricoles retrouvent des marges et des prix qui leur permettent de vivre, et qui bien sûr tiennent compte des prix de revient.
Il faut donc se donner deux objectifs : retrouver de la croissance dans les filières alimentaires et mieux répartir les marges ! Je m'engage à ce qu'il y ait une juste répartition de la valeur ajoutée entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution. Il faut rétablir un juste rapport de force, aujourd'hui au détriment de nos agriculteurs, grâce à une contractualisation équilibrée.
Cordialement
Bonjour,
Aujourd’hui, nos agriculteurs ne peuvent plus vivre de leur métier : une crise économique et sociale d’une ampleur terrifiante ronge un monde agricole en danger de mort : le recul du revenu agricole - selon la Mutualité Sociale Agricole, un tiers des agriculteurs a gagné moins de 354 € par mois en 2015 - entraîne une désaffection alarmante pour la profession, qui a perdu la moitié de ses effectifs en 25 ans. L'augmentation du nombre de suicides d'agriculteurs (un tous les deux jours) symbolise la mort de la profession elle-même.
Rien n’est perdu mais le redressement passe par des politiques radicalement différentes de celles qui ont été menées depuis 20 ans, notamment la suppression des quotas laitiers décidée pendant le mandat Fillon et appliquée par M. Valls.
Nous devons ainsi retrouver notre influence au niveau européen et mondial pour sauver l’agriculture française, soutenir et promouvoir une agriculture de qualité renouant ainsi avec une tradition en péril
A. Retrouver notre influence au niveau européen et mondial pour sauver l’agriculture française
1. Instaurer sur le modèle de l’exception culturelle une exception agricole à l’OMC et dans tous les accords commerciaux ! L’agriculture ne peut se réduire à la bataille des prix. Elle doit remplir d’autres exigences que l’OMC ne lui reconnait pas : assurer la sécurité alimentaire des populations, garantir la sécurité sanitaire des aliments, valoriser les territoires.
2. Renouer avec la PAC et ses 3 volets : préférence communautaire, prix garantis et quotas. L’Europe doit protéger son marché et n’autoriser que les importations ne faisant pas obstacle à la réalisation de sa politique d’indépendance alimentaire, en instaurant un mécanisme de droits de douane variables. Si nous ne sommes pas entendus, nous rétablirons une politique agricole nationale. Rappelons que l’agriculture française a les moyens de reprendre son indépendance : le montant attribué par l’UE au titre de la PAC (8 milliards ces dernières années), correspond à la contribution nette versée par la France au budget de l’UE. Ainsi en 2014, la France a versé 21 milliards d’€ au budget de l’UE et a reçu 13 milliards. (La contribution nette était de 9 milliards d’€ en 2013 et de 8,5 milliards d’€ en 2012)
3. Instaurer et maintenir au sein d’un tunnel « maximum-minimum » des prix garantis pour les grandes productions agricoles telles que les céréales, le lait ou les viandes, grâce à une régulation adaptée des productions et des marchés.
4. Refuser les traités transatlantiques – CETA, TAFTA - (ou les dénoncer s’ils venaient à être adoptés d’ici à la présidentielle) car ils déstabiliseront notre agriculture, généraliseront des mauvaises pratiques, (comme le poulet au chlore ou le bœuf aux hormones), et détruiront nos terroirs.
5. Exiger l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des produits ! Les consommateurs sont dupés par l’opacité créée par certaines marques qui utilisent des slogans pour cacher l’endroit où elles s’approvisionnent.
B. Soutenir une production de qualité
6. Soutenir une agriculture à la fois moderne et respectueuse des sols et favoriser les agriculteurs français, notamment ceux qui se tournent vers l’agriculture biologique, par la création et la promotion d’un label unique « Fait en France » pouvant aussi être décliné dans les départements « Fait en France – Nom du département ». Ce label permettrait d’identifier l’origine des produits français avec leurs normes et le savoir-faire local et de :
• Donner une visibilité aux entreprises agricoles et alimentaires françaises qui proposent aux consommateurs le « fait en France ».
• Permettre aux consommateurs, notamment les urbains éloignés des lieux de production, de trouver dans leurs rayons des produits de leur région ou de leur département.
• Toucher les 85 millions de touristes en visite chaque année en France.
• Favoriser les produits à l’exportation.
7. Privilégier les circuits courts dans le domaine agricole (la vente directe du producteur au consommateur ou la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire) afin de faire baisser les prix pour les consommateurs tout en augmentant les marges des producteurs. En outre, les circuits courts permettent d’éviter des dommages environnementaux pour la planète (consommation de carburant, émission de gaz à effet de serre).
8. Soutenir nos terroirs en incitant les collectivités publiques telles que les cantines scolaires à se fournir chez des producteurs locaux et à privilégier le bio français.
9. Interdire les OGM compte tenu des conditions dans lesquelles ils sont actuellement créés et mis en circulation mais ne pas s’opposer systématiquement aux avancées de la science.
C. Protéger nos agriculteurs et affecter un budget supplémentaire de 2 milliards d’euros par an sur l’ensemble du mandat
10. Permettre une validation plus souple des trimestres de cotisation vieillesse pour les femmes d’agriculteurs qui ont participé à l’activité de leur conjoint et permettre le choix des 25 meilleures années pour le calcul de la retraite des exploitants.
11. Restructurer la dette des agriculteurs surendettés en créant un fonds par lequel l’Etat serait prêteur en dernier ressort. Inciter les banques à financer leurs projets. A titre d’exemple, en cas de difficultés majeures, l’Etat rachète la dette et la rééchelonne.
12. Soutenir l’installation des jeunes agriculteurs. Si des progrès ont été faits ces dernières années en ce sens, il convient de poursuivre les incitations fiscales à l’intention de ces derniers et de leur assurer une visibilité suffisante de l’avenir par les réformes évoquées ci-dessus.
