

En partenariat avec plusieurs journaux de la Presse Quotidienne régionale, nous avons mis un place un dispositif visant à soumettre aux candidats à l'élection présidentielle, 30 questions posées par les lecteurs de nos partenaires médias.
Ce dispositif s'articule en 3 temps :
- samedi 18 et dimanche 19 mars : les citoyens ont été invités à poser leurs questions sur le site des médias participant à l'opération
- lundi 20 et mardi 21 mars : nous avons sélectionné les 30 questions qui nous semblaient les plus intéressantes
- mercredi 22 mars : nous avons envoyé ces 30 questions aux candidats afin qu'ils y répondent. Ces questions ainsi que les réponses des candidats sont publiées sur les sites de nos partenaires.
http://www.courrierdelouest.fr/presidentielle-2017-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.courrier-picard.fr/17003/article/2017-03-14/les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/10/2533234-presidentielle-posez-vos-questions-aux-candidats.html
http://www.lavenirdelartois.fr/election-presidentielle-questionnez-les-candidats-ia0b0n200836
http://www.lavoixdunord.fr/128020/article/2017-03-06/les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.lemainelibre.fr/actualite/presidentielle-preparez-vos-questions-pour-les-candidats-10-03-2017-184060
http://www.nordlittoral.fr/21665/article/2017-03-06/election-presidentielle-questionnez-les-candidats
http://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/presidentielle-les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats-4831092
http://www.presseocean.fr/presidentielle-2017-posez-vos-questions-aux-candidats
http://www.sudouest.fr/2017/03/14/presidentielle-les-18-et-19-mars-posez-vos-questions-aux-candidats-3276795-6121.php
http://www.rue89strasbourg.com/presidentielle-2017-questions-candidats-117155
http://www.rue89lyon.fr/2017/03/17/posez-vos-questions-aux-candidats-a-lelection-presidentielle
Samedi 18 et dimanche 19 mars, nous vous invitons à poser aux candidats une question claire et concise (150 caractères) que vous pouvez ensuite compléter si vous le souhaitez (600 caractères)
Le mercredi 22 mars, l'équipe de la FACEP publiera et enverra aux candidats une sélection de 30 questions choisies pour leur intérêt, leur originalité et leur aptitude à éclairer le débat public.
Êtes vous favorable à une diminution sensible du nombre de sénateurs et de députés ainsi qu'au non cumul des mandats ?
Bonjour,
Je souhaite diminuer d’1/3 le nombre de parlementaires pour arriver à 400 députés et 200 sénateurs. Je suis également en faveur du non-cumul des rémunérations
Cordialement
Bonjour
Nous lancerons dès l’été 2017 une grande conférence citoyenne pour une 6e République qui travaillera à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Cette conférence sera composée de trois collèges : parlementaires, citoyens tirés au sort et « sages » reconnus pour leurs compétences travailleront à l’élaboration de la nouvelle constitution. Seront proposés à l’étude de cette conférence citoyenne des sujets liés aux différents titres de la constitution actuelle. Institutions : introduire une dose de proportionnelle, instaurer un septennat unique, limiter le cumul de mandats des élus dans le temps ou encore création d’un Sénat citoyen. L’inscription de la sanctuarisation des biens communs (eau, air, biodiversité) dans la charte de l’environnement. Les travaux de la Conférence citoyenne devront être rendus dans les 12 mois suivant sa création pour qu’un projet de Constitution soit écrit et soumis aux français par référendum.
Cordialement
Bonjour,
Oui je veux diminuer le nombre des députés à 300 (contre 577 aujourd’hui) et celui des sénateurs à 200 (contre 348 aujourd’hui). Cette diminution sensible permettra de faciliter le travail législatif et de réaliser d’importantes économies.
Je suis favorable à l’application de la loi actuelle sur le non-cumul des mandats. Je pose cependant une exception : le Sénat est la chambre représentative des collectivités territoriales et j’estime que les sénateurs doivent en conséquence pouvoir exercer un seul mandat local en plus de leur mandat parlementaire.
Cordialement
Bonjour,
Le nombre de députés et de sénateurs est un faux problème.
Je suis favorable à un système de représentation où les élus devront être révocables à tout moment, seule garantie que la population puisse exercer un contrôle sur eux. Ces élus ne devront pas percevoir d’indemnités supérieures à ce que gagne la moyenne des travailleurs car un mandat électif ne doit pas constituer une source d’enrichissement. Pour cette raison, je suis opposé au cumul des mandats.
Mais toutes ces mesures sont tout à fait insuffisantes pour permettre à la population d’exercer un véritable contrôle démocratique sur la vie sociale car le véritable pouvoir appartient aux conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes et des banques. En effet, grâce à leurs capitaux et à leurs fortunes, leurs actionnaires parviennent à dicter leurs exigences à tous les gouvernements.
Pour mettre fin à cette dictature, il n’y a qu’une seule solution : leur enlever la propriété des grandes entreprises en les expropriant sans indemnités ni rachat. C’est la condition indispensable pour que l’ensemble de l’activité sociale soit véritablement contrôlée par les travailleurs et la majorité de la population.
Cordialement
Bonjour,
Oui, pour la diminution du nombre de députés, que je veux porter à 400, dont 100 élus à la proportionnelle, et oui pour non-cumul des mandats.
Il y a exception cependant pour le Sénat, qui doit représenter les territoires à Paris. Je maintiendrai le nombre de sénateurs, mais en changerai partiellement les modalités d'élection : le sénat sera pour moitié élu par le collège actuel et pour moitié composé de membres de droit – présidents de régions, maires de grandes villes et communautés de communes, représentants élus de la vie économique et sociale.
Cordialement
Êtes vous favorable à une hausse des effectifs dans le domaine de la culture et du patrimoine ?
Bonjour,
Je me suis engagé à réduire les effectifs de la fonction publique au long du quinquennat. Je le ferai en examinant précisément chaque secteur d'activité, aussi bien pour l'Etat que pour les collectivités territoriales. Vous savez que le secteur de la culture est une compétence partagée, il existe des services dans pratiquement tous les niveaux de collectivités. Je ne crois pas que le ministère de la culture manque globalement d’effectifs, même si dans le secteur du patrimoine, qui est une priorité, il faudra être attentif.
Je souhaite qu'on organise mieux la complémentarité entre tous les acteurs publics. C'est d'ailleurs l’un des rôles que doit jouer la conférence territoriale de l'action publique (CTAP), prévue par la loi NOTRe.
En revanche, je donnerai aux établissements publics nationaux la possibilité de gérer eux mêmes leurs effectifs dans un cadre que nous définirons avec eux.
Cordialement
Bonjour
Je veux retrouver une véritable ambition culturelle pour la France. C’est pourquoi je propose de : 1. Créer un grand ministère de la Culture englobant le patrimoine, le tourisme, le spectacle vivant, les arts, les lettres, le cinéma, la communication et la francophonie. 2. Consacrer 1% du budget de la nation à la culture et réaliser les hausses d’effectifs si nécessaire. 3. Relancer la commande publique. 4. Consacrer 0,5% du budget de tous les grands programmes d’équipements publics à la création artistique. Il est fondamental de sauvegarder, valoriser et utiliser notre inestimable patrimoine. A cet égard, je propose un plan d’action en 4 points : • Recenser, protéger, utiliser et valoriser notre patrimoine • Mettre en place un soutien massif de la puissance publique • Sensibiliser au patrimoine par l’éducation et favoriser une plus large diffusion des œuvres dans les territoires • Simplifier la gouvernance du patrimoine
Cordialement
Bonjour
Je porterai l’ensemble des concours publics à la culture (Ministères, collectivités locales et recettes fiscales) à 1% du PIB. Ils passeront progressivement de 19 à 22M€ avec quatre objectifs : éducation, soutien à la création, fabriques de culture et réinvestissement territorial.
Cordialement
Bonjour,
La culture est le fondement de notre identité, elle est ce qui rassemble des millions de Français et fait de nous une Nation.
Le bilan en matière culturelle de François Hollande est tout simplement inexistant. La maigre hausse des crédits budgétaires en fin de quinquennat ne saurait masquer l’échec global de ce quinquennat. La fracture culturelle qui existe entre Paris et le reste de la France est restée béante. Les classes populaires n’ont pas bénéficié d’un meilleur accès à la culture et les inégalités se sont renforcées. Notre patrimoine s’est encore dégradé, quand il n’a pas été vendu à des puissances étrangères ou de riches investisseurs.
La création culturelle française est même en berne ! C’est une réalité très grave que j’entends conjurer car la culture française permet à notre pays de rayonner. Cette culture française fait aussi vivre la cohésion nationale, il est donc urgent d’avoir une politique culturelle ambitieuse et audacieuse pour notre pays !
La culture ne peut donc pas être une variable d’ajustement budgétaire. Je m’engage donc à augmenter le budget de la culture via notamment les crédits consacrés à la protection de notre patrimoine : l’effort budgétaire sur ce dernier point sera ainsi rehaussé de 25%. Cet effort substantiel permettra de protéger et d’entretenir l’existant, tout en stimulant sensiblement la production culturelle.
Cordialement
Bonjour,
J’y suis tout à fait favorable, comme à tout ce qui peut favoriser l’accès au plus grand nombre aux biens et lieux culturels. Une augmentation des budgets, des moyens techniques et humains est indispensable. À condition de ne pas laisser la culture dans les mains des sociétés privées et d’interdire à celles qui dépendent des financements publics d’utiliser des contrats perpétuant ou aggravant la précarité des travailleurs du secteur de la culture et du patrimoine.
Cordialement
Bonjour,
Oui, l'un de mes objectif est de porter dès que possible le budget de la Culture à 2 % du PIB, pour qu'il soit pratiquement équivalent à celui de la défense.
Dans mon projet, je m'engage à pérenniser le régime des intermittents du spectacle dans sa forme actuelle, car il constitue une garantie dans un contexte de mobilité grandissante des manifestations culturelles, et à titulariser les précaires et les permittents de notre service public de la culture, car leur situation scandaleuse est le reflet de la politique du « citron pressé » financier.
Cordialement
Que proposez vous pour lutter contre les déserts médicaux en milieu rural ? Pourquoi de telles différences entre médecins et infirmiers ? Afficher la suite
Pourquoi les infirmières sont soumises à une réglementation pour l'installation et pas les médecins ? Replier
Bonjour,
Pour répondre à ce défi de l’accessibilité des soins pour les Français, je propose un choix clair : je veux donner la priorité à la médecine de proximité et faire confiance à celles et ceux qui font le choix de l’exercice en libéral. Ce choix de principe se concrétisera par un train de mesures d’urgence de lutte contre les déserts médicaux que j’appliquerai dès le début du quinquennat. Je n’ajouterai pas de nouvelles mesures coercitives en matière d’installation des professionnels de santé mais j’engagerai des actions pragmatiques, identifiées dans le cadre des très nombreux échanges et déplacements qui m’ont permis de construire mon programme santé.
Nous améliorerons, ainsi, le maillage médical du territoire en développant maisons médicales et structures de petites urgences. Afin de renforcer l’accessibilité des soins sur l’ensemble du territoire, nous franchirons un saut quantitatif et qualitatif dans la logique de soutien à l’installation dans les zones sous-dotées. Nous donnerons également une incitation plus forte à la réalisation de stages de formation en zones sous-denses en agissant à la fois auprès des maîtres de stage et sur la rémunération des futurs médecins qui effectuent leur stage dans ces zones et peuvent ainsi mieux découvrir des territoires dans lesquels ils souhaiteront s’installer. Je crois, par ailleurs, qu’une nouvelle étape doit être franchie pour inciter au partage de compétence entre professionnels de santé. Je n’oublie pas non plus l’accessibilité des soins Outre-Mer : je mets sur la table, comme vous le savez, des propositions fortes et concrètes pour faire de la santé Outre-Mer une priorité du quinquennat à venir. Pour lutter contre les déserts médicaux, nous aurons aussi à répondre présents pour relever le défi de la révolution numérique qui concerne notre société dans son ensemble et qui touche aussi massivement notre système de santé. Je souhaite que les activités de télémédecine puissent enfin être dotées d’un mode de financement stable afin qu’une offre de téléconsultation soit accessible dans chaque territoire d’ici à 2022. Cette évolution doit constituer une deuxième étape majeure après la clarification du régime juridique de ces activités qui avait été opérée en 2009-2010 alors que j’étais Premier ministre.
Cordialement
Bonjour,
Je veux assurer une offre de soins de proximité à tous les Français. C’est la raison pour laquelle je veux :
1. Augmenter le numerus clausus de médecins d’1/3 et atteindre 10 000 praticiens par an afin de retrouver à moyen terme un nombre de médecins diplômés suffisant sur l’ensemble du territoire.