13. Créer les moyens juridiques de s’opposer à la vente de nos terres à des puissances étrangères qui ne partagent pas nos objectifs de politique publique.
14. S’appuyer sur le programme de l’EMB (European Milk Board) de responsabilisation face au marché pour le secteur laitier européen.
D. Simplifier la vie de nos agriculteurs et alléger leurs charges
15. Alléger les cotisations sociales agricoles qui pèsent sur nos exploitations et leur font perdre des parts de marché notamment vis-à-vis de l’agriculture allemande.
16. Mettre fin à l’accumulation des normes et des réglementations écologiques toujours plus absurdes ! Aujourd’hui, l’Etat demande aux agriculteurs de concilier deux impératifs inconciliables : faire face à la concurrence de pays ne respectant aucune norme environnementale et produire avec toujours plus de contraintes. Accompagnons au contraire nos agriculteurs, soutenons leurs initiatives visant des objectifs de qualité et de durabilité.
Cordialement
Bonjour
Notre modèle agricole doit être repensé pour se tourner davantage vers l'agroécologie et des productions biologiques, paysannes et locales. Je soutiendrai l’agriculture biologique à prix accessibles, pour protéger la santé des consommateurs et des agriculteurs, et j'interdirai progressivement les pesticides et les perturbateurs endocriniens dangereux.
Je défendrai les positions des agriculteurs dans les contrats avec la grande distribution, j’améliorerai leurs conditions de travail, l’accès aux soins et à leurs droits sociaux. Je défendrai une PAC qui prévoira des mécanismes de régulation des marchés et des risques et donnera une priorité aux petites et moyennes exploitations. Je m’opposerai aux traités de libre-échange (CETA et TAFTA) qui menacent nos préférences collectives et exclurai les services publics et l’agriculture du champ des négociations commerciales. D’autre part, les agriculteurs qui disposent d’un revenu inférieur à 2200 euros net bénéficieront automatiquement du RUE dès janvier 2018.
Cordialement
Bonjour,
Le bilan de la PAC est catastrophique. Depuis 1970, le nombre de chefs d’exploitation est passé de 1,6 million à 580 000 (une baisse de 60%). Selon la MSA, la moitié des agriculteurs vivent avec moins de 350 euros par mois... La situation est tellement tragique qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours. Et même notre balance commerciale de produits agricoles hors vin est devenue déficitaire.
Il faut d’urgence sortir de la logique de dérégulation poursuivie par l’Union européenne et leurs relais nationaux zélés. La fin insensée des quotas laitiers en 2015 a entraîné une concentration et a accéléré la disparition des exploitations agricoles. Des régions entières sont désertées du point de vue de la production laitière. Or, les quotas laitiers, malgré leurs limites, permettaient de freiner les effets de la concurrence sauvage.
Pour préserver l’avenir de notre joyau agricole, je propose de transformer la PAC en Politique Agricole Française. L’argent de la PAC est payé par le contribuable français. J’allouerai les mêmes sommes, soit 9,5 milliards d’euros directement aux agriculteurs français, sans passer par la case Bruxelles. L’enveloppe des aides agricoles restera donc la même, mais sera distribuée en fonction de critères servant les intérêts français et non plus décidés par Bruxelles. L’Union européenne a fait le choix d’aides découplées en fonction de la surface des exploitations en mettant fin aux prix minimums garantis décents, ce qui a contribué à faire disparaître de nombreuses petites exploitations et a pénalisé l’élevage.
De même, la grande distribution et les centrales d’achats qui occupent une position monopolistique exercent un chantage sur toute la chaîne de production. Il faut donc assurer une meilleure répartition de la valeur ajoutée entre distributeurs, producteurs et fournisseurs en renforçant le pouvoir de négociation des agriculteurs afin de leur assurer un revenu décent. Il est en effet inadmissible que le prix de rachat à l’agriculteur du litre de lait soit resté le même qu’en 2000, alors que le prix de vente en magasin a augmenté de 50% !
Nous devons enfin mettre en place un véritable patriotisme économique en privilégiant la consommation de produits français dans les cantines et restaurations collectives et en instaurant des protections intelligentes à nos frontières pour décourager l’importation de produits agricoles provenant de pays exerçant une concurrence déloyale insoutenable pour nos agriculteurs.
Cordialement
Bonjour,
Dans le monde agricole il y a les gros pour qui ça va très bien. Pour d’autres agriculteurs, la vie est dure car les revenus restent bien précaires pour garantir la survie de l’exploitation, voire la survie tout court. Car dans ce système capitaliste ce sont les plus forts qui imposent leur loi. Aussi, prendre sur les profits des gros céréaliers ou ceux de l'industrie agroalimentaire pour que petits exploitants aient un revenu décent pour vivre ne serait que justice.
En effet, de la production aux étals, qui empoche la différence ? Les petits agriculteurs comme les salariés ont intérêt à ce que la population contrôle les gros de l’industrie, du commerce et des banques pour imposer que les petits exploitants vivent de leur travail.
Il faut empêcher des groupes comme Lactalis de nuire, leur imposer la hausse du prix du lait payé aux producteurs et qu’aucun emploi ne soit supprimé, sous peine de réquisition.
Pour tous les travailleurs du monde agricole, ouvriers, saisonniers, techniciens, employés, il faut augmenter les salaires. On ne peut vivre décemment à moins 1800 € par mois. Contre la précarité, la flexibilité, l’intensification du rythme de travail dans le secteur agricole il faut embaucher immédiatement. Ce serait une mesure salutaire.
Cordialement
Bonjour,
Soumise à la concurrence déloyale d'autres pays, livrée à la rapacité des centrales d'achat et au « yoyo » des marchés, notre agriculture vit une terrible hémorragie avec le suicide de 2 producteurs par jour ! Il faut à tout prix :
- REPONDRE A L'URGENCE : Suspendre les dettes des agriculteurs en fonction des filières, des zones géographiques et au cas par cas. Supprimer les sanctions contre la Russie sous condition d'achat de nos surplus. Interdire la spéculation sur les denrées alimentaires.