2. Mettre en place des systèmes d’agrément stricts pour les médecins étrangers souhaitant s’installer en France et renforcer les contrôles des équivalences pour s’assurer de la compétence des praticiens.
3. Assurer aux médecins s’établissant dans les déserts médicaux de toucher des revenus plus substanciels (via des diminutions de cotisations d'URSSAF).
4. Remettre de l’ordre dans l’implantation des maisons de santé afin de s’assurer qu’elles couvrent correctement le territoire et ne créent pas de nouveaux déséquilibres.
5. Organiser et systématiser des consultations avancées de généralistes et spécialistes venant des zones bien dotées vers des zones sous-médicalisées, par exemple une fois par semaine, avec frais de fonctionnement et transport, pris en charge. Les conséquences seraient positives : économie de frais d’ambulance (3Mds € par an), maintien d’un haut niveau de compétences, moins d’allers et retours lointains pour les patients. Cette démarche est déjà lancée de manière empirique en Midi-Pyrénées et IDF. En parallèle, développer le système des camions mobiles de santé.
6. Permettre les délégations de compétences afin que les médecins puissent embaucher des collaborateurs et être les pivots d’équipes médicales.
En parallèle, je propose des mesures fortes en faveur des personnels infirmiers afin d’améliorer leurs conditions de travail :
- mieux considérer et mesurer la pénibilité du métier d'infirmier et créer des primes spécifiques récompensant leurs efforts ;
- renforcer la couverture sociale des praticiens de santé féminins en congé maternité et permettre une couverture sociale des accidents de travail ;
- revoir l’organisation de l’hôpital public. Nous devons associer les soignants à sa gouvernance et mettre en œuvre la déconcentration budgétaire par pôles et services.
Cordialement
Bonjour
Pour informer et inciter l’installation des professionnels de santé dans les déserts médicaux, nous créerons une « Mission nationale d’accès aux soins », dotée de larges prérogatives. Elle aidera à la création et au fonctionnement de 1500 maisons de santé pluridisciplinaires ainsi qu’à la pratique de consultations spécialisées avancées des hôpitaux dans ces territoires. Si malgré ces mesures incitatives, la pénurie d’offre de soins de premier recours devait perdurer, l’Etat prendra ses responsabilités en ayant recours si besoins à des médecins salariés. L’installation de médecins supplémentaires dans les zones déjà sur-dotées n’ouvrira pas le droit au conventionnement automatique par l’Assurance maladie. Nous favoriserons également, le développement de la télémédecine et le numérique en santé.
Cordialement
Bonjour
J’ai formulé plusieurs propositions fortes contre la désertification médicale, phénomène qui fragilise considérablement la santé de nos compatriotes en milieu rural :
augmenter le nombre de médecins formés en France en relevant de manière importante le numerus clausus d’accès aux études de santé, dans toutes les filières qui le nécessitent ;
développer les maisons de santé pluridisciplinaires, car l’exercice de groupe est un facteur d’attraction pour les professionnels ;
instaurer un stage d’internat dans une zone désertifiée qui pourra se faire à l’hôpital, mais aussi en cabinet libéral ou en maison de santé ;
permettre aux médecins retraités d’exercer dans une zone désertifiée avec des déductions de charge ;
permettre aux professionnels de santé de recruter du personnel médico-administratif avec des incitations fiscales, pour libérer du temps médical en libérant les professionnels de santé des charges administratives qui s’accumulent ;
créer un service civique de santé, sur une base volontaire et salariée, pour les jeunes médecins qui souhaitent exercer dans une zone sous-dense ;
favoriser la coopération entre les différentes professions, notamment par le biais de délégations de tâches lorsque cela est possible ;
de manière plus globale, les déserts médicaux sont souvent purement et simplement des déserts économiques, il faut redynamiser ces territoires par une politique d’aménagement du territoire et en relançant l’économie et l’industrie française.
Les médecins bénéficient effectivement d’une liberté d’installation, dont les infirmiers ne disposent pas. Je ne reviendrai pas sur cette liberté d’installation, car je pense que la coercition n’est pas la solution, en revanche vous l’avez vu ci-dessus je plaide pour une méthode incitative. Je plaide bien entendu pour une revalorisation de la profession infirmière, en concrétisation le statut d’infirmier clinicien, et en réactualisation la nomenclature pour permettre une juste rémunération des actes infirmiers en secteur libéral.
Cordialement
Bonjour,
Contre les déserts médicaux, je propose la suppression du numerus clausus qui a instauré une pénurie prolongée de médecins depuis des dizaines d’années. Et pour les médecins comme pour les pharmaciens qui font des études et apprennent leur métier grâce à l’argent public dans des facultés et des hôpitaux, je propose de réfléchir à un système permettant l’installations de médecins et de pharmaciens en fonction des besoins réels des populations et pas sur le simple critère du profit en s’installant dans des départements favorisés.
Il faudrait définir un certain nombre de priorités géographiques de façon à répartir au mieux les jeunes médecins sur le territoire, quitte à les aider pour leur installation.
Cordialement
Bonjour,
Je porterai à 10 000 le numérus clausus en médecine. Je renforcerai les incitations à créer des maisons de santé et à développer des structures interdisciplinaires (généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes, etc.) en milieu rural et périurbain. Il faudra également y intégrer des « maisons de garde », accessibles en semaine et en weekend pour traiter les petites urgences.
Le montant perçu par le médecin pour chaque patient pourra varier selon la zone d'exercice. Par exemple, les médecins s'installant en « zone déficitaire » bénéficieraient d'une augmentation de l'ordre de 20 % de leurs honoraires (pris en charge par la sécurité sociale).
Enfin, je stopperai les fermetures sèches d'hôpitaux et favoriserai au contraire les reconversions vers d'autres activités de soins, l'idée étant de s'appuyer sur des cartes établies non en kilomètres mais en temps d'accès aux soins, pour à la fois d'éviter les doublons, les fonctionnements avec trop peu d'actes et l'abandon de l'espace rural.
Cordialement
Que proposez-vous pour respecter l'engagement de la COP 21 et notamment rééquilibrer le transport de marchandises de la route vers le rail ?
Bonjour,
Les destructions et menaces sur l’environnement ne connaissent pas les frontières. Elles appellent des solutions mondiales. Notre politique étrangère doit donc intégrer ce que j’appelle une « diplomatie verte », sur les fronts du climat et de l’énergie, de la biodiversité et des forêts, de l’eau et des océans. L’Union Européenne, sous l’impulsion de la France, devra se doter d’un véritable outil diplomatique pour compter davantage dans les grandes négociations internationales. Je souhaite aussi que l’Europe se recentre sur quelques objectifs stratégiques environnementaux : énergie décarbonée et grandes infrastructures de transport durable. Dans ce cadre, je veillerai à l’application des accords de Paris et au respect, par chaque Etat, de ses engagements, notamment pour la mise en œuvre effective du Fonds vert. Je souhaite également que notre aide au développement se « verdisse », et qu’elle soutienne davantage d’actions concrètes de préservation de l’environnement.
S’agissant du fret ferroviaire, le défi sera d’en améliorer sensiblement le service et d’en réduire le coût, sans quoi il ne constituera jamais une alternative viable au transport routier. C’est une condition nécessaire à la réduction de la pollution atmosphérique et de la congestion de nos routes. Nous devons mieux prendre en compte les enjeux associés au développement du fret pour le transport de marchandises, et notamment l’amélioration de la compétitivité économique de nos ports. Je souhaite désenclaver les ports français par une desserte moderne et efficace et une meilleure connexion avec leur territoire alentour. On le voit, le gouvernement socialiste a aussi laissé s’accumuler un retard inacceptable en matière d’infrastructures portuaires. Il est temps de faire souffler un grand vent de modernisation sur nos ports. Je veux leur donner une dimension plus commerciale, diversifier les trafics, mettre en place un véritable guichet unique portuaire, généraliser l’auto-liquidation de la TVA, dématérialiser les procédures douanières. Bref, tout l’inverse de l’immobilisme des années Hollande-Macron !
Cordialement
Bonjour,
Je propose de développer le ferroutage et la navigation fluviale, qui permettent de réelles économies d’énergie
Cordialement
Bonjour
Je consoliderai le maillage du réseau ferroviaire, afin que tous nos territoires restent correctement desservis et que la sécurité soit assurée. Tous les arrêts de train des lignes d’équilibre du territoire, tel que reconnu par le schéma national des services de transport, seront maintenus. Je donnerai la priorité à la rénovation et au développement du ferroviaire. Je m’opposerai au niveau européen au 4e paquet ferroviaire qui entend intensifier la concurrence.
Cordialement
Bonjour,
La préservation de l’environnement est une priorité. Il est important de développer le transport ferroviaire et le transport fluvial. Pour cela, il faut que la France s’affranchisse des réglementations européennes, par exemple en imposant une taxe aux poids-lourds étrangers traversant la France. Par ailleurs, il faut développer une expertise du “dernier kilomètre” afin que les ruptures de charges aient moins d’impact et que le ferroviaire soit donc plus attractif. Il est également important d’investir dans la rénovation du réseau ferroviaire et sa modernisation.
Cordialement
Bonjour,
La COP 21, comme les autres conférences sur le climat qui l’ont précédé, n’a été qu’une série de vœux pieux sans qu’aucune mesure contraignante ne s’impose véritablement aux industriels pollueurs. Pour que le transport de marchandises puisse être transféré vers le rail, il faut en finir avec la politique des gouvernements successifs qui ont sacrifié le secteur fret de la SNCF en amputant ses moyens humains et matériels. Il faut des mesures contraignantes pour imposer aux entreprises qu’elles cessent de placer leurs stocks sur les routes en aggravant d’autant la pollution, l’état des routes et l’insécurité routière, et ce sans en assumer les frais.
Cordialement
Bonjour,
Le premier problème du transport est l'absence d'une politique de logement. Il est urgent de permettre aux gens d'habiter le plus proche possible de leur lieu de travail, donc de réduire la distance domicile-lieu de travail. Pour corriger le déséquilibre intermodal : 1- un investissement majeur dans les canaux permettant de relier les bassins du Nord (Escaut) et de l'Est (Moselle – Rhin) avec ceux du Sud (Saône-Rhône) ; 2- comme l'allemagne, la France doit requalifier la dette de la SNCF en dette d'Etat pour qu'elle puisse de nouveau jouer pleinement son rôle de service public et investir massivement dans le fret ferroviaire ; 3- rouvrir le dossier de l'aérotrain et étudier plusieurs trajets permettant de completer l'existant et surtout de libérer une partie du réseau ferroviaire au transport de fret ; 4- créer un ministère de l'Aménagement du territoire et des transports permettant d'une façon transversale de mettre en œuvre cette modernisation de nos infrastructures à l'âge du numérique.
Cordialement
Êtes vous favorable à la réforme de l'impôt à la source ?
Bonjour
Je suis défavorable à la réforme prévue par le gouvernement Valls sur l’impôt à la source. Elle est d'une complexité élevée et de nature à pénaliser nos entreprises qui ont besoin au contraire de mesures de simplification. En outre, cette réforme me semble préjudiciable car c'est une étape de plus vers la « défamilialisation » de l'IR voulue, depuis 2012, par François Hollande et que ses héritiers, Emmanuel Macron et Benoît Hamon, souhaitent encore accentuer en allant vers l’individualisation de l’IR.
A la place de la retenue à la source, je propose de généraliser le paiement mensualisé de l’IR.
Cordialement
Bonjour,
Non, je reviendrai sur cette réforme qui pénalise nos TPE/PME
Cordialement
Bonjour
La réforme qui est en train d’être menée est la bonne, il faut la mener jusqu’à son terme pour qu’elle puisse entrer effectivement en vigueur d’ici 2018.
Cordialement
Bonjour
Le prélèvement de l’impôt à la source est une véritable usine à gaz. Elle transfère une partie de la tâche du fisc à la charge des entreprises. Cela introduit de nombreux problèmes dans les relations entre l’employeur et le salarié, et est source de multiples litiges. De même, le risque est que l’année transitoire donne lieu à des tentatives d’optimisation fiscale. Pire, c’est une atteinte à la vie privée des Français. Cette réforme nécessitera beaucoup d’énergie pour de piètres résultats. Je veux donc l’annuler.
Cordialement
Bonjour,
Je suis opposé au prélèvement de l’impôt à la source car cela signifie que l’employeur devient le percepteur de l’impôt et qu’il aura effectivement à sa disposition toutes les informations sur le foyer fiscal du salarié. S’il connaît déjà le montant de son salaire, il ne connaît ni celui de son conjoint, ni l’existence d’éventuels autres revenus.