- REGULER : Rétablir un prix plancher et un prix plafond par une politique de stockage publique. Rétablir des quotas de production. Réorganiser le marché commun dans une nouvelle Europe à 7 ou 8 et négocier directement d’État à État avec les pays émergents.
- ALLIER PRODUCTEURS ET CONSOMMATEURS : Aider les circuits-court, pour accroître les marges des producteurs. Augmenter le SMIC à 1700€ pour faciliter la consommation. Favoriser l'installation et défiscaliser la succession, pour favoriser l'investissement et conserver une agriculture indépendante des banques.
Cordialement
Que proposez vous pour le monopole de la délivrance des médicaments par les officines ? Nous, étudiants en pharmacie, nous nous posons des questions. Afficher la suite
A l'heure où les grandes surfaces font pression pour obtenir le droit de délivrer des médicaments (actuellement un monopole du pharmacien), que souhaitez vous instaurer ? De plus, que pensez vous d'ouvrir les capitaux des officines à des fonds d'investissements privés ? Aujourd'hui, seul un pharmacien peut détenir les parts d'une officine. Si ce monopole se brise, nous perdrons la seule possibilité de devenir entrepreneur ... Et nous devrons conseiller en fonction des pressions des investisseurs, ce qui serait désastreux pour les patients mais également pour nous ! Merci pour vos réponses. Replier
Bonjour,
Je suis favorable au maintien du monopole dans la vente des médicaments en pharmacie d'officine, car un médicament, quel que soit son mode de délivrance, reste un médicament et son utilisation n'est jamais anodine. Le monopole permet aussi, par le contrôle des installations, de garder un maillage des territoires pertinent ce qui est essentiel pour permettre un accès de proximité. Votre métier, celui que vous avez choisi par vos études longues et difficiles, doit rester le conseil et la prise en charge des patients. Il doit être reconnu et maintenu comme tel. Il n'y a en aucun cas lieu d’autoriser la vente de médicaments à ordonnance non obligatoire dans les grandes surfaces.
L'indépendance des pharmaciens passe par la détention de leur fonds et leur indépendance est une garantie de qualité et de proximité. La profession doit pouvoir évoluer en maintenant son indépendance et donc la maîtrise de ses capitaux. Le pharmacien doit rester majoritaire dans son officine pour rester le décideur.
Cordialement
Bonjour,
Je suis opposé à la vente de médicaments dans les grandes surfaces. Les médicaments ne sont pas des biens de consommation comme les autres. Les prérogatives des pharmaciens doivent être préservées, elles garantissent la confiance des Français dans notre système de soins. Je suis totalement opposé à l’ouverture des officines à des fonds d’investissement privés
Cordialement
Bonjour
Je suis opposé à la vente de médicaments en grande surface, car je n’y vois aucun bénéfice en matière de santé publique et que sur un plan plus philosophique, je pense qu'il faut savoir résister à l’extension infinie du domaine du marché, qui plus est lorsque cela touche à des domaines sensibles comme celui de la santé. Vivre en bonne santé est un droit qui doit être assuré par la puissance publique. Le médicament, comme la santé, n'est pas une marchandise, son prix ne peut pas être fixé par le jeu de l’offre et de la demande, sa délivrance doit demeurer strictement encadrée au nom de la santé publique et du maillage territorial.
Concernant l’ouverture des capitaux des officines à des fonds d'investissements privés, je tiens à rappeler que la réussite du système français de santé tient à ce que nous sommes parvenus à concilier libertés individuelles et une régulation collective suffisamment forte pour tenir à l’écart la marchandisation de la santé. Il convient de rappeler que la propriété du capital n’est pas neutre, elle influe sur les choix économiques et la pratique. Le pharmacien doit rester indépendant.
Cordialement
Bonjour,
Je plaide pour le maintien du monopole officinal pour la délivrance des médicaments, et je m’oppose fermement à l’ouverture de ces prérogatives aux grandes surfaces. Le modèle actuel fonctionne bien, il n’y a aucune raison qui justifie de le détruire ; le pharmacien d’officine est un professionnel médical, véritable acteur de premier recours, il est le seul à pouvoir dispenser le conseil adéquat au sein du cadre qu’est l’officine. Acheter des médicaments comme on achèterait un paquet de biscuits va à rebours du bon-sens, les biens de santé ne doivent pas être banalisés de la sorte. N’oublions pas que les problèmes liés à la prise inadéquate de médicaments entraînent chaque année 13 000 décès et 140 000 hospitalisations.
Je m’oppose également fermement à l’ouverture du capital aux investisseurs privés, il en va de l’indépendance du pharmacien qu’il faut défendre. Pour que le modèle actuel soit durable, il faut permettre aux pharmaciens de vivre de leur activité, et j’ai un projet ambitieux pour donner de l’oxygène aux PME. La rémunération des pharmaciens devra évoluer, car le prix des médicaments baissant, la rémunération assise essentiellement sur les marges décroît. Je plaide pour l’introduction d’une part d’honoraires à l’acte pour rémunérer les missions immatérielles que vous remplissez déjà, ou celle qui seront amenées à vous être octroyées : conseil pharmaceutique, conciliation médicamenteuse, préparation des doses à administrer, livraison des traitements à domicile, coordination du parcours de soins… Pour moi, le pharmacien d’officine est et restera un professionnel médical à part entière, et il doit être reconnu comme tel.
Cordialement
Bonjour,
Que des médicaments à ordonnance non obligatoire soient vendus dans des grandes surfaces, c’est une revendication déjà ancienne portée notamment par Leclerc. Et je sais bien que derrière cette demande, ce ne sont pas les intérêts des malades qui sont mis en avant. Alors je ne vois pas pourquoi on accorderait à ces géants de la distribution le droit de faire encore plus de profits.