Seuls les salariés, les retraités ou les allocataires du chômage peuvent avoir leurs impôts prélevés à la source. Ils n’ont surtout aucun moyen d’y échapper. Les rentiers, les vrais, ceux qui vivent de leurs capitaux, de leurs actions, de leurs biens immobiliers, paient des impôts sur la base de leurs déclarations. Grâce aux cabinets d’avocats fiscalistes, ils ont de multiples moyens d’y échapper en toute légalité, sans parler de tous les paradis fiscaux qui prospèrent.
Cordialement
Bonjour,
Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. La retenue à la source qui contraindra les entreprises à prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés à partir de 2018 créera une complexité administrative supplémentaire. Cela entraînera une perte de temps et de possibles tensions sociales au sein de l’entreprise. C’est pourquoi j’inclinerai à supprimer la retenue à la source ou du moins à faire étudier comment elle peut être mise en place sans que l’entreprise soit assimilée à un collecteur d’impôt.
Cordialement
Êtes vous favorable à la suppression du lobbying qu'exercent les gros trusts sur nos élus, tant en France qu'en Europe?
Bonjour,
Je suis favorable aux contrôles des activités de lobbying et je crois que nos concitoyens souhaitent de nouvelles règles sur la transparence de la vie publique. En particuliers, je souhaite que les assemblées réforment et améliorent les mécanismes de contrôle de déontologie mis en place actuellement.
Cordialement
Bonjour,
Je suis tout à fait favorable à des actions contre les lobbies et c’est un point cardinal de mes programmes politiques depuis de nombreuses années.
Cordialement
Bonjour
J’encadrerai fortement les lobbies, qui ont aujourd’hui un poids démesuré dans la prise de décision publique. J'obligerai tout-e candidat-e à une élection à publier la liste de ses grands donateurs (dons supérieurs à 2500 euros), y compris dans le cadre de primaires. Les citoyens ont le droit de voter en connaissance de cause en connaissant les intérêts privés et lobbies qui financent les campagnes électorales.
Cordialement
Bonjour,
Je pense que le lobbying est une grave entrave au bon fonctionnement de la démocratie et qu’il conduit à des dérives inacceptables : il ne peut d’ailleurs être exercé que par ceux qui en ont les moyens et encouragent les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.
J’interdirai la présence de tout lobbyiste au sein du Parlement français. La négociation que j’engagerai avec les institutions européennes et le retour de notre souveraineté permettront également de porter un coup au lobbying actuellement exercé au niveau européen dans des proportions scandaleuses.
Cordialement
Bonjour,
Je suis bien sûr pour la suppression du lobbying des trusts sur les élus mais au fond le lobbying ne dépend pas d’un texte de loi mais du poids, écrasant, qu’ont les trusts dans l’économie. Aussi la suppression du lobbying ne pourra être effective que si la population, en premier lieu les travailleurs, est en capacité de contrôler ce que font entreprises. Un tel contrôle commence par la suppression du secret commercial, industriel et bancaire.
Cordialement
Bonjour,
La suppression pure et simple du lobbying ne peut être décrêtée par une loi, bien que des règles supplémentaires soient souhaitables pour améliorer la transparence de leurs activités. Mais c'est surtout aux élus d'être plus grands que ces lobbys.
Cordialement
Que proposez-vous en matière de protection de l'environnement (interdiction des pesticides, exploitation des gaz de schistes, arrêt du nucléaire... ) ?
Bonjour,
Je veux poursuivre la lutte contre le changement climatique. Parce que l’énergie est fondamentale pour la souveraineté de la France et le pouvoir d’achat des Français, et parce qu’il nous faut réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre, je veux préparer dès maintenant l’après-pétrole, et nous engager vers l’économie décarbonée du futur. En matière de production d’électricité, la France a l’un des mix les plus décarbonés au monde.
Nous irons plus loin grâce à l’alliance du nucléaire et d’énergies renouvelables compétitives. Je moderniserai le parc nucléaire pour en prolonger la durée d’exploitation, en veillant à une sécurité et une sûreté maximales de nos installations. Une nouvelle loi de transition énergétique sera adoptée avec de nouveaux objectifs sur le renouvelable. Elle permettra notamment d’éliminer la production d’énergie électrique par des centrales au charbon.
La France héberge sur son territoire, avec ses collectivités ultramarines, plus du tiers des espèces recensées dans le monde et abrite 10% des récifs coralliens essentiels à la régulation des océans, elle a une responsabilité particulière dans la préservation de la vie sur Terre, une responsabilité que j’entends pleinement assumer. Notre conception de la biodiversité s’est, jusqu’ici, concentrée sur ce que l’on peut appeler la « biodiversité extraordinaire », les sites exceptionnels et espèces menacées. Je souhaite y ajouter la préservation de la biodiversité « ordinaire », celle que l’on détruit sans y prendre garde. Je raviverai l’esprit du Grenelle de l’environnement qui a su choisir la négociation plutôt que l’opposition stérile et a libéré l’énergie du « faire ».
Cordialement
Bonjour,
La transition énergétique est une nécessité écologique impérieuse, qui peut se révéler être un facteur de puissance pour la France si une stratégie intelligente est élaborée.
L’environnement est une problématique majeure qui renvoie à des attentes simples : bénéficier d’une nourriture saine, d’un accès à une ressource en eau de qualité, se protéger des nuisances sonores, respirer un air propre, bénéficier d’un cadre de vie agréable et verdoyant, être en contact avec des paysages et une nature préservés.
De nombreux Français et élus locaux militent concrètement au quotidien dans leur quartier, leur village ou leur ville. Leurs efforts ne doivent pas être remis en cause par des politiques technocratiques répondant aux injonctions de lobbies. Comme en toute chose, la liberté et l’indépendance sont à la source des progrès.
Nous sommes convaincus que d’immenses progrès sont possibles : concrets, mesurables, utiles à tous. Nous avons donc défini 5 priorités :
• Mieux produire et moins consommer d’énergie pour préserver l’environnement, assurer la liberté de la France et sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages.
• Défendre les paysages et la biodiversité pour préserver la vie et l’environnement.
• Equilibrer le territoire pour améliorer les déplacements et la qualité de vie des Français.
• En finir avec les gaspillages et développer une économie circulaire afin de prendre en compte la finitude des ressources dans notre production industrielle.
• Préserver la santé des Français menacée par le développement des pollutions.
Dans le détail, je souhaite conforter une énergie électrique décarbonée qui nous permet d’être indépendants et innovants, tout en corrigeant ses défauts et en investissant massivement dans les énergies du futur renouvelables
Cordialement
Bonjour
La question écologique est une question sociale. La raison est simple : ceux qui souffrent d’un système économique inégalitaire sont les mêmes que ceux qui souffrent d’un système productif polluant. Qui vit à côté des axes routiers qui polluent l’air ? Les pauvres. Qui est privé d’une alimentation saine et sans OGM ? Les pauvres.
Le changement que je propose passera notamment par une transition énergétique. Il faut mettre fin aux énergies du passé. Le diesel cause 50 000 morts par an, je veux l’interdire. Il faut également réduire progressivement la part du nucléaire dans notre mix énergétique, car il nous rend dépendant de l’extérieur pour l’approvisionnement en uranium, que nous ne savons pas traiter les déchets, que les coûts pour remplacer les réacteurs sont trop importants et qu’il s’agit d’une énergie dangereuse. Plutôt que de financer ces énergies du passé, il faut investir dans les énergies renouvelables. L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Il faut donc poursuivre les efforts pour l’isolement des bâtiments avec un grand plan d’investissement dans la rénovation énergétique des bâtiments.
Nous devons permettre à chacun de consommer une nourriture saine et de qualité, produite de manière respectueuse de l’environnement, sans menacer notre santé, ou notre planète. Benoît Hamon portera des mesures favorables à l’agriculture biologique et agroécologique car elle réduit l’usage des engrais et autres intrants, préserve les ressources naturelles et encourage le recours aux circuits courts.
Nous connaissons les dangers des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur notre santé, je les interdirai. Nous ne pouvons plus fermer les yeux et laisser la mainmise au lobbies sur notre santé.
Cordialement
Bonjour,
Je tiens beaucoup à protéger l’environnement et la santé des Français qui en découle. En ce qui concerne l’agriculture, je veux favoriser le bio, donc les circuits courts et la baisse de l’utilisation des pesticides (dont la nocivité, et d’abord pour la santé des agriculteurs, n’est plus à démontrer). Pour cela, j’interdirai l’importation de produits ne respectant pas nos propres normes et je donnerai une priorité à l’agriculture française dans les marchés publics concernant ces produits, ce que l’Union européenne ne nous permet pas de faire pour l’instant. Je souhaite interdire l’exploitation du gaz de schiste, tant que des conditions satisfaisantes en matière d’environnement, de sécurité et de santé ne seront pas réunies, et appliquer le principe de précaution en interdisant les OGM.
Enfin, en ce qui concerne le nucléaire, je constate qu’il est aujourd’hui impossible de s’en passer sauf à ouvrir de nouvelles centrales à fuel et à charbon, bien plus polluantes. Je veux donc mettre en œuvre le Grand Carénage pour assurer une sécurité absolue dans nos centrales et investir massivement dans la recherche afin de développer les énergies renouvelables qui devront, à terme, remplacer complètement d’abord les énergies fossiles puis l’énergie nucléaire.
Cordialement
Bonjour,
Sur toutes les questions écologiques, une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète serait nécessaire. Or le propre du capitalisme est que rien n’est organisé, concerté, anticipé et planifié à l’échelle de la société. C’est le règne de la concurrence et de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général. Seules les lois du marché et la recherche du profit inspirent les décisions des capitalistes.
Les problèmes écologiques illustrent l’urgence qu’il y a à enlever les leviers de commande de l’industrie, des transports, aux groupes privés. L’urgence qu’il y a à supprimer le secret industriel, pour permettre à chaque salarié de rendre publics les malversations ou les risques pour la santé publique ou l’environnement dont il a connaissance, sans risquer d’être licencié pour divulgation de secrets professionnels. L’urgence qu’il y a à organiser l’économie d’une façon rationnelle, planifiée, pour répondre aux besoins du plus grand nombre tout en préservant l’environnement.
Cordalement
Bonjour,
La seule façon efficace de réduire les déchets et les pollutions, c'est le progrès scientifique et technologique, c'est à dire d'accomplir plus de travail avec moins de matière et moins d'efforts. Pour cela je défends une transition énergétique vers des énergies plus denses et non-intermittentes, en particulier le nucléaire de 4ème génération (thorium etc) et surtout la fusion thermonucléaire contrôlée (ITER, laser mégajoule, …). Les hydrocarbures de schiste en sont donc exclus. En attendant la généralisation de ces technologies nucléaires, je propose un grand programme pour éliminer les déchets plastiques des océans et les déchets spatiaux dans l'orbite de la Terre. Les pistes tracées par Gunter Pauli dans son livre l'économie bleue pour réduire les déchets en s'inspirant de l'intelligence de la nature méritent par ailleurs toute notre attention.
Je défends une agriculture de précision possible grâce à l'utilisation des drônes et des données satellitaires, ce qui réduira considérablement l'usage abusif d'intrants. Pour la pêche, l'utilisation de filets biodégradables et de sonars permettrait aussi de limiter les impacts négatifs de l'intervention humaine sur la nature.
Cordialement
Êtes vous favorable à la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôt ? Afficher la suite
Le cas échéant, une banque d'affaires doit faire faillite comme toute entreprise sans le secours de l'état c'est à dire du contribuable ! Replier
Bonjour,
La séparation des banques est une réponse inadaptée à un enjeu pourtant fondamental. Schématiquement, les banques recueillent les dépôts et permettent le financement de l'économie. Séparer les deux activités rend les banques beaucoup plus fragiles, c'est ce que la crise a montré : les banques qui ont fait faillite étaient soit uniquement des banques de dépôt, soit uniquement des banques commerciales. François Hollande l'a d'ailleurs bien compris : lui qui avait promis la séparation des banques en 2012 est revenu sur cette promesse quand il a compris que c'était une bêtise. Pour autant, il faut s'assurer que les banques prennent le bon niveau de risque avec l'argent qui leur est confié. C'est pour cela que la réglementation bancaire européenne est parmi les plus rigoureuses du monde, et il faut s'en réjouir. C'est aussi pour cela que le superviseur français est reconnu dans le monde entier pour la qualité de ses contrôles. La vraie question aujourd'hui, c’est celle du financement de l'économie : comment faire en sorte que les banques prêtent aux particuliers (prêts immobilier par exemple) et aux entreprises (notamment les plus petites) en étant suffisamment prudentes. J'ajoute que les opérations que mon gouvernement a menées durant la crise pour le secteur bancaire n'ont pas coûté un centime au contribuable français, c'est même l'inverse qui s'est passé. La France a fait payer aux banques grand public les solutions qu'elle mettait à leur disposition.