Cordialement
Bonjour,
Je suis absolument opposé à la vente de médicaments en grandes surfaces, ce ne sont pas des marques de lessive ! La compétence du pharmacien est indispensable, il faut la préserver de toute influence commerciale excessive, c'est pour cela que je suis comme vous opposé à l'ouverture des capitaux des officines à des fonds d'investissement privés. Les scandales récents imposent en outre de réfléchir à un nouveau mode de rémunération des pharmaciens pour réduire leur dépendance à l'industrie pharmaceutique et à ses manœuvres financières.
Cordialement
Que proposez vous pour l'industrie ? Afficher la suite
Sans industrie, pas de services. Sans produits manufacturés, pas d'exportations. Le commerce extérieur de la France a atteint un déficit record en 2016. L'industrie, au coeur de la croissance économique, ne représente plus que 12% de la valeur ajoutée produite en France contre 20% il y a trente ans. En Allemagne, cette part s'élève à 23% selon Eurostat, l'office européen des statistiques. Comment ne pas y voir un lien avec le taux de chômage respectifs observé dans ces deux pays ? Replier
Bonjour,
L'industrie est la base de tout développement économique : je l'engage à œuvrer pour restaurer la confiance des industriels, qui pourront ainsi à nouveau investir, recruter, innover et exporter. Il faut avant tout une stabilité du cadre fiscal en ce qui concerne le Crédit Impôt Recherche et le sur-amortissement. Il faut une fiscalité de l'investissement refondue et un droit du travail qui encourage l'embauche. Le programme "Alliance pour l'Industrie du Futur" incitera les industriels à adopter les dernières technologies du numérique, et j'encouragerai nos jeunes à se former aux nouveaux outils industriels. Il faut enfin accorder aux PME exportatrices une avance remboursable par Bpifrance à hauteur de 100% des dépenses de prospection pour les soutenir lorsqu'elles se positionnent sur un nouveau pays.
Cordialement
Bonjour,
A l’approche des échéances présidentielles, de nombreux candidats redécouvrent les bienfaits du « Made in France » alors qu’ils ont tout fait pour inciter nos entreprises à produire à l’étranger : ils se sont liés à une idéologie mortifère incarnée par la commission « américaine » de Bruxelles, ils ont signé des traités de libre-échange inégaux, ils ont maintenu l’euro à une parité très élevée pendant de nombreuses années, ils se sont montré incapables de mener une politique industrielle et scientifique offensive tournée vers le monde de demain quand nos concurrents asiatiques ou américains investissaient des milliards dans les technologies du futur. Pire, ils ont bradé ou laissé sacrifier des fleurons du savoir-faire français : Arcelor, Alstom Energie, les activités d’électroniques de défense d’Airbus…
Les résultats de cette politique sont désastreux : 1,5 million d’emplois industriels ont quitté la France en 25 ans, notre déficit commercial bat des records : 4,5 milliards d’euros sur le seul mois de juillet 2016, 6,5 millions de personnes sont inscrites au Pôle Emploi.
A cette classe politique qui a abandonné nos entrepreneurs en rase campagne, qui saupoudre les aides au gré des vents et de la démagogie, je veux opposer une ambition, une constance et une cohérence.
Mon programme économique tourne autour de deux grands objectifs :
• Inciter à investir en France par des baisses substantielles de charges et d’impôts en faveur des chefs d’entreprise patriotes, ceux qui croient en la France et au Made in France avec quatre mesures clés
o Réorienter les 20 milliards d’€ du CICE vers des baisses de charges patronales en direction des entreprises exposées à la concurrence internationale.
o Créer un fond d’aide à la relocalisation doté de 10 milliards d’euros qui attribuerait des aides à l’investissement en échange d’une implantation de nature à rééquilibrer nos territoires
o Baisser de moitié le taux de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour les bénéfices réinvestis sur le sol français
o Réserver 75 % de la commande publique aux productions fabriquées en France et au moins 50 % à des PME françaises
• Récompenser le travail en donnant du pouvoir d’achat à ceux qui le méritent.
o Augmenter de 100 € par mois les 6 millions de retraités les plus modestes, mesure financée par la réaffectation des 8 milliards de notre contribution nette annuelle au budget de l’UE
o Augmenter les salaires nets de 10 % sans peser sur les entreprises, mesure financée par la lutte contre la grande fraude fiscale et sociale
L’enjeu est de libérer les énergies et de relocaliser un million d’emplois qualifiés et de créer un autre million d’emplois afin de financer le système social français.
Cordialement
Bonjour
Je rejoins l'analyse selon laquelle l'industrie reste un secteur d'activité majeur dont l'effet d'entraînement demeure puissant dans les services. Depuis près de 15 ans l'Allemagne a mené une politique non coopérative visant, en pratiquant la déflation interne, à capter les marchés et le pouvoir d'achat de ses partenaires européens. Ce n'est pas une stratégie viable si elle devait être menée par plusieurs pays à la fois. Enfin, il faut rappeler que le nombre très faible de jeunes allemands qui entrent sur le marché du travail explique une part non négligeable de la baisse du taux de chômage dans ce pays.
Notre responsabilité est aujourd’hui de sortir de toute urgence de l'austérité en relançant notamment l'investissement public. Maintenir l'austérité c'est continuer à voir se perdre des PME, des outils, des savoirs-faire industriels. A voir décliner notre potentiel de croissance et donc de production. L'urgence est d'épargner à l'industrie les effet délétères de l'austérité.
L'investissement public et privé est la clé de la relance et de la montée en gamme de nos activités industrielles. C'est pourquoi je lancerai un vaste plan d'investissement de 100 Mds consacré à la transition écologique. 50% de la commande publique sera par ailleurs orienté vers les PME implantées sur le territoire.
Ma conviction est que la transition écologique et numérique est une opportunité de renforcer l'activité et l'emploi industriels en France. Il faut la saisir et l'Etat finançeur, l'Etat actionnaire, l'Etat garant du respect de règles équitables s'agissant du commerce international doit redevenir une locomotive, un protecteur actif, pour toute l'industrie.
Cordialement
Bonjour
Il faut regarder la réalité en face : l’industrie française a été, avec l’agriculture, la grande sacrifiée des politiques européennes. Pour s’en convaincre il suffit de regarder les évolutions des productions industrielles dans divers pays de la zone euro. Avant la création de l’euro, les productions industrielles allemandes, françaises, espagnoles et italiennes croissaient à la même allure. De 2000 à 2007, elle a complètement stagné dans les pays du Sud, alors qu’elle a explosé de 22% en Allemagne ! L’impossibilité pour la France de corriger cet écart de compétitivité par la monnaie nous a conduits au désastre.
Les capacités de production manufacturière ont été siphonnées par l’Allemagne comme le rappelle l’économiste Patrick Artus. Le FMI confirme par ailleurs que l’euro est trop cher de 6% pour la France quand il est sous-évalué de 15% pour l’Allemagne. En clair, l’Allemagne peut vendre ses produits 21% moins cher que la France par la simple existence de l’euro. L’alternative pour corriger ce déficit de compétitivité serait de réduire les salaires de 20% (c’est d’ailleurs ce que rappelle l’ancien premier ministre espagnol M. Aznar dans un récent entretien).
Résultat, la France a perdu 850 000 emplois manufacturiers depuis 2000 et ses parts de marché des exportations françaises dans le monde ont chuté de 40%. Symbole de ce désastre, la production automobile a chuté de 1,5 million de voitures produites en 15 ans.
Quand Airbus veut vendre à la Chine, cette dernière exige qu’au moins 30% de sa valeur ajoutée soit produite localement. En revanche, l’entreprise chinoise Comac a fait certifier un clone de l’A320 et va pouvoir le vendre aux compagnies aériennes européennes sans aucune contrepartie… Quand les États-Unis ont estimé que la surproduction d’acier chinois entraînait une concurrence déloyale, ils ont décidé de le taxer à 522%. L’Union européenne ne le taxe elle qu’à 22% parce que les pays du nord de l’Europe ont refusé d’aller plus loin.
Il faut donc établir un véritable patriotisme économique aujourd’hui interdit par l’UE en retrouvant une juste compétitivité monétaire et en corrigeant les concurrences déloyales exercées par les produits issus de pays qui ne respectent aucune norme ou aucune éthique sociale par un protectionnisme intelligent.
Cordialement
Bonjour,
Ma préoccupation est de faire entendre les exigences des travailleurs, ceux de l'industrie comme ceux des autres secteurs, concernant leur emploi, leur salaire et leurs conditions de vie. Car sans travailleurs, pas de richesse créée, ni dans l'industrie ni ailleurs. La concurrence entre capitalistes ne concerne pas les travailleurs. Dans cette guerre économique, la seule préoccupation des patrons est d'accroître toujours plus leurs profits. C’est pour cela qu’ils ne cessent de supprimer des emplois, sans se soucier des conséquences sociales et des ravages provoqués par le chômage.
La seule préoccupation des travailleurs doit être de revendiquer un emploi et un salaire permettant de vivre dignement et correctement.
Pour que l'économie réponde aux besoins du plus grand nombre, il faudra que les travailleurs et la population imposent leur contrôle aux actionnaires.
Cordialement
Bonjour,
Réindustrialiser, cela signifie remettre au cœur de l'économie le travail humain productif et créatif, et non plus la priorité financière court-termiste, ce qui est l'essence de mon projet.
Je me bats pour que la France reprenne à la BCE le droit d'émettre du crédit, pour que la banque de france puisse créer et diriger les lignes de crédit nécessaires pour réaliser de grands projets décidés par les élus et les représentants des forces vives de la Nation. Concrètement, cela permettra de tripler les moyens de la BPI et d'injecter 100 milliards d'euros par an pour remettre en état nos infrastructures, le logement et financer des nouvelles filières de l'excellence industrielle française.
Parallèlement, je prévois de revaloriser l'enseignement professionnel, pour créer les métiers qui accompagneront la modernisation de nos usines (robotique, numérique, 3D...). Dans le cadre d'une augmentation de 20 % du SMIC et d'une baisse de l'impôt sur les sociétés à 25 %, je mettrai en place une TVA protectionniste augmentée de 3 points (sauf pour les produits de première nécessité) pour doper nos exportations. Ces trois mesures combinées ensemble permettront de recréer une dynamique de réindustrialisation au bénéfice de tous.
Cordialement
Que proposez-vous pour faciliter l'apprentissage quand beaucoup d'entreprises et collectivités refusent de prendre des apprentis ?
Bonjour,
Les fonds destinés aux emplois aidés, et souvent dépensés durant cette mandature de façon stérile, doivent être utilisés à aider les employeurs à investir dans la formation des jeunes en embauchant des apprentis. Renforcée par les mesures visant à permettre la réduction des charges pesant sur les entreprises, cette politique débouchera sur une augmentation du nombre d'apprentis. En parallèle, les fonctions publiques doivent aussi faire un effort important pour développer l'apprentissage.
Cordialement
Bonjour,
Je propose de doper l’apprentissage qui offre aux jeunes une formation duale, pratique en entreprise, théorique en écoles et viser 1 million d’apprentis à la fin du quinquennat. Les compétences acquises sont concrètes, opérationnelles et prisées des employeurs, elles favorisent une transition optimale entre la fin de l’apprentissage et le premier emploi.
Concrètement, je souhaite :
• Mettre en valeur les entreprises qui font l’effort de former des apprentis et créer un label affichable par les PME formant un ou plusieurs apprentis. Ce label facilitera l’accès aux marchés publics.