Cordialement
Bonjour,
Je suis favorable à une séparation entre les banques de dépôt des banques d’affaires (Glass-Steagall Act à la française). Les banques qui reçoivent les dépôts des particuliers et des entreprises ne devraient pas pouvoir jouer l’argent de leurs déposants sur les marchés financiers au risque de le perdre. Les banques devront donc choisir entre activités commerciales (pour l’économie réelle) et activités de banque d’affaires (marchés financiers et banque d’investissement).
Cordialement
Bonjour
Afin de protéger nos entreprises et nos emplois de la finance spéculative, je réviserai la loi de séparation bancaire en cantonnant effectivement l’ensemble des activités de marchés des banques. Pour promouvoir une finance plus inclusive et plus diversifiée, je favoriserai les banques éthiques en mettant en place une réglementation différenciée, adaptée aux établissements vertueux.
Cordialement
Bonjour,
Avant d’être élu, François Hollande avait fait de la finance son adversaire. Il n’en a rien été. Moins de 1% des activités des banques ont été concernées par la loi sur la séparation des activités bancaires. C’est parfaitement ridicule. De plus, la directive européenne BRRD fait peser le coût des éventuelles faillites bancaires sur les déposants et in fine les contribuables.
Il faut mettre fin au chantage des banques en instaurant une réelle séparation des activités de financement et d’investissement. Jusqu’au milieu des années 90, ces deux activités n’étaient pas fusionnées. Les banques doivent supporter elles-mêmes le coût de leurs erreurs d’investissement. L’État devra en revanche apporter sa garantie sur les activités de financement de l’économie réelle et sur les dépôts des épargnants.
Cordialement
Bonjour,
Avec l'opacité qui caractérise les circuits financiers, une telle séparation ne pourrait pas empêcher les banques, quelles qu'elles soient, de se livrer à des activités spéculatives et de mettre ainsi en danger l'économie mondiale comme en 2008.
La seule solution pour mettre fin à la spéculation consisterait à exproprier l’ensemble des banques et à les fusionner pour constituer un seul établissement placé sous le contrôle des travailleurs et de l'ensemble de la population de façon à garantir que son activité réponde aux besoins de la collectivité.
Cordialement
Bonjour
Je défends depuis 2008 la séparation stricte entre les banques d'affaires, les banques de dépôt et de crédit et les assurances. De plus, une même personne ne doit pas pouvoir posséder à la fois l'une et l'autre et une banque d'affaires ne doit pas pouvoir emprunter auprès d'une banque de crédit. L'idée est bien entendu de pouvoir mettre en faillite ordonnée les joueurs de casino irresponsables !
Cordialement
Que proposez vous pour réformer le RSI, véritable boulet pour les professions libérales, commerçants et artisans ? Afficher la suite
6,000,000 d'adhérents "forcés", récent assujetissement des loueurs en meublés à un régime social inopérant, système informatique ne permettant pas une comptabilité publique sincère des comptes adhérents, profusion de litiges avec les adhérents, coûts de gestion hors norme, administrateurs élus dépassés... Replier
Bonjour,
Je veux rendre compatibles liberté et protection des individus, pour qu’au-delà de la prise de risque inhérente à toute activité entrepreneuriale, indépendance ne rime pas avec précarité. Je veux pour cela réformer radicalement le RSI transformé en une Caisse de Protection des Indépendants (CPI), qui offrira les services et la considération que méritent nos indépendants et :
- Confier à cette caisse le calcul des contributions, la collecte et la gestion.
- Mettre en place un calcul et un paiement en temps réel des cotisations liées au salaire, lorsque c’est applicable.
- Permettre aux indépendants qui ont de faibles revenus et versent la cotisation retraite minimum de valider quatre trimestres de retraite au lieu de trois aujourd’hui.
Je veux également mettre en place un système d’assurance pour les travailleurs indépendants en cas de perte d’activité, sur une base volontaire. Ce fonds sera adossé à la caisse de Protection des indépendants (CPI).
Cordialement
Bonjour,
Je veux supprimer le RSI et rapatrier les indépendants dans un régime de sécurité sociale unique. Bien entendu, ils conserveront un guichet dédié car leurs problématiques sont spécifiques.
Cordialement
Bonjour
Je propose d’engager la réforme du régime social des indépendants (RSI) pour qu’ils aient les mêmes droits que les salariés.
Cordialement
Bonjour
Le RSI décidé par le gouvernement Fillon et maintenu sous le gouvernement Hollande-Macron a été une véritable catastrophe pour nos indépendants et a considérablement fragilisé leur protection sociale.
Je propose de créer un bouclier social pour les indépendants en leur proposant le choix de s’affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur régime après une refonte totale du RSI qui fonctionnera sur la base de l’auto-déclaration trimestrielle des revenus.
Je propose enfin une amnistie pour les arriérés du RSI car les indépendants n’ont pas à souffrir des errements de politiques menées à leurs dépens.
Cordialement
Bonjour,
Les dysfonctionnements du RSI sont réels, les cotisations sont élevées et les reversements, surtout les retraites, faibles. Les calculs sont obscurs et les erreurs fréquentes. Mais ces problèmes passeraient au second plan si la crise de l’économie capitaliste n’enfonçait pas nombre de ces travailleurs indépendants dans les difficultés. Les professions libérales, les commerçants et artisans des villes et des quartiers populaires souffrent avant tout de la baisse de la consommation populaire, conséquence du chômage massif, du blocage des salaires et des retraites et des fermetures d’usines qui ruinent des régions entières.
Le problème de fond c’est de faire en sorte que les richesses amassées aujourd’hui par les grands groupes industriels qui croulent sous les profits bénéficient à toute la société. Dans ce combat il y a un intérêt commun aux travailleurs et aux artisans, petits entrepreneurs et commerçants car les uns et les autres sont les cibles ou les victimes, directes ou indirectes, de la domination de la société par ce système capitaliste.
Cordialement
Bonjour,
Le RSI est effectivement une catastrophe, le plus scandaleux étant que l'argent des cotisations est joué sur les marchés financiers ! C'est pourquoi les indépendants seront intégrés dans le régime de sécurité sociale universelle que je défends. Le compte personnel d'activité permettra de pérenniser les avantages acquis tout au long des divers parcours professionnels.
Cordialement
Que pensez-vous de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales qui ont provoqué la baisse des investissements ?