• Permettre d’adapter la durée et les horaires de travail des apprentis mineurs à l'horaire de travail de l'entreprise sur avis conforme du médecin du travail lors de la visite d'embauche : certaines entreprises se voient contraintes de renoncer à l'embauche d'un apprenti mineur en raison de l'impossibilité légale de faire coïncider les horaires théoriques et réels de travail.
• Alléger les contraintes pour le chef d’entreprise : désigner, à la signature du contrat, un interlocuteur unique chargé d'accompagner le chef d'entreprise pour toutes questions relevant de la gestion des absences, du transport, du logement et de l'hébergement ou des problèmes d'ordre plus généraux tels qu'un comportement inapproprié.
• Cibler les formations sur ceux qui en ont vraiment besoin (jeunes sortis du système scolaire et chômeurs de longue durée) et ainsi consacrer un budget plus important par personne formée.
• Créer un organisme régional ad hoc, incluant les régions et les partenaires sociaux, très au fait du monde du travail, qui assurera l’orientation des élèves.
Cordialement
Bonjour
Je développerai l'apprentissage, qui doit être perçu comme une voie d'avenir, parce qu'il permet une meilleure insertion professionnelle. Je défendrai les lycées professionnels pour qu’ils deviennent des voies d’excellence. La réforme impliquera la valorisation de la voie professionnelle par la facilitation des passerelles, un travail médiation avec les entreprises, l’accès prioritaire aux STS comme voie de formation de l’enseignement supérieur de prédilection pour les bacheliers professionnels, par le développement de l’apprentissage public par la comptabilisation des apprentis dans les effectifs des apprenants des lycées professionnels. Nous promouvrons les parcours mixtes entre les CFA et la voie professionnelle du lycée.
Cordialement
Bonjour,
Je propose d’abord que l’apprentissage soit possible dès l’âge de quatorze ans, car beaucoup de jeunes seraient davantage motivés par une insertion plus précoce dans le monde du travail. Il faut que l’État montre l’exemple et prenne ses responsabilités : il sera donc obligatoire pour les collectivités d’embaucher des apprentis.
Les entreprises bénéficieront d’avantages particuliers lorsqu’elles prendront des apprentis.
Je revaloriserai les filières professionnelles avec la création de filières d’excellence qui formeront des jeunes de haut niveau et le développement de l’apprentissage fera l’objet d’une grande campagne nationale.
Cordialement
Bonjour,
Tant qu’il n’y aura pas les moyens financiers, humains, matériels nécessaires, l’éducation et la formation professionnelle continueront de se dégrader. Cela vaut aussi pour l’apprentissage. S’il est vrai que pour former des électriciens, des mécaniciens ou des puéricultrices, une formation pratique est indispensable, pour les employeurs c’est intéressant puisque les apprentis ne touchent qu'une fraction du SMIC. Les entreprises ne versent aucune charge sociale et bénéficient de plus d’un crédit d’impôt représentant 3 à 4 mois de salaire de l'apprenti. Nous pensons que le patronat devrait payer un salaire plein et entier aux apprentis. Quant à la formation des jeunes sur le terrain, elle devrait être la règle, à condition qu’ils ne soient pas utilisés et exploités comme une main d’œuvre à bon marché, qui doit souvent faire les tâches les plus ingrates... et les moins formatrices.
Cordialement
Bonjour,
Je propose de réorganiser l'apprentissage et l'alternance, ce qui sera rendu possible avec l'arrivée dans les CFA d'élèves sortis de troisième sans avoir été « largués » au cours de leur parcours précédent. Chaque élève pourra dès lors bénéficier d'un suivi personnalisé par son formateur, qui ne sera plus accaparé par des tâches de rattrapage. Mais avant d'établir des dispositifs, il faudra étudier avec les entreprises l'état de leurs besoins et les types de formation correspondants. Je veillerai à ce que toute formation aboutisse à une vraie qualification et ne serve pas à un simple ajustement du marché du travail.
Une information à jour sera systématiquement donnée sur les filières qui sont bouchées et celles offrant des possibilités (tout le domaine du data et, demain, de la politique spatiale et de la mer).
Cordialement
Que proposez vous pour l'éducation de nos enfants ? Afficher la suite
Actuellement on essaie d'en faire des singes savants sans tenir compte de leur personnalité. Nous ne leur apprenons pas à être des citoyens du monde, ils n'ont pas le droit d'être curieux, ils doivent rentrer dans le moule alors qu'ils ont des histoires de vie parfois aux antipodes. Et ce qui me désole, c'est qu'ils n'ont aucune confiance en eux, ils ne rencontrent que très peu de bienveillance au sein du système éducatif. Pourquoi ne pas repenser la formation des enseignants afin qu'ils considèrent leurs élèves autrement qu'à travers des grilles de notation...? Replier
Bonjour
Au collège, les enseignements qui diversifiaient les parcours des élèves pour tenir compte de la variété de leurs aptitudes et capacités (enseignement de l’allemand, enseignements des langues anciennes…), seront à nouveau offerts aux élèves. De même l’accès à l’apprentissage, c’est-à-dire à une formation par alternance, sera rendu possible dès l’âge de 15 ans. La formation des enseignants est un grand échec de ce quinquennat. Il faudra complètement la reprendre, en lui donnant un aspect plus concret et en apprenant aux futurs enseignants à développer les qualités qu’il y a en tout enfant.
Cordialement
Bonjour,
Il est absolument nécessaire de susciter l’éveil et la curiosité des enfants. Néanmoins la priorité demeure, ne l’oublions pas, de mieux former et mieux rémunérer les enseignants.