Bonjour,
Le Gouvernement auquel a participé E. Macron a réduit brutalement les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales : les collectivités ont subi plus de 10 Mds€ de baisse de dotations en trois ans.
Je souhaite un pacte Etat-territoires. J’utilise à dessein le mot « pacte », car je souhaite que les relations entre l’Etat et les collectivités soient des relations de partenaires, et non d’obligés. Ce pacte doit révéler les deux principes fondamentaux qui guideront notre action commune : la liberté et la responsabilité.
Nous le savons, avec près de 2 200 milliards d’euros de dettes, personne ne peut raisonnablement penser qu’il serait tout à coup possible de relever le montant des dotations. Il va donc falloir tenir les budgets, réduire les effectifs, se concentrer sur les priorités et mutualiser les politiques. Mon objectif est de parvenir à une baisse des dotations d'un milliard et demi d'euros par an, soit 7,5 milliards sur les cinq ans. J’ai proposé aux Français des efforts, et notamment en matière budgétaire. Je souhaite que toutes les sphères publiques y contribuent, à la hauteur de leurs moyens et sans casser les politiques qui protègent les plus fragiles.
Cordialement
Bonjour,
Le gouvernement Hollande a diminué les dotations aux collectivités locales de 11,5 milliards et la DGF de 10,7 milliards d’€. Alors que MM. Fillon et Macron vont poursuivre dans cette voie, je stopperai la baisse des dotations aux collectivités. Nous devons en effet choisir entre deux modèles : • La politique, menée par les gouvernements depuis dix ans, qui consiste à asphyxier financièrement les communes, à supprimer les services publics et à transférer toujours plus de compétences à des structures lointaines. Ce faisant, on décourage les dizaines de milliers d’élus municipaux qui donnent leur temps bénévolement au service de leurs concitoyens. • Ma politique, qui consiste à remettre de l’ordre, afin que l’Etat renoue avec une politique d’aménagement du territoire efficace en s’appuyant sur le couple commune-département, mette un terme à la cette course insensée au gigantisme simplifie le fameux millefeuilles toujours plus épais et complexe et remet au pas les féodalités.
Cordialement
Bonjour
Je renouerai avec l’esprit de la décentralisation dans un pacte de confiance avec les collectivités. Les dotations aux collectivités territoriales ne baisseront plus et seront sanctuarisées. Aucune dépense supplémentaire ne sera demandée sans ressources nouvelles. Les transferts mal compensés ou rampants ont concrètement engendré un reflux des services publics de proximité. Cela ne peut plus durer.
Je proposerai qu’une feuille de route soit établie avant fin 2017 entre l’État et les collectivités lors d’une conférence des territoires. Elle définira un cadre financier pour le quinquennat, décliné chaque année par une loi de financement des collectivités. Cette visibilité est indispensable pour les élus locaux qui portent une part substantielle de l’investissement public et dont les choix structurent durablement leurs territoires.
Cordialement
Bonjour,
Sous l’impulsion de Bruxelles, les gouvernements ont exigé des collectivités de réduire leur train de vie en baissant les dotations de l’État et en accélérant les transferts de compétences sans les moyens nécessaires. Au total, ce sont 27 milliards d’euros en cumul qui n’auront pas été reçus par les collectivités entre 2014 et 2017. Or, les dépenses de fonctionnement ne peuvent pas être réduites immédiatement puisqu’il s’agit de dépenses de personnel. Les collectivités ont donc fait l’ajustement sur les investissements.
La part de l’investissement public dans le PIB (réalisé à 70% par les collectivités) a donc chuté de 20% depuis 2009. Or, nous savons que ce sont les dépenses publiques les plus rentables.
Tout ceci rappelle qu’il est plus que jamais nécessaire de sortir du carcan de Bruxelles.
Il faut raisonner plus largement par une réforme territoriale et institutionnelle qui créera des synergies, clarifiera la répartition des compétences et supprimera les doublons. On peut parvenir, grâce à cette réforme, à dégager entre 5 et 10 milliards d’euros sur les coûts de gestion, soit 2 à 4% des dépenses totales des collectivités. Cette réforme permettra également de diminuer rapidement les impôts locaux.
Dans le même temps, l’État-stratège reprendra la main sur le processus décisionnel et sera l’autorité d’impulsion des projets afin de préserver le budget de l’investissement public, qui ne devra plus être la variable d’ajustement des politiques de consolidation budgétaire.
Cordialement
Bonjour,
Je suis totalement opposé à la baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales qui auront ainsi perdu plus de 28 milliards d’euros ces cinq dernières années. Ces diminutions budgétaires apparaissent particulièrement injustes dans la mesure où l’État a en même temps augmenté les charges qui pèsent sur les régions, les départements et les communes, en leur transférant des compétences pas toujours compensées. Je suis donc pour que l’Etat finance entièrement les nouveaux pouvoirs qu’il a confiés aux collectivités locales. Si la préoccupation des gouvernements était réellement de lutter contre le chômage, ils ouvriraient au contraire les crédits aux collectivités pour qu’elles investissent, et, ce faisant, permettent de créer des emplois. Ils maintiendraient tous les services publics d’Etat sur l’ensemble du territoire.
Cordialement
Bonjour,
Elle est injuste, absurde et inefficace économiquement.
La baisse des dotations a été particulièrement injuste et néfaste pour les zones rurales et défavorisées, d'autant plus que l'Etat s'est désengagé de nombre de ses responsabilités. La baisse des dotations pèse lourdement sur le BTP. En même temps, des dotations moindre, c'est aussi plus de dépendance des collectivités locales envers ceux qui distribuent des fonds, comme les sénateurs, les députés, ce qui renforce la logique de « féodalisme » qui envahit les territoires.
Il faut arrêter de réduire la dotation globale de fonctionnement (DGF) et sa réforme doit se faire au plus vite afin que le citoyen d'une commune rurale pèse autant que celui d'une commune de 300 000 habitants.
Cordialement
Bonjour
Je souhaite des parlementaires moins nombreux pour qu’ils aient les moyens suffisants pour accomplir un travail de qualité, surtout dans le contexte de réformes qu’il faudra lancer dès cette année. Il est nécessaire que cette réforme soit soumise au référendum, leur nombre pourrait être de 400 députés et 200 sénateurs.
Enfin, je me suis ainsi engagé à ne pas revenir sur la suppression du cumul des mandats. C’est une évolution majeure, qui aura autant d’effets sur la composition du Parlement que sur les collectivités locales.
Cordialement