L’enseignement traverse aujourd’hui une crise profonde de recrutement. Salaires insuffisants, conditions d’exercice parfois catastrophiques, mutations douloureuses, manque de respect généralisé, rien n’incite réellement les meilleurs éléments à s’orienter vers les métiers du professorat. A tel point qu'à certains concours, il y a moins de candidats que de postes à pourvoir et que se généralise le recours à Pôle Emploi pour y recruter au rabais des vacataires sans aucune compétence spécifique !
Les professeurs des écoles bénéficieront d’une formation spécifique polyvalente, au sein d’instituts pensés sur le modèle de ce que furent autrefois les Ecoles Normales. Ils y seront recrutés à Bac + 3, sur concours et sur programme national, le temps pour eux de déterminer s’ils ont ou non la vocation, étant entendu qu’on ne fait pas ce métier par défaut et par dépit, mais par vocation et par goût.
Pour le secondaire, il faut proposer sur concours à Bac + 1 ou Bac +2 une bourse mensuelle égale au SMIC, et l’obtention a priori de l’écrit du concours de recrutement (CAPES et Agrégation), en échange d’un engagement décennal à servir l’Education nationale : c’étaient les conditions des IPES (Instituts de Préparation aux Enseignements du Second degré), créés en 1957 et mis en œuvre sous De Gaulle (et supprimés en 1979) et qui ont permis le recrutement rapide des enseignants nécessaires aux enfants du baby-boom.
Par ailleurs les enseignants doivent être préalablement formés à la maîtrise des savoirs qu’ils auront à transmettre. C’est en maitrisant parfaitement ce que l’on enseigne que l’on peut répondre aux questions des élèves, qui sont souvent plus complexes que leur niveau le laisserait penser.
A formation savante, rémunération adéquate. Sans un effort très significatif en début de carrière (au moins 35% de plus en commençant, pour arriver à un premier salaire tournant autour de 2 000 € nets), nous n’attirerons pas dans ce métier les étudiants capables et motivés dont nous avons besoin.
Les salaires des enseignants français sont parmi les bas du continent. Pourquoi ne pas aligner progressivement leur rémunération sur celle de leurs homologues luxembourgeois ou allemands, qui gagnent exactement deux fois plus ? De même, traitement et primes doivent davantage prendre en compte niveau de qualification et d’enseignement, implication, plus ou moins grande difficulté des conditions de travail.
Ces réformes peuvent se faire à moyens constants. Il suffit de réduire les postes de l’administration centrale et certaines missions d’experts, de supprimer les enseignements ou les occupations ludiques.
Cordialement
Bonjour
Notre monde change, le système éducatif et les méthodes pédagogiques aussi. Nous souhaitons accompagner ce mouvement.
C’est pourquoi nous mettrons en œuvre un grand plan de formation continue des enseignants pour leur garantir les moyens nécessaires à leur ambition pédagogique, à l’analyse des obstacles aux apprentissages et à la gestion de l’hétérogénéité de leurs classes. En fonction de son ancienneté et des besoins qu’il exprimera, chaque enseignant bénéficiera tous les ans de 3 jours, 5 jours ou 10 jours de formation.
Nous garantirons le droit à l’innovation pédagogique des enseignants dans les territoires et favoriserai l’usage du numérique par des établissements équipés et connectés, la création de contenus numériques, la formation au codage, leur mise à disposition ainsi que la formation des équipes à l'usage du numérique dans la classe.
Cordialement
Bonjour,
L’école doit se concentrer sur sa mission essentielle : transmettre les savoirs fondamentaux qui permettront aux élèves de devenir des citoyens français responsables et impliqués. C’est en maîtrisant les bases (lecture, écriture, calcul, histoire) que les élèves pourront avec confiance construire et élargir leur culture et leur connaissance du monde au fur et à mesure de leurs études et de leur vie. C’est pourquoi je veux par exemple que la moitié de l’enseignement en primaire soit consacré à l’apprentissage de la langue française ; aujourd’hui, 20 % des élèves finissent le primaire sans savoir lire correctement. C’est dramatique car la connaissance de la langue est la fondation du reste du savoir. Bien sûr, il faut une attention aux particularités et aux difficultés que chacun peut rencontrer mais la bienveillance réelle s’accompagne toujours d’une forte exigence car les enfants méritent qu’on les estime capables d’apprendre et de comprendre.
Cordialement
Bonjour,
Pour l’essentiel, les limites du système éducatif sont dues au manque de moyens, au surmenage des équipes éducatives, aux classes surchargées, aux locaux mal conçus, comme aux objectifs même de certaines formations qui visent à mettre au plus vite des jeunes sur le « marché du travail », en fonction des seuls besoins du patronat, plutôt qu’à leur donner les moyens d’acquérir un esprit critique et une culture la plus large possible.
Cordialement
Bonjour,
Vous avez raison. Il faut sans doute revoir la formation des enseignants, mais encore plus la façon dont les programmes et les méthodes d'enseignement sont conçus au niveau de l'Etat et du Ministère de l'éducation, par des universitaires qui n'ont plus mis les pieds dans une salle de classe depuis longtemps, et, surtout, sous la pression d'autres institutions comme l'OCDE et divers groupes de pression, dont le lobby des grandes entreprises.
Les élèves sont formés comme des singes savants, car la ligne politique qu'ils imposent tend à privilégier l’acquisition de compétences plutôt que la transmission du savoir et le développement du jugement critique.
Mes grands axes pour l’école seront au contraire : transmission de la connaissance, suivi attentif des élèves, éveil de la curiosité et des capacités créatrices, développement de la confiance en soi et éducation des émotions.
Concrètement, il faut généraliser en maternelle certains travaux qui ont fait leurs preuves tels que l’atelier philosophique de l’école Jacques Prévert de Mée-sur-Seine ou celui de Céline Alvarez à Gennevilliers.
Le CP devra assurer une base solide, notamment sur les matières qui conditionnent les apprentissages ultérieurs : français, arithmétique, musique, avec un retour à un minimum de 13h hebdomadaire de français, avec en calcul des approches comme la « méthode Singapour » qui permet d’apprendre très concrètement avec des bouliers, des jetons. Plus généralement, l'apprentissage de la méthode scientifique sera suscitée par la multiplication d'ateliers où les enfants pourront mettre la « main à la pâte ».
Je lancerai aussi un grand programme de musique, type El Sistema, qui aura pour vocation d’introduire les enfants à la musique dès la maternelle, en mobilisant à cet effet les conservatoires, les orchestres, les écoles de musique, en mettant à disposition des instruments de musique et en constituant des chorales. La musique deviendra ainsi un élément de l'apprentissage à part entière, formant chez les élèves la capacité de compter, maitriser un langage, respirer, écouter et créer la beauté à travers un effort collectif.
Au collège, je ferai remplacer les 1h30 de technologie par 2h d’apprentissage manuel aux technologies qui intégreront la menuiserie, la 3D, la mécanique et l’électronique. L’histoire devra redevenir une matière fondamentale parce qu’elle forme le citoyen, elle rend intelligible aux élèves l’évolution et la transformation du pays. En ce sens, l’enseignement chronologique est indispensable, avec des accents mis sur les points de discontinuité qui changèrent profondément la société : innovation (imprimerie), découverte d’un principe physique (machine à vapeur, relativité), événement d’ampleur (révolutions)… Il faut y inclure les grandes découvertes artistiques qui eurent un impact sur le changement d’esprit des sociétés, comme la perspective dans la peinture.
Cordialement
Que proposez vous pour résoudre le non-remplacement des enseignants dans les classes du primaire ? Que pensez-vous des fermetures de classe ?
Bonjour,
Je demanderai au ministre d’en finir avec la multiplication des réunions organisées par l’administration de l’Education nationale pendant les heures de classes et qui privent les élèves d’enseignement. Je lui demanderai aussi de limiter les fermetures de classe en milieu rural, car une école qui ferme est souvent un drame pour une petite commune.
Cordialement
Bonjour,
Je suis opposé aux fermetures de classes notamment en milieu rural. L’école primaire est une étape fondamentale dans l’apprentissage des savoirs et je m’oppose à toute réduction de poste.
Cordialement
Bonjour
Au cours du quinquennat, je recruterai des enseignants supplémentaires pour lutter contre les inégalités scolaires. La priorité sera donnée au primaire : 20 000 postes y seront créés pour qu’il n’y ait pas plus de 25 élèves par classe en CP, CE1, CE2 et pas plus de 20 élèves dans les REP, et REP +, les outre-mer et les territoires ruraux défavorisés. 15 000 postes seront créés pour la formation continue et 2 000 postes pour garantir l’immédiateté du remplacement des enseignants absents. A ces 37000 postes créés, s’ajouteront 3 000 postes pour garantir un droit à la scolarisation dès 2 ans dans les REP.
Cordialement
Bonjour,
Le gouvernement Fillon a littéralement sacrifié l’Éducation nationale en supprimant des dizaines de milliers de postes d’enseignants. Le gouvernement Hollande-Macron n’a pas suffisamment réduit cette fracture et a même conduit à la fragilisation du métier d’enseignants.
La politique de non-remplacement des enseignants n’a aucun sens et elle conduirait à sacrifier l’avenir de la jeunesse de France. Les fermetures de classe sont tout autant dramatiques, d’autant qu’elles affectent en priorité les petites communes rurales, qui n’ont pas forcément les moyens de maintenir leurs classes ouvertes. Cela conduit à un renforcement de l’enclavement et à l’isolement de certaines parties du territoire national et à une remise en cause de l’égalité.
Je m’engage donc à ne supprimer aucun poste d’enseignants, à revaloriser le métier d’enseignants (notamment en dégelant le point d’indice, en protégeant le statut de fonctionnaire et en rétablissant l’autorité du maître) et à maintenir les classes en milieu rural afin de garantir un égal accès aux services publics sur tout le territoire.
Cordialement
Bonjour,
Pour éviter les situations de non-remplacement des enseignants, il faut un plan massif de recrutement d’enseignants et d’encadrants pouvant effectuer ces missions de courtes ou plus longues durées. La suppression des titulaires remplaçants est en grande partie responsable de la situation actuelle si difficile pour le personnel comme pour les familles.
Il faut tacher d’éviter toute fermeture de classe, en particulier dans les zones rurales où la disparition d’une école, comme des autres services publics, accroît l’isolement et aggrave les conditions de vie des plus modestes.
Cordialement
Bonjour,
Il faut tout d'abord donner plus de moyens à l'enseignement primaire : sur les 14 pays équivalents en terme de richesse, la France est au dernier rang en matière de dépense par élève en primaire. Cela devra permettre aux maires de conserver les postes de professeurs des écoles et les classes ou bien d'organiser des regroupements scolaires là où cela s'avère être la meilleure option pour les enfants.
Par ailleurs, le métier d'enseignant a été trop dévalorisé, ce qui fait qu'aujourd'hui l'Education nationale peine à recruter et le niveau des nouveaux professeurs a tendance à baisser. Je demande une revalorisation de 20 % sur deux ans du salaire des enseignants, avec une prime à déterminer selon les difficultés, pour ceux travaillant dans les établissements prioritaires.
Cordialement
Bonjour
Je suis défavorable à la réforme prévue par le gouvernement Valls sur l’impôt à la source. Elle est d'une complexité élevée et de nature à pénaliser nos entreprises qui ont besoin au contraire de mesures de simplification. En outre, cette réforme me semble préjudiciable car c'est une étape de plus vers la « défamilialisation » de l'IR voulue, depuis 2012, par François Hollande et que ses héritiers, Emmanuel Macron et Benoît Hamon, souhaitent encore accentuer en allant vers l’individualisation de l’IR.
A la place de la retenue à la source, je propose de généraliser le paiement mensualisé de l’IR.
Cordialement